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Chroniques
Les uns amassent des milliards, les autres ont faim
Par Nizar Bahloul
25/09/2023 | 16:59
7 min
Les uns amassent des milliards, les autres ont faim

 

Le président de la République a effectué dimanche 24 septembre une marche à pied d’une bonne dizaine de kilomètres entre le centre-ville de Tunis et la ville de Radès en passant par Megrine. À plusieurs tronçons, la route était bloquée pour les automobilistes, puisque le cortège pédestre occupait toute la chaussée.

Il n’y avait pas les bains de foule habituels, mais plusieurs messages durant cette marche bien filmée par ses services.

Dans un Carrefour Market, Kaïs Saïed a constaté la pénurie de lait, l’eau minérale en faible quantité et était choqué par les prix des boîtes de conserves de tomates qui sont passés de 1,8-2,2 dinars il y a quatre ans à 4,9 dinars aujourd’hui. « Le peuple n’en peut plus de ces prix. Certains amassent des milliards et d’autres ont faim », s’est exclamé le chef de l’État appelant les hommes d’affaires à s’inscrire dans son programme historique.

Ce n’est pas la première fois, et ce n’est certainement pas la dernière, que le chef de l’État s’en prend publiquement, devant les caméras, aux hommes d’affaires et aux nantis. Il use du même discours de l’extrême-gauche, de la gauche socialiste et de la gauche communiste qui divisent la population en deux, celle de la minorité nantie face à la majorité précaire.
Pendant des décennies, ce discours a bien marché dans les grandes démocraties. La gauche a pu occuper les devants de la scène politique grâce à ses promesses de créer des sociétés plus équilibrées, plus justes, moins disparates. Le résultat, il est visible sous nos yeux, il suffit de lire l’histoire récente des démocraties quand elles étaient dirigées par des socialistes et des communistes. Elles n’ont rien rétabli, elles n’ont rien équilibré, elles n’ont pas réduit les inégalités. Au contraire, elles ont encouragé l’évasion fiscale et poussé les investisseurs à aller s’installer ailleurs.

En s’en prenant, sans cesse, aux riches et en cherchant à enlever aux riches pour donner aux pauvres, le président de la République est en train de réinventer l’eau chaude ou le fil à couper le beurre. Il n’y a rien de ce qu’il entreprend qui n’a déjà été entrepris ailleurs. Il lui suffit de voir ce qui s’est passé ces dernières décennies en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne, en Italie ou dans les pays scandinaves pour savoir que cette politique d’enlever aux riches pour donner aux pauvres n’a fait qu’accroitre la pauvreté et le chômage et réduit l’investissement et la croissance. Il encourage la paresse et décourage l’entreprenariat.

Le modèle social promu par Kaïs Saïed est inefficace et cela a été démontré des centaines de fois dans des dizaines de pays.

« Certains amassent des milliards et d’autres ont faim ». Pour Kaïs Saïed, l’ancien enseignant salarié de l’État, les gens n’ont pas le droit de s’enrichir et amasser des milliards, juste parce qu’il y en a d’autres qui ont faim.

Il y a une anecdote française de comptoir qui résume une certaine culture qu’on retrouve également en Tunisie et particulièrement chez Kaïs Saïed. Cette anecdote dit : « Aux États-Unis, quand un pauvre voit un riche dans une grosse limousine, il cherche à comprendre comment il a fait pour l’imiter et posséder à son tour cette limousine. En France, quand un pauvre voit un riche dans une grosse limousine, il fait tout pour le déloger et prendre sa place dans la limousine ».

C’est exactement ce qui se passe dans la Tunisie de Kaïs Saïed et la chose s’est bien aggravée ces dernières semaines.

Les riches sont stigmatisés et accusés de corruption et de fraude. Tout riche est suspect jusqu’à preuve du contraire. S’il y a des prix élevés, c’est qu’il y a forcément des spéculateurs et des corrompus. Dans les pages Facebook, partisanes du président de la République et réputées proches de lui, on cite nommément les plus grands chefs d’entreprise en Tunisie en les accusant de s’enrichir sur le dos de l’État par le biais de la fraude et de la corruption.

Avec sa commission de conciliation, Kaïs Saïed entend remplir les caisses de l’État par de l’argent provenant de ces soi-disant corrompus. À deux mois de la fin de sa mission, la commission a échoué à ramener l’argent promis, voire de l’argent tout court. Comme par hasard, concomitamment, on a procédé à l’arrestation de certains chefs d’entreprises et interdit de voyage plusieurs autres.

