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Chroniques
Parlez-vous de sexe à vos enfants ?
Par Synda Tajine
13/06/2023 | 15:59
5 min
Parlez-vous de sexe à vos enfants ?

 

Dans la culture tunisienne, le sexe est tabou. C’est même LE tabou. Non qu’on ne le pratique pas, mais on n’en parle pas.

Dans notre culture, un mélange d’inspiration arabo-musulmane, méditerranéenne, occidentale et autre, notre rapport à notre sexualité n’est pas très clair. Nous faisons des choses que nous n’assumons pas et nous nous cachons pour faire des choses dont il ne faut surtout pas parler. Nous avons le droit de le pratiquer, mais pas de le dire. Encore moins d’en parler aux enfants. « Non, mais vous avez perdu la tête ? »

Mais, expliquer la sexualité aux enfants est-ce leur retirer le peu d’innocence que la société des écrans leur a encore laissé ? Ou, au contraire, les protéger ?

 

La semaine dernière, un cas d’agression sexuelle sur mineurs a de nouveau fait parler. L’affaire date de plusieurs mois, mais neuf instructions ont été ouvertes hier contre un instituteur soupçonné, à Sfax, d’avoir commis des agressions sexuelles sur un groupe d’élèves. Seize enfants du primaire sont concernés et ont été entendus par la justice en mars dernier.

Dans cette affaire, certains parents de victimes se sont rétractés des poursuites engagées et ont préféré ne pas poursuivre le présumé-agresseur. On ignore leurs motivations, mais on pourrait supposer qu’ils l’ont fait dans le but de protéger leurs enfants des retombées d’une telle action en justice.

Il est en effet très laborieux de poursuivre en justice une personne pour agression sexuelle. Les procédures sont longues, les faits sont bien souvent difficiles à prouver et le processus est, psychologiquement, très éprouvant. D’autant plus lorsqu’il s’agit d’enfants qu’on a l’instinct de protéger. Ces procédures peuvent être traumatisantes pour les plus jeunes. Les parents, croyant bien faire, pensent qu’épargner leurs enfants cette longue traversée du désert pourrait leur être bénéfique. Ont-ils raison ?

La question qui se pose ici est de savoir si pour protéger un enfant, faut-il lui épargner ce parcours judiciaire éreintant ou, au contraire, l’accompagner afin de faire valoir ses droits ? Des droits qu’on devrait, déjà, bien commencer par lui expliquer.

 

L’éducation sexuelle ne fait pas partie du programme du primaire. On n’enseigne pas aux enfants, dès leur plus jeune âge, à connaitre leur corps et à le protéger. Très peu d’enfants savent nommer leurs organes sexuels autrement que par des mots « de bébés ». Ils ne savent pas à quoi ils servent et ignorent tout ou presque de leurs fonctions, de la reproduction, de la sexualité en général et, encore moins, des dangers qui y sont liés. Plusieurs d’entre eux, nombreux, ne savent rien du concept de consentement. Les premières informations que les plus jeunes apprennent sur leur sexualité leur viennent souvent d’internet ou de leurs camarades un peu plus informés. Les parents, eux, dans bien souvent des cas, préfèrent éviter de jouer ce rôle délicat.

Il est en effet très difficile d’aborder la sexualité avec son enfant. Il faut déjà être soi-même à l’aise avec ce sujet et être capable d’exprimer, par des mots simples et facilement compréhensibles par l’enfant. Sans le gêner ni le choquer. Un exercice très compliqué pour un parent qui lui-même n’a pas eu droit à cette éducation lorsqu’il était jeune.

Et pourtant, il est nécessaire d’expliquer à un enfant ce qu’il doit savoir à partir du moment où il se pose des questions. Mais, aussi de lui donner les moyens de se protéger, de réagir et de se sentir suffisamment en confiance et à l’aise afin de venir vous parler. « Quelle est la différence entre un garçon et une fille ? Comment fait-on les bébés ? A quoi sert mon sexe ? Qui a le droit de me toucher ? … »

L’âge d’accès à la première information sexuelle est très variable. Les pédiatres et les pédopsychiatres préfèrent le situer vers le moment où l’enfant vient spontanément vous poser la question. Généralement aux alentours de huit à neuf ans. Les spécialistes recommandent à ce moment de privilégier la simplicité, sans nécessairement entrer dans des détails qui pourraient être contre-productifs pour l’enfant.

