Le professeur universitaire en sciences économiques, Ridha Chkoundali, a vivement critiqué, ce vendredi 29 novembre 2024, dans une déclaration à Business News, la décision du Conseil d'administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT) de maintenir le taux directeur inchangé à 8%. Selon lui, cette décision est « exagérée, nuit à l’économie du pays et envoie un mauvais message aux investisseurs ».
L’économiste considère qu’« il y a une exagération au niveau de la prudence, ce qui envoie un mauvais message aux investisseurs : comment investir si même les institutions de l’État ont peur ? ». Il a rappelé que la BCT avait participé aux Assemblées annuelles 2024 du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale, où ces institutions avaient exhorté les banques centrales à baisser leurs taux directeurs afin de relancer l’économie mondiale, encore affectée par la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine.
M. Chkoundali estime que cette décision aggrave les difficultés de l’économie tunisienne, en particulier pour le secteur clé du bâtiment et des travaux publics (BTP). « Quand le bâtiment va, tout va », a-t-il affirmé, soulignant que ce secteur peine à se financer en raison du coût élevé des emprunts. Cette situation accentue la stagflation (une période où l'économie subit simultanément une forte inflation et une faible croissance, ndlr). Pour lui, le trend baissier de l’inflation offre une marge de manœuvre à la BCT qui aurait pu baisser le taux directeur de cinquante ou cent points de base et qui maintiendrait le taux directeur supérieur au taux d’inflation.
L’universitaire critique également l’approche de la BCT en matière de gestion de l’inflation. Il considère qu’elle repose sur une logique erronée : « La BCT veut réduire l’inflation en augmentant le taux directeur pour restreindre la liquidité et limiter les crédits, notamment ceux à la consommation. » Cependant, cette stratégie a en réalité coupé l’accès aux financements pour les entreprises et les très petites et moyennes entreprises (TPME), qui créent de la valeur, tout en facilitant les emprunts de l’État. « Résultat des courses : en glissement trimestriel, le PIB du pays en volume a progressé de seulement 0,8%, selon l’Institut national de la statistique (INS). »
Interrogé par Business News sur le refus du ministère des Finances d’accepter une proposition des élus visant à abaisser la TVA sur les biens immobiliers à 7% dans le cadre du projet de la Loi de finances 2025, M. Chkoundali a estimé que le secteur du BTP est victime des politiques de la BCT et de l’État. Ces politiques, selon lui, « s’attaquent non seulement à un secteur essentiel, mais aussi aux rêves des Tunisiens d’acquérir un logement, alors que les prix de l’immobilier deviennent exorbitants. »
Et de conclure que le véritable problème réside dans la logique actuelle du gouvernement, qui privilégie l’équilibre comptable au détriment du développement économique : « Tant que cette approche perdurera, les tourments économiques du pays continueront. »
I.N.
Les anciens disent
100 pas mieux que de sauté
Oui le problème que vous estime existe mais chaque organisme voir de leur côté l' équilibre personnelle avant toute demande et si il trouve une flexibilité sont dégât va vous offrir votre besoin comme vous voulue
Plusieurs ratios économique sont en defaut ? L'interaction entre le ratio oblige les economisite de voir plus loin quant on intervenir à change un ratio et les autre ratios sont fixé
Pour """attiré """ le capitaux il faut le taux à 10% et non à 8%
On peut travaille avec 10% quant le règle des structure financière des investissements change
complètement
Comment les règle peut 'il échange ? Est 'il possible?
Ni le banque mondiale
Ni le fond monétaire
Ni le fédéral
Ni le BCE
Ni le B africain
Ni les autre BC
Comprend que ça est possible
Le BC doit être prudent car ces dernier on un structure financière d'investissement *en blocage * un structure qui produit chaque année une marge d'inflation et des endettement
Le problèmes inflation et endettement sont très grave sur l.economie que de pense à un taux à un effet contradictoire soit à la hausse soit à la baisse
Le clé ? Sera Existe après force un changement sur le rôle et le modelle financière du FMI
Le point à réparé sera fixé sur le point de panne ( ou se trouve ?)