« Ils paient ou ils passent devant la justice ! », a juré le président. Mais ils paient quoi ? Ils n’ont rien volé, ils n’ont rien pris ! Les dossiers sont vides ou montés de toutes pièces !

Dans les pages partisanes du président, meilleurs relais du chef de l’État, c’est la chasse aux sorcières, la stigmatisation et l’intimidation.

Au lieu de s’interroger comment ces riches sont devenus riches pour faire comme eux, on les insulte et on les menace de leur confisquer les milliards qu’ils ont amassé.

Au lieu d’appeler les pauvres à aller travailler et cesser de rester attablés dans les cafés, on leur fait miroiter de l’argent facile venant du ciel.

Si les pauvres sont pauvres, c’est qu’il y a des raisons et la paresse est à la tête de ces raisons. Comment expliquer que les Tunisiens aient du mal à trouver des plombiers, des jardiniers, des aide-ménagères, des maçons, des chauffeurs, des artisans, des cuisiniers, des serveurs de café, des ouvriers ou de la main d’œuvre agricole, alors que le chômage est à deux chiffres ? Comment expliquer que les Subsahariens trouvent facilement du travail et pas les Tunisiens attablés dans les cafés du matin au soir, chicha au bec et chkobba à la main ?

À un niveau plus élevé, nos entreprises ont du mal à recruter des ingénieurs, des journalistes, des financiers, des analystes.

Autre raison de la pauvreté, l’État. Si celui-ci avait une réelle politique pour stimuler l’emploi et encourager l’investissement, il y aurait beaucoup moins de pauvres et beaucoup moins de chômage. Dans la Tunisie de Kaïs Saïed, on n’a même pas de ministre de l’Emploi depuis le limogeage du dernier titulaire en date en février dernier.

Ce même État qui taxe fortement la richesse avec des impôts parmi les plus élevés au monde. Avant qu’un riche devienne riche, il doit payer 25% d’impôt sur les sociétés et 10% d’impôt sur les dividendes en plus de 25-35% d’impôt sur le revenu, des cotisations sociales patronales et des 19% de TVA. L’État est le tout premier à bénéficier de la richesse des hommes d’affaires. Il gagne plus qu’eux !

Le chef de l’État en veut (et il a raison) aux corrompus, mais oublie qu’il est le chef d’un État qui encourage fortement la corruption avec son système d’autorisations (alcool, tabac, etc.) exclusivement basé sur le népotisme.

Kaïs Saïed met tous les riches dans le même sac. Or tous les riches ne sont pas corrompus et spéculateurs. Il met également tous les pauvres dans le même sac. Or tous les pauvres ne sont pas pauvres parce qu’ils ont été écrasés par le système.

Il y a des riches qui ont trimé dur, à la sueur de leur front, pour atteindre leur niveau enviable d’aujourd’hui. Plusieurs, parmi eux, ont commencé de zéro et ils sont les plus méritants.

Il y a des pauvres qui ne cessent de refuser les boulots, parce qu’ils ont une certaine idée haute de leur personne. Ils préfèrent en vouloir à la terre entière pour justifier leur pauvreté, plutôt que de faire une séance d’autocritique et d’aller travailler ou entreprendre.

Dans les pays développés, on ne stigmatise pas les riches, on les chouchoute pour qu’ils puissent créer davantage de richesse dont l’État est le premier bénéficiaire. C’est grâce à eux qu’il y a plus de croissance et moins de chômage.

Chez nous, Kaïs Saïed les stigmatise et les jette en pâture. Ceux qui créent la richesse sont diabolisés, alors que ceux qui tirent le pays vers le bas sont angélisés.

Au lieu d’encourager ceux qui créent la richesse, il les décourage et les envoie en prison.

Sa politique n’est pas basée sur l’investissement et la croissance, elle est basée sur l’État providence, la nationalisation, le racket et la mendicité.

Il refuse la réduction de la compensation, la privatisation et fait la manche. Après avoir obtenu 500 millions de dollars des Saoudiens, il s’attend à obtenir 127 millions d’euros des Européens.

