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L'exposition « L'éveil d'une nation, l'art à l'aube de la Tunisie moderne », à partir du 27 novembre
26/11/2016 | 12:16
3 min
L'exposition « L'éveil d'une nation, l'art à l'aube de la Tunisie moderne », à partir du 27 novembre

 

Pour commémorer le soixantième anniversaire de l’Indépendance et le cinquième anniversaire de la Révolution, la Fondation Rambourg, l’Institut National du Patrimoine et le ministère des Affaires Culturelles de Tunisie organisent l’exposition temporaire : « L’éveil d’une nation, L’art à l’aube de la Tunisie moderne (1837-1881) ».

 

Celle-ci apportera un regard inédit sur la période des grandes réformes qui a marqué le XIXème siècle.

Situé à quelques centaines de mètres du musée du Bardo, le Palais Qsar es-Saïd qui accueillera l’évènement ouvrira ses portes pour la première fois au public. Ce palais chargé d’histoire fut la dernière demeure des beys de la Tunisie ottomane jusqu’à l’avènement du protectorat français.

Dans un de ses salons, a été signé le traité du Bardo en 1881. Orné de somptueux décors italianisants et arabo-andalous, ce palais témoigne d’une nouvelle ère d’ouverture sur le monde.

 

La période des Grandes Réformes : contexte et processus de construction de l’Etat

Initiée et symbolisée par le règne d’Ahmad Bey (1837-1855), et sous l’impulsion d’une nouvelle classe dirigeante, cette époque méconnue a pourtant vu naître la Tunisie moderne. Des avancées socio-culturelles sans précédent ont marqué l’histoire nationale de façon irréversible. C’est ainsi que sont apparus les premiers textes de droit constitutionnel instaurant l’égalité de droit et la liberté de culte entre chaque citoyen tunisien, à l’image du Dostour de 1861, première constitution du monde arabe et musulman.

Achevée après un cycle de désintégration du système politique tunisien à l’Instauration du Protectorat en 1881, elle demeure un moment décisif de grandes avancées politiques, intellectuelles et sociales pour le royaume tunisien sous l’autorité de la monarchie Husseinite qui s’est déroulé dans un contexte de reconfiguration du bassin méditerranéen.

 

 

L’Eveil d’une nation : une invitation à explorer les sources de la Tunisie

Dans une période de quête identitaire et de recherche de référents, témoigner de façon objective de cette période charnière permettra d’initier un important travail de mémoire afin d’enrichir le débat contemporain.

L’exposition présentera près de trois cents œuvres et objets d’une grande variété - toiles historiques, manuscrits, dessins, médailles, costumes d’époque... témoins d’une culture tunisienne située entre tradition orientale et modernité européenne, symbolisée par une culture matérielle inédite et témoignant des transformations traversées par le pays. Suivant un parcours chronologique, les œuvres et les documents d’archives, dont les textes fondateurs de l’Etat tunisien, témoigneront de ces bouleversements historiques.

Parmi ces œuvres dont une grande partie est  inédite, on retrouve des peintures de Franz-Xaver Winterhalter, de Charles Gleyre, de Charles-Philippe Larivière, des trônes, des médailles, des manuscrits, des firmans ottomans, des costumes, une exceptionnelle tapisserie de la manufacture des Gobelins, mais aussi les premières œuvres picturales d’artistes tunisiens.

Sur le plan artistique, les œuvres sélectionnées attestent de l’importante évolution du goût dans les domaines de l’architecture, du mobilier, du costume et des beaux-arts, sous une influence étrangère toujours plus importante et l’attrait qu’elle exerça sur une classe dirigeante cosmopolite.

 

 

L’exposition bénéficiera pour l’occasion de mise à disposition de l’Institut National du Patrimoine, du musée national du Bardo, des Archives Nationales de Tunisie, de la Bibliothèque Nationale de Tunisie, du Lella Hadria Museum, du musée national Militaire, Palais de la Rose, de Ville de Marseille, service des Bibliothèques, fonds patrimoniaux et du ministère des Affaires culturelles de Tunisie.