 

Mais pour que l’enfant prenne cette décision de son propre chef, il est important qu’il se sente suffisamment en confiance et écouté pour le faire. Il faut instaurer un climat qui lui fasse comprendre que le sujet est naturel et non tabou.  Qu’il ne s’attende pas à la, tristement très répandue, « ehchem » ou « comment oses-tu parler de ça avec ta mère-ton père ? » Tout un chantier.

Mais justement, que faire dans une société où parler de sexe est le grand tabou par excellence ? Comment protéger les enfants lorsqu’on préfère qu’ils ignorent les choses de la vie plutôt que de les apprendre « trop tôt » ? Que faire lorsque les parents préfèrent taire une agression et acculer l’enfant-victime au silence afin de lui éviter la « hchouma » ? Est-ce que faire comme si l’agression n’avait jamais eu lieu permettrait d’effacer le traumatisme qui en découle ?

 

Dans de nombreux témoignages, publiés sur le groupe d’entraide « Ena Zeda », des adultes et des adolescents racontent les agressions qu’ils ont subies, plus jeunes. Les histoires dures à lire d’attouchements et de viols subis par des enfants et des jeunes qui ne savaient pas au juste ce qui leur arrivait, qui n’avaient pas les moyens de se défendre ni une personne de confiance à qui s’adresser. Certains d’entre eux racontent avoir porté ce fardeau de longues années, sans jamais avoir osé en parler à quelqu’un et en subir, encore aujourd’hui, les lourds préjudices. D’autres, expliquent comment leurs proches, souvent leurs parents, ont refusé de les croire ou leur ont demandé de garder ce lourd secret pour eux, de ne plus le répéter pour éviter que leur vie soit marquée à jamais par le crime qu’ils ont subi.

Souvent, le poids du silence vient alourdir un traumatisme déjà bien pénible. Au final, qu’est-ce qui serait pire ?

 

Par Synda Tajine
13/06/2023 | 15:59
5 min
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Commentaires
Bechir
Heureusement
a posté le 14-06-2023 à 15:54
En comparaison avec les monstrueuses statistiques
des violence sexuelles, des viols, de la pedophilie, de la prostitution etc en Occident et surtout des pays Scandinaves ou on ne parle que de sexe, ou on enseigne a mort le sexe au petits , ou la miseres sexuelles du monde sont les plus repandues,
la Tunisie est un paradis, et ce malgre les tres regrettables agressions sexuelles qui ont eu dans le pays. Et pourquoi cela? Parceque du sex en en parle justement pas!! Heureusement pour nous! Si nous voulons sexualiser notre societe a l image de
l occident, ou le sens de la vie sont desormais, argent, sex, drogues et violence, nous ferons de notre societe un enfer sexualise.
Non chere Madame, nous devons au contraire, cesser ce memitisme et suivisme beat du modele societal et sexuell occidental et Remercions Dieu que notre societe reste toujours musulmane, malgre les tentatives sournoises de nos occidentalises a la moelle, autoproclamees "elites", qui veulent la deislamiser en exigant la sexualisation de notre societe.. Modernite pervertie, suiviste et memitiste oblige..
Saleslafistes
Chut
a posté le à 19:24
Lorsque ma fille de 9 ans a failli se faire violer par son cousin de 13 ans qui avait ouvert son ordinateur pour lui " montrer les positions sexuelles", elle a réagi correctement car éduquée en France : elle a hurlé, s'est enfuie et nous a tout raconté.
Par contre les parents du cousin n'ont rien su, il n'a pas été puni. C'est ça la mentalité musulmane.
Gg
Hélas oui
a posté le 14-06-2023 à 15:19
"On ignore leurs motivations, mais on pourrait supposer qu'ils l'ont fait dans le but de protéger leurs enfants des retombées d'une telle action en justice."