Une telle politique basée sur l’entêtement, le racket, la mendicité et le découragement de l’investissement ne mènera nulle part. On l’a déjà vu, on l’a déjà expérimenté, il suffit de lire l’histoire des nations.

 

Par Nizar Bahloul
25/09/2023 | 16:59
7 min
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Commentaires
CHB
Une analyse qui ne va pas en profondeur !!
a posté le 01-10-2023 à 11:09
Un sujet grave qui doit être traité de manière équilibrée et juste. Tous les chômeurs ne sont pas des fainéants et tous les milliardaires de ce pays n'ont pas accumulé leurs fortunes à la sueur du front. C'est trop simple d'analyser les choses comme cela. Est ce que l'Etat offre les mêmes chances à tous ces citoyens, à travers ses lois, ses politiques économiques et sociales, ses régulations, son système fiscal, etc. Dans les pays scandinaves et dans beaucoup de pays développés les riches ne sont pas ostracisés mais contribuent (à travers l'investissement et la création d'emploi ainsi qu'à travers une fiscalité élevée sur le revenu par exemple et pas sur les entreprises) au développement économique de leur pays. L'Etat joue son rôle pour aider et soutenir les catégories nécessiteuses. En Tunisie l'économie de rente, qui permet souvent d'accumuler les richesses, prédomine. De même, la mentalité prédominante chez une partie des chercheurs d'emploi est caractérisée par la recherche du recrutement dans les administrations et les entreprises publiques. Est ce que l'Etat joue son rôle pour asseoir une économie plus ouverte, qui encourage l'investissement et l'initiative privée ? Est ce que l'Etat pratique une politique du type 'welfare state' qui ne laisse personne sur le bord de la route sans diaboliser ceux qui créaient la richesse ? Les résultats et les constats effectués sur l'état de notre pays nécessitent l'analyse approfondie de tous les dysfonctionnements plutôt que de tirer des conclusions rapides qui peuvent s'apparenter parfois à du populisme
Mohamed Djerbi
Milliardaires par contrebande et position dominantes
a posté le 27-09-2023 à 18:17
Quand tu parles d'élites ayant réussi et devenus milliardaires, de quelles élites.
Des rois de la contrebande ou des bénéficiaires de positions dominantes.
Le Président a parlé des milliardaires en visitant Carrefour.
Nizar Bahloul sais tu 4 chaînes de grande distribution dominent le commerce de distribution et y font la loi.
Au USA votre modèle économique préféré, ces 4 chaînes auraient été condamnées à de fortes amendes et obligées à se désintégrer pour avoir une concurrence parfaite.
Y a t il un seul homme d'affaires appartenant à l'élite intellectuelle ou scientifique devenu milliardaire et inquiété,
'? ma connaissance, il n'y a que Frikha qui a été séduit par Ennahdha
Med
Comments
a posté le 27-09-2023 à 08:40
Les riches ont devenus riches à cause du systeme et les pauvres ont appovris à cause du systeme. Vous etes riche parceque vous aves des opportinuites plus que les autres. Arretez de critiquer, soiyer honnete et payés vos impots et vos droits, participer à creer des opportinuites pour les autres....
Crow85
des milliards dites vous
a posté le 26-09-2023 à 14:38
nous n'avons pas de vrais milliardaires en tunisie sinon ça se saurait (au moins dans les magazines spécialisées..). D'abord, si vous n'avez pas de biens immobiliers ou de l'argent caché à l'étranger, qu'allez vous faire avec des milliards en dinars? une monnaie de singe que vous ne pouvez pas convertir à tout instant en dollars ou euros De deux, l'article le dit, en tunisie nous avons des familles fortunées et non pas des individus fortunés et si vous considérez leur endettement, la fortune réelle est bcp mois importante
Mohamed DJERBI
Tu n'as rien compris
a posté le à 07:14
Si notre dinar est mal mené c'est par ce que il y a ces fuites de capitaux à l'étranger.
S'es tu posé la question ces gens qui placent leurs argents ailleurs qu'en Tunisie, cela leurs a t il servi à quelque chose ?
Ils les ont placé dans des comptes numérotés impossible à les récupérer par leurs héritiers, ou encore ils ont acheté des biens immobiliers dont les taxes et frais annuels de syndic dépassent de loin la facture d'un hôtel 5 étoiles pour le total des séjours qu'ils peuvent séjourner.
Tu as sûrement entendu de cet homme d'affaires corrompu qui a payé cher la nationalité chypriote pour avoir le droit de s'installer en France faute d'un visa Shengen longue durée.
Quand tu comptes les frais payés et autres bakchich payés pour rester à l'étranger, les capitaux transférés en-dehors du pays, seront amoindri et ramenés au niveau des dinars déprécié.
Rationnel
On n'a pas de milliaradaires en Tunisie
a posté le 26-09-2023 à 13:48
Le problème en Tunisie n'est pas que les milliardaires s'enrichissent mais qu'on n'a pas de milliardaires (un milliardaire doit avoir au moins un milliard de dollars, soit 1000 millions de dollars, le dollar est une monnaie relativement constante, le dinar a a perdu plus de la moitie de valeur en dix ans, le franc serait une unité plus fiable mais le franc ~ dollar)..
La famille la plus riche en Tunisie a une fortune estimée a 343 millions de dollars.
La difficulté de l'accumulation de richesse et du capital est l'une des causes du sous développement de la région sud tout entière.
Pour progresser on doit améliorer la productivité, et pour améliorer la productivité il faut investir dans des machines et des processus de production. Ces machines coûtent cher puisque ça demande beaucoup d'énergie et d'efforts pour les développer.
La famille la plus riche en Tunisie ne peut pas investir dans une usine de voitures électriques, une usine pour batteries électriques , une chaîne pour la production de panneaux solaire (pas seulement le montage de panneaux), ou construire le port d'Enfidha (coût de 5 milliards de dinars), le secteur privé est trop pauvre pour contribuer au développement du pays. Un richard comme Elon Musk peut construire une dizaine d'usines au coût de 5 milliards de dollars et changer la trajectoire du développement de plusieurs industries. Les leaders des affaires en Tunisie n'ont pas suffisamment de moyens, les banques ne veulent pas prendre de risques quand elles peuvent réaliser des profits avec les dette du gouvernement.
Le ministre de finances allemand a avoue que l'Europe n'a pas assez de fonds pour maintenir sa position compétitive vs les USA et la Chine, l'Europe a suffisamment d'investissements publics (e.g. Green Deal Industrial Plan ) mais les investissements prives lui manquent contrairement aux USA, la Chine a un taux d'épargne trop élevé (46%). vs 13% pour l'UE. L'Europe n'a pas assez de milliardaires.
La guerre contre l'élite conduit au sous développement.
SAHLI
Et MERCI cher M. @Rationnel !
a posté le à 15:09
Chaque Tunisien doit écrire votre phrase derrière ses oreilles!
"La guerre contre l'élite conduit au sous développement."

