La semaine dernière, dans une rue de Tunis, des artistes de rue ont été empêchés de jouer leur musique. Un groupe de jeunes musiciens, prodiguant leur art aux passants, ont été chassés par la police et dégagés de leur bout de trottoir, accusés de faire du grabuge et de "troubler l'ordre public". Les passants auront été privés d'un instant d'évasion, gratuit et libérateur, dans leur routine quotidienne. L'art et la musique, du grabuge? Visiblement, oui. Mais ceci ne s'arrête pas là.