Mais oui, car en Tunisie encore plus qu'en France, une personne "se fait violer ".
Non. Elle n'a rien demandé, elle a été violée, ou il a été violé. C'est bien différent!
Elle, il, a été agressé, ils sont victimes.
Souvenons nous du titre donné à son livre, par la jeune femme qui avait été violée par des policiers.
Ce titre est "Coupable d'avoir été violée".
Long sera le chemin...
Gg
Réponse: oui, heureusement!
a posté le 14-06-2023 à 14:54
Après avoir hésité, je me décide à participer, tellement les premiers commentaires me désolent!

Les mots ont un sens, il faut noter tout de suite qu'on ne dit pas faire le sexe, mais faire l'amour.
Faire je-t'aime. Le message est clair: l'acte est un acte d'amour.
Ce n'est donc pas sur internet et les immondes vidéos pornos, où l'on voit des femmes crier de plaisir parce que violées, qu'on apprend quoi que ce soit. C'est même le contraire, ces vidéos sont profondément déconstructives. Une horreur pour les ados.
Alors je me souviens... ma première information m'est venue de ma mère. J'avais 16 ans, elle avait bien compris que mon amoureuse et moi échangions bien plus que de doux bisous mouillés. Et un jour, ex-abrupto, ma mère me dit: "Fais attention, si elle se trouve enceinte, tu es à 50% responsable. Il faudra assumer."
J'ai appris plus tard qu'elle avait aussi parlé à mon amoureuse, du cycle féminin, de la pillule, du préservatif.
La deuxième leçon m'est venue de mon père. Il habitait Toulouse, mes parents étant divorcés... et un jour, je vois mon père rentrer à midi, une jeune voisine avait été violée dans la nuit. Le regard fulminant de colère, mon père avait dit: "Ce n'est pas un homme, ça! Même pas foutu de se maîtriser!"
Il faut croire que c'était important pour l'ado que j'étais, car je n'ai jamais oublié ces leçons de vie.
Plus tard, vers 25 ans, j'ai appris à faire l'amour en écoutant France Inter. Un matin, une journaliste interviewait une jeune femme, lesbienne. Cette femme avait expliqué en long et en large ce qu'elle trouvait chez une femme, qu'elle ne trouvait pas chez un homme.
La douceur, la patience, le temps lent du désir et du plaisir. J'ai appris qu'il ne suffisait pas de mettre le truc dans le machin pour que vienne le plaisir. Même plus que cela: l'orgasme venait aussi et surtout des caresses. Cette discussion m'a libéré de l'angoisse de la performance, tout d'un coup je découvrais le temps, le temps long des caresses et de la volupté.
Mis en pratique, magique!
Puis il y a eu des livres.
Laborit, qui explique que le but premier de tout organisme vivant est de se perpétuer. La nature, qui a fait de nous des mammifères à la reproduction sexuée, a inventé pour parvenir à ses fins le désir, et le plaisir. Ce ne sauraient donc être des notions sale, des péchés au sens religieux.
Platon, bien sûr: "On aime ce qu'on désire, et on désire ce qu'on n'a pas."
Les seins, le clitoris, pour l'homme, le pénis pour la femme. N'ai-je pas entendu un jour une femme déclarer que le pénis était une merveille de la nature... Hhhhhhh
Jacques Salomé, qui a si bien parlé de la sexualité féminine qu'il a reçu des flots de courrier émanant de femmes lui demandant de dire enfin son vrai nom, car il n'était pas possible qu'un homme parle des femmes avec autant de justesse!
Que dit-il Salomé?
Il dit que pour un homme, faire l'amour est intrinsèquement violent: il prend, il pénètre, il remplit. Tandis que la femme reçoit, s'ouvre et accueille. On voit immédiatement la part de confiance que doit ressentir la femme, de générosité, dont l'homme doit absolument être conscient.
Il dit que si le corps de l'homme est un instrument, le corps de la femme est un orchestre. Encore faut-il prendre le soin d'apprendre à jouer avec l'orchestre.
Il fait remarquer que l'on parle des lèvres de la bouche, et des lèvres du sexe féminin. Belle invitation au bisou merveilleux, comme dit ma Princesse!
Ta bouche, c'est ma bouche, et j'y boirai toute ma vie,
Tes mains, tes petites mains, je les tiendrai toute ma vie... dit une chanson très lolie.
André Comte Sponville : "Il est mille fois plus gratifiant de faire des choses différentes avec la même personne, que toujours la même chose avec des personnes différentes."
Je le crois aussi.

