La décision du tribunal administratif d’annuler le décret portant sur la confiscation des biens mal acquis de la famille de l’ancien président et de ses proches a créé un état de choc chez plusieurs politiques et observateurs.
Un document fuité circule dans la ville portant sur une initiative nationale du Front populaire. Cette initiative fait un diagnostic très critique du gouvernement ainsi que de la situation dans le pays et se compose de onze points pour préconiser au final le renversement du gouvernement actuel et la composition d’un nouveau gouvernement soutenu par le Front populaire.
La polémique déclenchée depuis plus d’une semaine autour des richesses pétrolières de la Tunisie est suspecte et malsaine. Elle ne vise pas à poser la problématique de la gestion des richesses naturelles nationales dans le sens d’une meilleure transparence et dans le cadre d’une bonne gouvernance. Elle s’insère dans le cadre d’un calcul politicien douteux, dangereux même, qui vise à priver l’Etat national des conditions de sa pérennité et, donc, son démantèlement.
Les députés du groupe parlementaire du Front populaire au sein de l’ARP ont décidé de suspendre leur participation au débat sur le projet de loi portant sur la création du Conseil supérieur de la magistrature. Ils contestent la formulation de l’article premier
L’une des premières marques de l’irresponsabilité est le déni. Or depuis le déclenchement de la prise d’otage des deux confrères tunisiens, Sofiène Chourabi et Nadhir Guetari
Plusieurs observateurs et analystes expliquent la grande mobilisation de l’Etat après l’attentat du musée du Bardo par le fait que pour la première fois, le terrorisme s’est infiltré dans les villes et a frappé au cœur de la capitale. La réaction énergique de l’Etat serait donc due à une prise de conscience de la proximité du danger terroriste. Cette analyse, communément admise, est pourtant totalement erronée.
C’est quoi un lobby ? C’est simplement, ou dangereusement selon le cas, un regroupement d’individus représentant des intérêts spécifiques, matériels ou autres, qui exercent des pressions, directes ou indirectes, sur les structures de l’Etat, pour défendre ces intérêts
Il existe un proverbe de chez nous qui dit que cent fourmis sont entrées dans la grotte. Il se dit à propos de ceux qui n’entendent pas les conseils qui leurs sont apportés ou qui malgré les conseils prodigués, s’entêtent à n’agir qu’à leur guise au risque de choisir les options les moins avantageuses pour eux. Il semblerait que les nouveaux gouvernants ont adopté cette démarche improductive qui les cloisonne dans un autisme dangereux, pour le pays d’abord, mais aussi pour le succès de leur mission.
Les événements de cette semaine ont mis à nu un paradoxe typiquement tunisien : le pays ne dispose ni d’une majorité effective, ni d’une opposition réelle. C’est la conséquence d’un système politique hybride mis en place et dit système parlementaire aménagé qui repose sur une loi
Par Sofiene Ben Hamida L’Assemblée des représentants du peuple a annoncé le report de la séance, prévue pour demain, consacrée au vote de confiance sur le gouvernement Essid, à une date ultérieure. Cela permettra au chef du gouvernement désigné d’avoir un délai supplémentaire de quelques jours,