Les partis politiques sont en principe les garants de la diversité et de l’alternance politique. Dans les conditions normales comme dans les moments de crises, ils sont présents pour porter les aspirations et les rêves des différentes franges sociales, pour les encadrer et les accompagner sur le chemin d’une citoyenneté épanouissante. Hélas en Tunisie, les partis politiques n’ont jamais été aussi éloignés des franges sociales qu’ils étaient censés représenter. Comme s’ils attendaient que le président Kaïs Saïed les répudie pour entrer en hibernation.
Il existe en Tunisie plus de 220 partis politiques. Mais il serait difficile pour quiconque, même parmi les plus avertis, de citer les noms de plus d’une dizaine de partis. Bien entendu, la plupart de ces partis politiques ont été crées par des aventuriers après la révolution, profitant du climat de liberté et de la crédulité révolutionnaire. Mais la quasi-totalité des partis qui existent aujourd’hui sont les partis qui existaient déjà avant la révolution, ou qui ont émergé après la prise du pouvoir par Kaïs Saïed le 25 juillet 2021. Ces derniers doivent leur notoriété à leur présence médiatique et sur les réseaux sociaux. Sur le terrain, ils sont inexistants. Leurs scores aux dernières législatives sont lamentablement décevants.
Pour les partis « historiques », excepté les islamistes qui on toujours profité des mosquées, ils n’étaient pas très actifs sur le terrain avant la révolution. Ils étaient surtout des partis de cadres convaincus, militants pour les libertés et résistants face au pouvoir despotique. Ils n’avaient pas de liens avec les populations dans un climat marqué par la peur et l’arbitraire. Après la révolution, ils ont continué à agir comme des partis de cadres, ne prenant pas compte une donnée désormais essentielle : les jeunes qui ont réussi leur révolution, qui avaient des rêves plein les yeux mais qui trouvaient devant eux des ainés combinards et à la limite crapuleux qui leur barraient la route vers l’appropriation de leur avenir et de leur pays.
Kaïs Saïed avait la tâche aisée quand il a éjecté tous les partis politiques hors du champ politique et en a pris possession avec son discours populiste. Il a profité d’un désamour entre les Tunisiens et tous les partis politiques sans exception, qui a pris des aspects de rupture définitive suite à la décennie dominée par Ennahdha et ses alliés. Pour beaucoup de Tunisiens, la politique est devenue synonyme d’un panier de crabes où tous magouillent et se sucrent sur le dos du peuple appauvri et marginalisé.
La campagne d’interpellation et d’incarcération des opposants menée par Kaïs Saïed depuis plus de quatre mois déjà a fini par anéantir les partis politiques mobilisés pour défendre leurs dirigeants et rendant leur implantation sur le terrain une question des plus secondaires pour le moment.
Pourtant, s’ils veulent survivre et défendre la démocratie dans le pays, ces partis doivent sans plus tarder revenir aux bases élémentaires de l’action politique. Ils doivent bannir ces soi-disant événements organisés entre copains dans des salles d’hôtels climatisés. Ils doivent aller vers les Tunisiens là où ils se trouvent : dans les quartiers, les marchés, les cafés, les plages à la sortie des usines, dans les gares et les arrêts de bus ; bref partout où le contact avec les gens est possible. Ils doivent encourager les femmes à revenir dans l’espace politique car leur apport n’est plus à démontrer. Ils doivent aussi aller vers les jeunes, faire en sorte qu’ils trouvent leur place au sein des structures dirigeantes des partis, les préparer à prendre la relève. Aucune dictature n’est viable face à des partis politiques militants, populaires et profondément enracinés dans leur environnement.
Depuis peu, quelques tentatives de renouveau au sein de quelques partis politiques sont annoncées. Mais il est trop tôt pour évaluer leur sérieux et leur capacité à survivre aux pesanteurs. D’autres formations politiques tentent de profiter de la situation et occuper la rue. Mais ces formations peinent à se doter d’un organigramme d’un parti politique démocratique. Or, le pays n’a nullement besoin de remplacer une dictature implantée par une dictature annoncée.
On doit se poster la question pourquoi ce grand nombre de partis ?
Plus de 220 partis c'est hallucinant !
Leurs intentions étaient préméditées,Ennahdah à autorisé cette prolifération dans le but diviser pour régner.
Des partis succomberont aux ralliements (aux Nahdhaoui évidemment) quelques miettes à picorer, ils resteront dans l'anonymat pour le vote.
Les Nahdhaoui maîtres des magouilles, et experts en diversions.
Le 26/07/2021 a mis leurs plans en échec.
Et de telle façon ils se sont '?VAPOR'?S,DISSOUS d'eux mêmes.
Je me permets de rappeler que les khwamjias ne se sont jamais rassembler dans un parti politique sérieux. El nahdha ou plus exactement ennakba n'était autre qu'une organisation mafieuse qui a utilisé la religion pour le socle socialo-economique de la Tunisie pour le compte d'un tiers et, au passage, se remplir les poches et s'emparer de biens immobiliers et terrestre.
