A première vue –on n’a même pas besoin de regarder de près - l’emballement collectif et la frénésie générale, l’événement de la semaine serait incontestablement la venue du prince héritier saoudien en Tunisie. Je ne suis pas de cet avis.
L’UPL décide de fusionner avec Nidaa Tounes. La blague de la semaine nous vient de Slim Riahi. Avec notre classe politique, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer. Non pas que le spectacle offert soit des plus délectables mais que les partis rivalisent de ridicule chaque semaine pour nous offrir le meilleur…du pire. Ridicule, dirons certains, coup de génie, commenteront d’autres. Allez comprendre….
On ne vous présente plus Nidaa Tounes. Le parti qui n’a pas raté sa chance d’entrer dans l’histoire, mais qui a décidé de le faire de la pire des manières.
L’interview de Béji Caïd Essebsi a été décevante à bien des égards. Mais cela fait des mois que ses sorties télévisées le sont toutes. Annoncée depuis des jours, l’apparition télévisée du chef de l’Etat se devait d’apporter des annonces compte tenu de la fragilité de la situation actuelle. L’opinion publique attendait du « président de tous les Tunisiens » qu’il désamorce la crise politique, sans tomber dans le piège de la politique politicienne, qu’il prononce un discours rassembleur et des mesures qui mettront fin à la crise. Il a fait tout le contraire.
Pour beaucoup de Tunisiens, l’heure de la rentrée a sonné ces derniers jours. L’année scolaire a commencé samedi 15 septembre pour les établissements étatiques et elle débute en ce début de semaine pour les écoles du privé.
Au milieu de tout ce brouhaha politique sans grand intérêt, se démarque un jeune homme comme les autres, mais pas du tout comme les autres. Oui car il n'y a que les jeunes pour briller et pour faire briller leur pays comme il se doit et comme ils le lui doivent.
On ne se rend pas compte de la violence du discours actuel et pourtant toute cette haine que certains éprouvent désormais les uns envers les autres trouve son essence dans ces propos que nous entendons aujourd’hui un peu partout.
Beaucoup de choses ont été dites sur le rapport de la Colibe (commission des libertés individuelles et de l’égalité) depuis qu’il a été rendu public. La moitié de ces choses sont fausses. Et ces choses ont, pour la plupart, été dites par des personnes qui n’ont même pas lu le rapport qu’ils critiquent. Il est facile de juger un livre à sa couverture. Il est encore plus facile de s’emporter lorsqu’on vous dit que ce livre menace le modèle de société existant et (ô sacrilège) le Coran et le Sacré.
Dans le grand bouleversement qui a accompagné le vote de confiance du nouveau ministre de l’Intérieur au parlement émerge désormais une certitude : l’espoir de voir un contre-pouvoir solide et réel au parti islamiste Ennahdha n’est plus. Du moins pas dans un avenir proche et pas avant les prochaines élections de 2019 qui marqueront, sans grande surprise, un raz-de-marée islamiste.
Il est encore trop tôt pour délimiter les responsabilités dans l’attentat terroriste de Ghardimaou de dimanche. 6 membres de la Garde nationale ont été tués par des tirs terroristes.
L'information du jour est sans doute l'élection de Souad Abderrahim à la tête de la municipalité de Tunis. L'élection de la première femme au poste de "Cheikhe de la Médina" est quand même un événement à saluer. Les femmes peuvent toutes en être fières. Vraiment?
La Tunisie avait vraiment besoin de gagner le match d’hier. Première apparition dans le mondial depuis 12 ans, pas de victoire depuis 40 ans. Oui 40 ans ! Les néophytes, les personnes qui n'aiment pas le foot et celles qui trouvent, habituellement, ce sport idiot et dénué d’intérêt, étaient collées à leurs écrans hier, le cœur sur la main, espérant la victoire de l’équipe nationale face à celle de l’Angleterre.
« Apprends à nager ou terre-toi au fond », voilà ce que disent les harraga (les migrants clandestins) avant de partir. Le risque que l’embarcation coule est là, il est même imminent. Quand le bateau coule, soit vous êtes capables de nager, soit vous coulez avec lui.
L’hypocrisie qui accompagne chaque année la venue du mois saint de Ramadan est semblable à celle ayant suivi la grande victoire de Souad Abderrahim aux Municipales à Tunis. On se fout qu’il s’agisse d’une islamiste opposée aux valeurs universelles des droits de l’Homme et de l’égalité entre les genres, tant qu’une femme « non voilée », « instruite » et « présentable » soit élue à la municipalité de Tunis.