Une nouvelle déconvenue pour la liberté d’expression en Tunisie avec l’arrestation, pour deux fois 48 heures, du journaliste controversé Mohamed Boughalleb.
La « khobza » veut littéralement dire pain en dialectal tunisien. Contextualisé, le mot renvoie au fait que l’on est obligés de subir, en rechignant ou pas, les contraintes de son travail.
Ce chiffre reflète l’état d’avancement d’un pays et c’est par son biais que l’on évalue sa santé. Il est aux pays ce qu’est la moyenne annuelle à un élève.
Cela fait un an que les prisonniers politiques sont en détention sans procès et sans aucune information officielle sur l’état d’avancement de l’enquête chez le juge d’instruction. Un an ! Douze mois ! 52 semaines ! 365 jours !
Aucun quidam ne figurant pas sur la liste préétablie n’a la possibilité de s’approcher du président de la République. La ceinture sécuritaire empêchait même les moustiques de voler autour du chef de l’État.
Sans loi électorale votée par le parlement, sans observateurs étrangers, sans journalistes vraiment indépendants, sans instituts de sondages professionnels et avec un couperet judiciaire sous la gorge, on ne peut pas certifier de l’intégrité d’une élection.