J'ai tenté de transmettre cela à mes enfants, notamment en laissant traîner opportunément les livres que j'ai cités.
A ma fille, nous avons appris, que vers 12-13 ans, son corps allait changer. Un peu sang allait couler de son ventre, pas de crainte, tu ne seras pas malade, tu seras une femme.
Aux petites tunisiennes, on dira qu'elle ne sera pas malade, ni impure. Elle sera comme Dieu l'a faite.
Et bien sûr: n'accepte rien, ne fais rien, que tu ne désires pas. Aucun homme, fût-ce "ton homme", n'a le droit de te forcer.
A mon fils, j'ai dit qu'en aucun cas une femme ne peut jouir du viol, parce que c'est extrêmement douloureux. Que les vidéos pornos sont le contraire de l'érotisme. Que jamais, jamais il ne forcera une fille, une femme.
Il a 16 ans aujourd'hui, je voudrais lui apprendre les signes physiques qu'émet une femme lorsqu'elle désire. Je n'ai encore trouvé ni l'occasion, ni les mots. Peut être sait il déjà, je le souhaite.
Il faut transmettre! Le manque d'informations brise des vies, mais il faut savoir rester dans le rêve, la douceur, le respect de l'intimité.
DIEHK : Pas pédagogue ?
Gg : ST a la réponse à sa question!!!
a posté le à 15:17
Et je vous laisse expliquer l'inexplicable à des incultes qui pensent qu'ils vivent en 579 ou 622 (je ne sais pas si C avant Jésus ou après ?).
C tout, et à chacun sa m......
Gg
Mdr !
a posté le à 16:40
Mort de rire :)))
DIEHK : Psy de him self....
@ST : Attention S. Freud vous surveille !
a posté le 14-06-2023 à 09:24
L'intérêt sexuel de l'enfant se porte en premier lieu sur le problème de savoir d'où viennent les enfants : Dire que c'est la cigogne qui les apporte, est accueillie, plus souvent qu'on ne le pense, avec méfiance. Sigmund Freud
Introduction à la psychanalyse, XX (1917)
ST: Vous savez très bien mieux que moi ,
Il faut savoir maîtriser sa langue, son coeur et son sexe (demandez ça à vos compatriotes qui violent leur voisins et neveux...).
Voltaire a écrit :
Il faut savoir s'instruire dans la gaieté. Le savoir triste est un savoir mort. L'intelligence est joie.
André Gide a écrit que :
Savoir se libérer n'est rien ; l'ardu c'est savoir être libre.
Mais en Tunisie :
La sagesse est une quête infinie, à la fois savoir et savoir être. Elle rime avec prudence et audace à bon escient, avec maîtrise et épanouissement de soi, avec lucidité et humilité, avec respect de la nature et des autres, efficience et partage, avec justice et paix, courage et joie, amour et compassion...
Savoir respecter autrui c'est comme savoir se servir d'une main courante. Il mène impérativement l'usager à bon port. C'est une alchimie du savoir faire et du savoir être.
(jah olela wembo)
Je termine par Goliarda Sapienza qui a écrit :
Mais le sexe n'est pas de l'amour ? L'amour et le sexe sont enfants l'un de l'autre. Qu'est ce que l'amour sans le sexe ? Une vénération de statues, de madones. Qu'est-ce que le sexe sans amour ? Une bataille d'organes génitaux et c'est tout.
Et la remarque qui tue:
Les enfants Tunisiens n'ont pas besoin de savoir ces choses avec TOUT ce qui s'est passé dans 1 bled portant le doux sobriquet : Bagla Liha.
Nos enfants du 20ème siècles peuvent donner des leçons aux incultes islamisées à la sauce "Ghanouchi, Ben Jaafar et tous les barbus de Tunisie et de Navarre!
Laissez les apprendre par eux mêmes, le WEB a été inventé pour permettre à TOUT le monde (enfants compris) d'apprendre TOUT sur les créations.....