Toute que nous voyons , nous écoutant et nous sentir sur la realite economique actuelle dans le monde n 'est qu'une crise de gestion au lieu du FMI
Plus de 2 millions et 800 mile article sur l.economie à été publier ne contient aucune avance scientifique qui n'explique aucune defaut technique et ne représente aucune solution (tout hors jeu )
On peut transforme la récession éco attendu dans plusieurs état à une reprise éco mondiale c'est possible ! C'est simple !
" alors que doit faire le FMI " ?
Toute les solutions prise sont bien comme un vaccin pour l'éco mais ne resoudre pas le problème éco réel
Toute les état dans le monde
attent le FMI a corrige le problème mais leur experts pose la question quel problème à corrige ? Nous somme en bon état de fonctionnement
On arrive à ça actuellement c'est une crise de blocage scientifique economique qui commence peut etre a détruire l'éco de plusieurs pays dans ce
monde
Crise scientifique très grave pas d'autre chose
Ni une crise reel financière actuelle
Ni une crise reel éco actuelle
Toutes les taux 10% 8% 6 % et même 2% vont données les même résultat éco alors pour contrôle le taux de change on doit choisir le meilleurs taux
Aucune pays n'arrive à réalisé une reprise éco réel qu'après le changement du modelle du FMI
Et même le pays qui Ne sont pas endetté auprès du FMI sont affecté par cet problèmes car la finance en devise va propage sur le marché réel dans le monde et toute economie est influencé par cet marché
Qui est responsable de négocier avec les institutions financière mondiale et capable de le réoriente
- Dans les sociétés soi-disant modernes (en particulier du nord) , on crée des consommateurs pour des produits et non pas des produits pour des consommateurs. On produit entre autres afin de satisfaire un désir: Le nouveau jean, le dernier cri de téléphone portable, de vêtement coupé selon Chanel, Christian Dior, Christian Lacroix, Emanuel Ungaro, Franck Sorbier, Givenchy, etc. Le plaisir de se faire voir, d'être regardé, d'être envié, plaisir pour animer chez les autres une surprise plus ou moins admirative. Plaisir de flâner de boutique en boutique, de dépenser sans entrave,de jouer le riche.
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Fazit dans les sociétés soi-disant modernes, , on crée un consommateur pour un produit...
B) Je reviens au cas de la Tunisie:
En Tunisie généralement, on ne consomme pas pour satisfaire des désirs mais plutôt pour satisfaire des besoins. Nous partons de la notion de besoin. A un besoin correspond une satisfaction. Donc, si nous achetons un produit, c'est parce que nous en avons besoin et non pas pour satisfaire un désir. --> La majorité des Tunisiens est contente si elle arrive à satisfaire ses besoins: Les patates, la viande, le pain, des vêtements même de la Friperie, etc., etc., etc. --> sacrifier les activités culturelles, les sorties le soir au théâtre , au cinéma, aux restaurants, etc,, etc., etc. --> En effet, Comment pourrions nous parler de la satisfaction des désirs en Tunisie, si nos besoins ne sont pas satisfaits. --> nous devrions satisfaire d'abord nos besoins et parlons après des désirs. Et nos besoins à satisfaire sont immenses.
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de ce fait, en Tunisie nous n'avons pas besoin de créer des consommateurs (entre autres par la publicité) pour des produits de désir, non en Tunisie nous devons satisfaire des besoins indispensables pour des consommateurs tunisiens qui manquent de tout.
-->
Important: de ce fait la demande d'une (forte) consommation mentionnée / exigée par la politique budgétaire keynésienne pour une relance socio-économique est déjà existante sous-forme d'immense besoins en Tunisie (puisqu'il n'y a pas assez pour tous les Tunisiens, il manque de tout en Tunisie).
-->
Il ne faut rien inventer de nouveau en Tunisie, il faut seulement augmenter notre productivité afin de satisfaire la forte demande et créer ainsi de l'emploi et de la richesse pour tous les Tunisiens. En effet, la Tunisie socio-économique est tombée trop bas et n'a pas d'autres choix que de remonter.
'> Et pourtant elle a du mal à remonter car nos entrepreneurs son incapables de satisfaire les besoins des Tunisiens : c.à.d produire avec une vente garantie de leurs Productions, même sans publicité et même de qualité moyenne...
