Le parti islamiste Ennahdha a multiplié les communiqués depuis le 25 juillet, date à laquelle le président de la République avait décidé de geler le parlement, de virer le chef du gouvernement et de lever l’immunité sur l’ensemble des élus. Les communiqués du parti présidé par Rached Ghannouchi étaient virulents au début. Les menaces étaient à peine voilées et on n’hésitait pas à parler de putsch constitutionnel. Au fur et à mesure, le ton est descendu et les formulations se sont adoucies dans l’espoir de trouver un terrain d’entente avec le président de la République.