En fait, c'est l'économie qui fait vivre l'économie, et non les avocats ou les littéraires.

Ce sont les riches d'un pays (le Capital intelligent) qui prennent des risques et investissent leur argent pour innover et créer des emplois, et non pas l'Etat.
Par exemple, je ne connais pas en Allemagne une seule entreprise publique qui fait du profit et qui ne soit pas lourdement subventionnée par l'argent des contribuables.

Et avec du Bourguibisme, du Ghannouchisme ou Sa9afounime on ne fait que masturber et hurler pour des siècles !
Kevin
Le populisme n'a pas d'avenir
a posté le 26-09-2023 à 13:36
Bien dit M. Bahloul. Le populisme n'a aucun avenir ni en Tunisie ni ailleurs. Le système politique social et économique dans les pays émergents ou développés s'inscrit dans la croissance, la créativité et le développement humain. Le politique facilite la vie des gens et les laissent s'exprimer et s'épanouir pour un équilibre social et économique. KS ne veut qu'à sa tête et se croit le messie comme beaucoup de charlatans avant lui. Il n'a jamais compris comment fonctionne un état moderne. De toutes façons il n'est pas à la hauteur pour le comprendre. Maintenant, pour ceux qui soutiennent KS aveuglément je vous dis que la fin sera proche pour lui et il vaut mieux défendre un système juste et équitable plutôt que défendre un incompétent et un tare.
Odieux zawali
Suggestion s
a posté le 26-09-2023 à 10:48
Suggestions à KS
1. Interdiction aux moins de soixante ou cinquante cinq ans de s'attabler dans cafés, cafétérias, salons de thé, bars, restaurants et similaires durant les heures de travail administratif.
2. Lancer des chantiers de travaux d'utilité publique de grande envergure. Organiser des rafles pour enrôler les appelés au service militaire chômeurs et les faire travailler dans ces chantiers dans le cadre de service civil.
Cette proposition concernerait les deux sexes.
3. Interdire la mendicité, pour suivre les mendiants professionnels et les envoyer travailler dans de chantiers pénibles.
4. Interdire l'aumône, les bienfaiteurs n'ont qu'à verser l'argent à la caisse de solidarité et offrir l'aumône en nature à des associations agréées.