Malheur leur a pris avec l'arrivée du président Kais Saïed qui est décidé à reconstruire une tunisie nouvelle et souveraine.
Ce grand nombre de partis, nous fait imaginer le degrés des intentions de certains, un parti de dix ou quinze personnes, n'a jamais été aussi important pour l'intérêt général, ces d'adhérents étaient de mauvaise foi, ils ne représentaient guère grand-chose .
Diviser pour mieux régner, le projet des islamistes, et de Nida tounés, le reste n'auront que des strapontins, insignifiant ils seront amadouer et rentreront dans les rangs !
Un petit pays livré aux plus offrants, aux enchères, pour le dépecer, et récolter les dividendes aux gros partis.
C'est ainsi que projetaient les Nahdhaoui pour une éventuelle prise sur tous les appareils de l'état, et un avenir radieux pour ceux qui coopèrent avec nos nouveaux maîtres du pays pour une probable durée très longue.
Depuis belle lurette, j'avais dit qu'on n'avait pas de partis politiques mais des charognards.
Et mine de rien, KS a su les décapiter définitivement, lui qui n'a pas de parti politique.
Très peu d'hommes politiques ont réussi de cette manière, et le comble, c'est qu'il a l'appui total du bas peuple, ce peuple énorme en nombre, misérable, affamé, qui vit au jour le jour, qui ne sait même pas ce que c'est l'ambition, qui ne sait même pas de quoi sera construit demain, ce peuple croit aveuglement en lui, il lui fait totalement confiance.
les autres en attente de suisson
reste les islamistes sont trop vieux gros et gras dur L'incinération .....el ham chereff
Certains sont devenus même sadistes et s'extasient qu'un Essam Echabi n'a pas droit à l'eau dans sa cellule. Beaucoup vont chercher leur bonheur dans leur vie privée avec la famille et les amis. C'est peut-être la meilleure solution de laisser le peuple en face de Saied et ses militaires et policiers et Saied et ses corps armés en face du peuple. '? quoi ça sert de débattre constitution, programmes politiques et en fin de compte arrive un despote et les généraux encerclent le parlement et le peuple applaudit? Si le peuple ne veut pas de liberté, c'est son choix, qu'il se débrouille après seuls avec le despote et son système et il va bientôt comprendre qu'un despote sans contre pouvoir peut engager le pays dans un désastre, on verra la suite des discussions sur le contrat que l'union européenne veut imposer au pays.
Chacun doit faire sa propre expérience (amère) en ignorant les avertissements historiques (Bourguiba, Ben Ali..).
Et l'expérience est la meilleure école aussi pour nous, mais la plus chère.
Sbh y a mordu de pleines dents.
Hhhhh...
Hahahaha, hahahaha, hahahaha, des partis politiques, éttfouh 3alihom.
Des partis de charognards, d'escrocs, d'affamés, de crève la faim, de bouseux, d'opportunistes, de parvenus qui ont méthodiquement équarri l'ensemble de toute une NATION en la transformant à leur image, un pays de jwoué3a, d'incultes et d'analphabètes.
y en a qui passent leurs temps à chercher les pseudos, au lieu de répondre à un post.
y en a des islamophobes nés, qui s'acharnent sur tout ce qui touche à cette religion.
y en qui répondent pas des insultes, parce que le post ne convient pas.
y en qui ne cessent de poster des TROLL de disc rayés.
bref, il n'y a aucune vraie discussion. rien de constructif. perte de temps.
votre mentalité n'est pas bonne.
GROW UP !!
Donc Mr Ben Hamida vous ne pouvez pas demander a des universitaires avocats, cadres supérieurs etc..... de se soumettre a des filatures constantes des écoutes téléphoniques permanentes un espionnage systématique de leurs comptes FB Instagram etc et ceux de leur famille voire un harcèlement psychologique digne de la STASI des années 70.
Nous ne sommes PAS DU TOUT dans un régime de semi-liberté : nous sommes véritablement tous en liberté provisoire , tous systématiquement espionnés et la moindre de nos activités est scrutée pour en exploiter la moindre opportunité de déferrement devant le parquet.
Rien ne peut se faire au niveau de l'activité politique ou même de la réflexion citoyenne tant que Mr Saed sera au pouvoir; ainsi en est il des peuples sous-éduqués et crédules a qui l'on fait passer les vessies pour des lanternes
Je constate que vous aussi Mr Mansour Lahyani, vous êtes toujours égal à vous même, soit, dans l'invective et le dénigrement de SBH, et jamais dans la réflexion constructive. Prenez un peu de hauteur, ça ne vous fera pas de mal. Dommage . . .
Le reste de votre post est nul et non avenu, pour simle (et malheureuse) vacuité : comment voulez-vous que je puisse "prendre de la hauteur" face à cette vacuité récurrente !!!