Le chargé des Affaires politiques à Nidaa Tounes, Borhène Bsaies est revenu, dans un post qu’il a publié aujourd’hui, jeudi 8 février 2018, sur sa page Facebook, sur l’enquête publiée sur le journal Alchourouk concernant un réseau d’espionnage étranger. M. Bsaies a considéré que le dossier est « de très haute importance et constitue un véritable séisme politique ».
« C’est un dossier qui mérite une grande attention médiatique, puisqu’il est, selon moi, plus grave que toutes les affaires sur la scène actuelle. Bien plus grave que l’inscription de la Tunisie sur la liste noire de l’UE », a-t-il indiqué.
Et d’ajouter : « Le responsable du réseau est un homme d’affaires français qui a réussi à s’infiltrer dans les plus hautes sphères, de 2011 à 2017. Il a pu recruter des personnalités politiques qui lui communiquaient tout ce qui se passe au niveau des centres de décision en Tunisie. Il a contribué à la création de partis politiques, outre l’attraction de conseillers de Moncef Marzouki et Béji Caïd Essebsi ».
Borhène Bsaies a assuré qu’il est prêt à retirer le recours qu’il a déposé et à purger sa peine de deux ans de prison à condition que la Justice s’engage à révéler les noms des personnes impliquées dans cette affaire. « Je les connais. Certains d’entre eux se sont spécialisés dans les insultes proférées à mon encontre, mais cela est personnel. Ce qui importe c’est la Tunisie qu’on vend au plus bas prix, au point que le responsable du réseau puisse envoyer un mail à ses supérieurs « Je l’ai acheté » en parlant d’un président de parti politique » !
S.H