El chapo
On parle de ...
a posté le 13-06-2023 à 23:56
Let me be a drag Queen....
Extra ...vaganda !....
Exhibition !
Naïm
Un point de vue objectif.
a posté le 13-06-2023 à 22:59
Avec vous, peut-être mais avec mes enfants, faudrait-il que j'en aille en premier lieu.
De nos jours et depuis la prise de pouvoir total des khwamjias sur la totalité des organes vitaux des appareils socio-économique de la Tunisie, la pauvreté, la misère, le chômage, la désespérance et la désolation sévissent en terre de tunisie.
Les khwamjias, dix années durant ont réussi dans leurs missions de basses besognes ordonnées par l'otan.
Kaïs Saïed est en devoir de redonner de l'espoir aux tunisiens.
Toute une page lui a été dédiée ce jour même sur le journal de la tribune de Genève relatant son dévouement total à reconstruire une tunisie modèle une tunisir aux tunisiens respectés par au delà des frontières.
En lisant cette article rédigé par un journaliste suisse, appuyer par Hasni Abedi, directeur d'une institution du monde arabe basée à Genève, une certaine fierté, une certaine chaleur m'ont traversés le corps.
Oui, je crois en Kaïs Saïed parce que, tout simplement, la Tunisie ne mérite pas la présence des frères musulmans sur son sol.
riri
what?
a posté le à 13:21
"«Qui Kais Saied va-t-il arrêter ensuite?»
Le président a fait emprisonner le chef d'Ennahdha et fermer le siège de plusieurs partis. Les opposants sont muselés et les migrants pourchassés."

Voici ce que dis la Tribune de Geneve sur Saeed.... rien de très glorieux cher monsieur.
DHEJ
Faut-il parler de sexe à qui?
a posté le 13-06-2023 à 21:42
Un enfant!


C'est quoi un enfant? L'âge de la responsabilité pénale?!


Helas le sexe est enseigné au collège en 8ème année....


Mais d'où vient l'?uf? Et comment...
The Mirror
Lorsqu'on n'a rien à raconter et parler quand même, on parle de sexe
a posté le 13-06-2023 à 17:20
Non, je ne parle pas de sexe à mes enfants,

Non, mon père ne m'a pas parlé de sexe,

Non, mon grand-père n'a pas parlé de sexe à mon père.

ET POURTANT, TOUT VA BIEN DANS NOTRE FAMILLE.

Ce que je dis là, le diront tous les tunisiens.

Alors, circulez, y'a rien à voir.
riri
pathétique le cromagnon
a posté le à 13:26
lol

oui monsieur,
faites comme votre arriere arriere grand pere et allez vivre dans une grotte ca nous fera du bien.

plus sérieusement: en Tunisie, de tout les pays ou j'ai vécu, c'est l'endroit ou il y a le plus de violence sexuelle en générale et sur des enfants en particuliers. Trop d'exemples concrets..
Et malgrès cela, donner une éducation sexuelle à un enfant c'est grave? lui a apprendre que son corp lui appartient, qu' un adulte ne doit pas le toucher, que les organes sexuels ne sont pas pour tout le monde etc etc etc que les filles ont des régles et que c'est normal et pas honteux, que la contraception permet de ne pas tomber enceinte etc etc etc etc

vous préférré avoir des esclaves de qui on pourra abuser tout les niveaux tellement le cerveau et vide et le coeur emplis de peurs irrationelles ou religieuses.

Votre tunisie est devenu malsaine, je en laisserais pas mon enfant seul dans ce pays, et vous vous ne voulez rien changer

rester à l'age de pierre, c'est votre probleme et celui de votre famille, pas celui des centaines d'enfants tunisiens en manque d'education et de protection.
Zarzoumia
L'autruche
a posté le à 20:58
Ce n'est pas discuter du sexe des anges que d'essayer de réfléchir sur l'information et la protection de nos anges. Balayer d'un revers de la main cette question de société, c'est nourrir l'omerta qui engendrera plus de victimes. Sans une prise de conscience, on ne peut pas protéger nos enfants de l'école de Sfax, de Rgueb et bien d'autres. Vous pouvez également lire le livre de Monia Ben Jmia "les siestes du grand père " pour vous rendre compte qu'il est important de réfléchir sur la question et sensibiliser.
Cette façon de mettre la poussière sous le tapis me rappelle la blague du médecin qui demande à un patient : 3andek machakel jensya. Le patient répond : 3andi eljensya ettounsiya ou hia sbab kol elmachakel.