Remarqué 1. Il est connu que toutes les religions glorifient l'aumône, mais cela engendre une caste professionnelle spécialisée dans ce domaine. De plus cela encourage les paresseux à jouir de ces aubaines et de s'en remettre à autrui.
Alya
Ou de façon informelle
a posté le à 16:16
Faire du terrain . Aider les gens qui travaillent mais dont la situation matérielle reste très insuffisante et c...
Sahbi
Amen!
a posté le 26-09-2023 à 10:01
Amen! Merci pour la preche quotidienne et obsessionelle anti Kaeies, et que vive le sauvage capitalisme tunisien, rapace et vorace, responsable de presque tous les malheurs du pays, quoiqu il fait vivre Mr. Bahloul et BN.
Lol
Anti démocratique
a posté le 26-09-2023 à 08:56
Donc maintenant on n'a plus le droit d'être de gauche? Est ce que les autres politiciens tunisiens font autre chose que des discours populistes de gauche avec des pratiques de droite quand ils sont au pouvoir.
C'est quand même fou de ne pas s'interroger sur des produits locaux qui connaissent une inflation de 100% en quatre ans et avec les mêmes prix chez tous les industriels.
C'est aux journalistes avant les politiciens d'attaquer ce genre de pratiques en démocratie mais chez nous ça ne passionné pas beaucoup de monde. Ne vous plaignez pas quand les politiciens prennent le vide laissé
takilas
Exact
a posté le 25-09-2023 à 22:38
Et pendant dix ans.
1/3i
Vous êtes dans l'erreur chez Nizar
a posté le 25-09-2023 à 20:50
Votre théorie économique est basée sur l'ultraliberalisme. La politique du ruissellement. Chère à notre coprésident macron.
Elle n'a jamais fonctionné.
Même les usa et l'Angleterre en reviennent.

Rappelez qu'au sortir de la seconde guerre mondiale, le taux d'imposition des plus riches aux '?tats-Unis était de 97%, pour financer le reconstruction.

Aujourd'hui les milliardaires américains demandent à payer plus d'impôts. Ils ont compris que le capitalisme à outrance le mène à sa perte.

En Tunisie les riches ne paient pas d'impôts... ou presque pas..

C'est dommage, car votre démonstration sur la fainéantise des uns.. la jalousie des autres est pertinente.

Mais revoyez vos fondamentaux.
Gg
Le chat de ma femme
a posté le 25-09-2023 à 20:37
Vous avez mille fois raison!
Les systèmes collectivistes se sont tous cassé la pipe, parce que, comme le dit si joliment ma Tunisienne, "il n'y a pas de chat qui chasse pour Dieu".
Et dans les pays communistes, l'écart entre riches et pauvres est le même que dans les pays libéraux.
Reste à inventer un système libéral qui serait moins égoïste.
En 2018, en France, 21 milliardaires possèdaient autant que 40% des Français.
Et l'écart ne cesse de croître.
Pour autant vous avez raison, la fainéantise fait des ravages...
Abidi
Habitudes
a posté le 25-09-2023 à 20:26
Et comme d'habitude t'es le seul génie, cultivé, éclairé, ayant une supériorité intellectuelle qui se rend compte de ce qui ne va pas, peut tu nous citer comment ces pauvres milliardaires traqués par le président ont fait fortune et quand, peut tu nous dire qui est ce qui blanchit l'argent de la contrebande et des stupéfiants,ou est ce que tu veux prêcher l'idée de Ghannouchi les pauvres iront au paradis donc soyez fiers de votre pauvreté et laissez les riches s'enrichir plus et puis si ce que fait le président ne te plaît pas présent toi au élections présidentielles et corrige les fautes de la Tunisie et par la suite du monde entier,ou c'est la bouche qui parle et le c..,.. qui ne bouge point
Fares
@Abidi exactement
a posté le à 21:33
Maudits soient-ils les gens qui réussissent. Il faut que notre leader s'attaque aussi aux docteurs toutes disciplines confondues qui ont réussi à finir leurs thèses dans un délai de trois à cinq ans sans doute malhonnêtement, puisque notre leader a passé 35 ans à se b... sans arriver à boucler sa thèse, parcequ'il est honnête.