En Tunisie nous raisonnons heureusement encore en partant de la notion de besoin. Au besoin correspond une satisfaction. Donc, si j'achète un produit, c'est parce que j'en ai besoin. La publicité en Tunisie part encore des besoins existants. La publicité en Tunisie n'est rien d'autre heureusement qu'une réclame. Le Tunisien voudrait satisfaire d'abord ses besoins et non pas ses désirs.
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la publicité en Tunisie vante en particulier la satisfaction des besoins et non pas des désirs. Je me répète et nos besoins à satisfaire sont immenses mais simples et même trop simple à satisfaire et pourtant nous sommes incapables de les satisfaire. Pourquoi? La réponse devrait être évidente.
Bonne soirée
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
-La majorité de nos entrepreneurs oligarques fait de gigantesques gains nets, mais elle refuse d'investir, probablement par manque de stabilité politique.
- Mr. Essid, durant le règne de notre ex-troïka, a fait baisser le taux directeur de 5% à 3.5% afin de motiver nos entrepreneurs à investir mais rien de cela! Je me rappelle que Mr. Chedly Ayari a dit dans une interview: "j'ai tout fait afin de motiver nos acteurs économiques à investir mais en vain" Fin de la citation --> faut-il refaire la même connerie afin de motiver l'investissement privé?
- Durant la dernière décennie nos différents gouvernements suivaient les consignes du FMI et de la banque mondial (BM) comme suit:
a) des recapitalisations gratuites de notre système bancaire: autour de 10 milliards de dinars ont été injectés gratuitement dans notre système bancaire.
b) des baisses d'impôts pour les PME et même pour les grandes entreprises oligarques
c) des dépenses publiques afin de soutenir les PME
d) la baisse du taux directeur de 5% à 3.5%
e) la baisser de l'impôt sur les sociétés de 30% à 15%
f) la baisse des prix du carburant
g) la baisse de la taxe sur les dividendes
h) facilité de la sortie/exportation de nos capitaux afin d'investir aussi ailleurs qu'en Tunisie
-->
Tout cela, afin de motiver nos entrepreneurs / banques à investir, mais rien de cela! Oui rien de cela! Il ne faut pas refaire les mêmes fautes qu'au temps de notre ex-troïka.
Fazit: Nous avons tout essayé depuis 2011 afin de d'encourager l'investissement socio-économiques, mais rien de cela et tout était en vain:((
Que faire? Réponse:
- Il est temps de créer des banques à 100% étatiques des régions en Tunisie qui s'occuperont du développement respectif des différentes zones géographiques tunisiennes et de canaliser l'épargne des Tunisiens vers ces banques étatiques régionales afin de financer l'économie et les entreprises tunisiennes sans passer par les banques oligarques...
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Je rappelle qu'en Allemagne, la majorité du système bancaire est nationalisée sous la forme de banques détenues par les Länder (les états régionaux). Et ce sont ces banques régionales qui ont toujours financé les grands projets des états régionaux
Certes, Il y a assez de capitaux en Tunisie. Mais, ces capitaux circulent très peu ou pas. L'argent n'est pas en train de jouer son rôle en Tunisie. En effet, si seulement le 1/7ème des capitaux gelés dans nos banques circulent seulement 20 fois par an (en loop/boucle dans différents projets socio-économiques) , ceci créerait une richesse sans limite pour la Tunisie et tous les Tunisiens. L'argent n'a de qualité que si elle circule. Par contre, nos capitaux n'osent pas circuler...
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Introduction: Les banques des régions dirigent l'essentiel de l'épargne chinoise vers les entreprises. Ces prêts soutiennent la production et favorise l'investissement. Ce qui augmente le taux de croissance du PIB.