Vive el bhama, à bas la réussite.
PES
Bien dit Fares
a posté le à 22:31
On peut comprendre qu' un raté qui n'a pas été foutu de faire une thèse ne peut que discréditer les gens qui ont réussi tout domaine confondu). Mais ce qui est incroyable c les gens qui adhèrent à ce genre de disours. La bhama comme vous dites.
Rifal
Oui
a posté le à 20:52
Oui
l'autre
Si les miliards ont été amassé d'une facon propre pourquoi pas !!
a posté le 25-09-2023 à 19:35
A N. B. si les milliards ont été amassés d'une façon propre je dis bravo, mais si tu vols, c de contrebandes, de tricheries, ... là c'est non et non. or vous savez autant que moi que beaucoup ont amassé des milliards d'une façon malhonnête et injuste. malheureusement en Tunisie so t nombreux et c'est là le bas blesse!! donc Monsieur Bahloul , il ne faut pas généraliser. les voleurs doivent rendre des comptes tôt ou tard avec KS ou sans KS. Pauvre Tunisie
Forza
Il faut éviter les extremes
a posté le 25-09-2023 à 18:46
Un système trop libéral ou la survie n'est garanti qu'au plus fort et plus intelligent ne crée pas la paix sociale. Un système communiste de l'autre côté démotive les gens et mène au déclin.
Nous n'avons pas à recréer la roue. Les pays d'Europe occidentale comme l 'Allemagne, la France, la Belgique, les Pays-bas, la Suède, ont un très bon système, il s'appelle l'économie de marché sociale.
Fares
From a rookie president to president Rocky
a posté le 25-09-2023 à 18:43
Dix kilomètres à pied, wow, et puis les mauvaises langues continuent à dire que notre cher Kaiëd n'a aucune réalisation à son actif, et celle là mon ami, elle compte pour des cacahuètes?

J'espère que notre leader, radhia allahou 3anhou, était accompagné, pendant ce périple, par la chanson "Eye of the tiger", est-ce qu'il y avait une équipe pour éponger sa sueur? Une équipe pour lui donner des bouteilles d'eau? Est-ce que Monsieur le Président était pieds nus, est-ce qu'il a fait ce pèlerinage Tunis-Megrine en rompant à genoux? Que sera la prochaine réalisation de Monsieur le Président? Une auto flagellation publique à la place d'El Kasbah ou bien suivra-t-il les pas de Jésus et opter pour une crucifixion afin de laver les péchés de tous les tunisiens et surtout blanchir ces hommes d'affaires "corrompus" auprès de son père. Aba lama saba9tani entonnera-t-il en araméen.

Malheureusement que le ridicule ne tue pas! Futilité lorsque tu nous prends.
DHEJ
ROBOCOP un pauvre devenu PR'?SIDENT!
a posté le 25-09-2023 à 18:11
Un président cartable!

Le système implanté par les pauvres et les riches de la Tunisie doit être modernisé...


Par ***!
Zarzoumia
Limousine
a posté le 25-09-2023 à 18:07
Loin de moi de dire que la Tunisie est une limousine, tout est relatif, mais pour rebondir sur l'anecdote, je dirais qu'Ennahdha a tout fait pour prendre la place dans la limousine, par contre KS est entrain de la rayer, lui crever les pneus et lui arracher les rétroviseurs.
Il lui faut toujours, le bouc émissaire ou la victime expiatoire pour fuir ses responsabilités. Les riches, les adversaires politiques, Israël, l'occident et beaucoup d'autres thèmes pour cacher son incompétence.
Ce type de populisme est à la fois facile et efficace mais ne dure qu'un temps. C'est tellement facile que moi aussi je pourrais dire, un président yetmacha et le peuple ma l9a ma yet3acha.
Il faut qu'il comprenne qu'il n'a pas le monopole du c'?ur, comme disait l'autre, et qu'il faut commencer à travailler réellement en abandonnant son obsession du pouvoir, au service des citoyens, riches et pauvres.