Le gouvernement chinois a créé une structure organisationnelle par laquelle il peut procéder en tant qu'actionnaire provisoire dans tous les grands projets économiques afin d'optimiser la gouvernance et de guider la modernisation. Même si ces sociétés par actions présentent des particularités d'entreprise privées (actionnaires, conseil d'administration, rapports annuels), le gouvernement chinois détient au départ toujours la majorité des actions et il exerce ainsi un contrôle solide sur l'activité de l'entreprise. La privatisation complète se fait quand l'entreprise fait des bénéfices. Le gouvernement chinois a ainsi créé plus que 4 millions d'entreprises privées. La chine fait pression sur les responsables des banques afin de permettre des prêts à des conditions avantagées aux nouvelles entreprises qui sont au début surveillées par les fonctionnaires des autorités chinoises. Ces prêts hors des conditions de marché ne sont accordés qu'aux entreprises rentables. Les entreprises non rentables n'ont plus le droit d'opérer ou d'investir car les règles du marché les forcent à arrêter leurs activités ou du moins de ne pas réaliser de nouveaux investissements. Lors de la privatisation complète des entreprises fonctionnantes, les banques reçoivent leur argent de nouveau. Le stock des créances est à plus de 1200 milliards de dollars. Les dirigeants chinois sont conscients de la fragilité de ces investissements. C'est pour cela que les banques chinoises reçoivent du budget de l'Etat. Le gouvernement chinois cherche aussi des capitaux privés, chinois et étranger afin de recapitaliser ses banques. Par contre l'Etat chinois (contrairement aux américains et aux européens) n'accorde pas de crédit hors conditions de marché (très faible taux d'intérêt) aux ménages et à la consommation. Les ménages chinois doivent préalablement épargner les sommes nécessaires pour l'achat d'une voiture ou d'un appartement. De même de nombreux produits d'assurance ne sont pas disponibles. Les ménages doivent également épargner pour se protéger contre les risques de la vie courante. On comprend ainsi pourquoi le taux d'épargne des ménages chinois est très élevé et d'ailleurs il ne cesse pas de croître. Le taux d'épargne des chinois est de 50% du BIP. Ce taux d'épargne contribue à l'investissement. Les banques d'Etat dirigent l'essentiel de l'épargne chinoise vers les entreprises. Ces prêts soutiennent la production et favorise l'investissement. Ce qui augmente le taux de croissance du PIB.
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
Regardez le taux d epargne sous bourguiba et comparez le a aujourd hui .
par contre oui l epargne permet a un pays de se developper
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En effet le bulletin des statistiques financiers de la Banque Centrale de Tunisie du mois d'octobre 2023 mentionnait:
- que La valeur des comptes spéciaux d'épargne était à 27.98 milliards de dinars.
- que l'épargne logement était à 1,64 milliards de dinars
- alors que les autres produits d'épargne ont atteint 1,44 milliards de dinars.
-->
Eh Oui, Mr. le financier --> cet argent, on pourrait l'utiliser en tant que catalyseur pour mettre en marche la Tunisie socio-économique.
Bonne soirée
PS: Ayant eu la chance de voyager, de de'couvrir d'autres cultures, j'étais toujours en admiration devant l'imagination des gens et de ce que l'on peut cre'er avec peu de choses...
Il etait entre 20 et 30% sous bourghiba debut ben ali .
Les chiffres que vous donnez sont en valeurs , et cette épargne que vous citez est deja utilisé comme garanti de pret a l etat entreprise ... .
C est comme si je vous donne 10 euro et que vous pretter 200 euro ( 150 a l etat , 30 aux entreprises et 20 au particuliers ) cela s s'appelle le leverage ( effet de levier ) sur endettement et ne vous pouvez pas exploser tout vos ratio d endettement car plus personne ne vous prettera et surtout il suffit qu une personne ne vous rembourse pas pour faire faillite .
Cf les fameux ratio de liquidités de bales .
Votre idée est deja caduc helas .
Les hommes plus competent du pays sont a la BCT concernant la gestion des taux .
Pour faire pour que tout le monde comprenne
si baisse des taux = baisse du dinars = hausse de l inflation car la tunisie importe en euro usd ... , donc ce que les entreprises gagnent en economisant dans le credit fait a la banque , elle le perde dans les materiaux qu elles importe , les prix augmentent et donc le particulier va avoir un credit moins cher mais le prix de ce qu il va acheter augmentera dans les meme proportion parfois + car les commercants et entreprises aiment bien arrondir .
cette homme ne merite pas plus de commentaire de ma part
C'est peut-être le cas!