 

D’après communiqué

 

26/11/2016 | 12:16
3 min
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Commentaires (8)

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Abel Chater
| 29-11-2016 08:47
Réponse à @Talha Husseini
Merci à vous aussi. Il est du devoir de tout Tunisien de conscience, de mettre fin à cet assassinat de l'histoire tunisienne.
Qu'ils disent la vérité et qu'ils cessent d'embellir leurs propres crimes, afin qu'on se taise et qu'on ne soit plus obligés de leur rétorquer à leurs désinformations et à leurs déformation criminelle de l'histoire contemporaine de la Tunisie.
Avec ma haute considération et l'expression de mon profond respect.

Talha Husseini
| 28-11-2016 10:36
Merci cher Monsieur pour votre réponse au "docteur Braham".
Vous avez répondu en citoyen honnête qui est en droit de connaître l'histoire d'une dynastie qui a régné 252 ans et de laquelle le "docteur " n'a retenu que le court passage de Sidi El Moncef.
Les historiens dont il parle, doivent être alignés à sa pensée unique.
Triste héritage bourguibien.

Abel Chater
| 28-11-2016 02:15
@Brahem Ahmed
Si tu avais un seul iota d'honnêteté, tu ne te serais jamais identifié par un titre académique acquis par les pistons et les fausses-copies.
Tu nous racontes comme un perroquet le même langage de tes pairs régionalistes, qui nous ont détruit notre pays la Tunisie le long des 55 années postindépendances.
La "république" n'a jamais été le projet des Tunisiens ni de près, ni de loin. La république ne fut que le projet personnel du défunt dictateur déchu Bourguiba soutenu par sa Maîtresse Wassila Ben Ammar, pour s'emparer du pouvoir en Tunisie à vie et pour voler les richesses beylicales. Durant les 55 années qui ont précédé l'indépendance de la Tunisie de 1902 à 1957, le pays vit passer six (6) Beys (Hédi Bey 1902-1906. Naceur Bey 1906-1922. Habib Bey 1922-1929. Ahmed II Bey 1929-1942. Moncef Bey 1942-1943. Lamine Bey 1943-1957), cultivés, éduqués et préparés pour la royauté. Durant les 55 années postindépendances de 1956 à 2011, la Tunisie ne vécut que deux présidents dictateurs (à vie) déchus, Bourguiba et Ben Ali. Tous les deux destitués par force. Des ruraux sans la moindre culture ni la moindre éducation pour gouverner un peuple. Des affamés qui se sont emparé du pouvoir chacun à sa manière, pour s'y installer avec sa famille et ses proches à vie, sans la moindre concurrence, ni la moindre opposition politique, ni la moindre éthique régissant la doctrine et les règles républicaines. De loin pire que la royauté des Beys, qui furent entre autre, les Beys de Tunis la capitale, non pas les Beys de toute la Tunisie actuelle.

Si tu étais cultivé le moindre, tu aurais su que même en France qui nous occupait notre pays de 1881 jusqu'à aujourd'hui, n'avait introduit l'éducation pour la population qu'après 1930 et qu'elle ne commença à bâtir des salles de bain dans ses bâtiments qu'à partir de la fabrication du savon pour le commerce en 1950. Alors que nous les Arabes, nous jouissons du Hammam depuis ces fameux 14 siècles de l'Islam.
Les gourbis dont tu parles, n'appartenaient qu'aux zones rurales comme d'ailleurs partout en Europe de l'époque. Nous les Tunisiens, nous n'étions pas nombreux. Les recensements de 1853 nous désignèrent par huit cent mille (800.000) habitants. Nous avons toujours eu une Médina dans nos grandes villes depuis les 14 siècles de Kairouan et de la Zitouna, dont la présence témoigne jusqu'à aujourd'hui. As-tu jamais vu un gourbi dans une Médina quelconque?
Tu n'as même pas honte de venir avec un titre académique, nous raconter bêtement les mensonges et les déformations de l'histoire, utilisés par les deux dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali pour bêtifier les débiles de ton espèce.
Alors que même la langue française ne devint en quelque sorte apte pour l'éducation dans les écoles populaires qu'au début du vingtième siècle, les Arabes commencèrent à éduquer l'ensemble de leurs populations dans les écoles coraniques, déjà avant 14 siècles, avec le Coran comme repère linguistique, renfermant tout ce dont une langue a besoin de règles grammaticales, orthographiques et syntaxiques.
Oh ! Comme je hais ces nullards qui n'ont pas honte de s'identifier par un titre pompeux, dans un forum de débat entre personnes gardant l'anonymat. Il ne nous manque encore que de nous identifie : «Juge cantonal», «Maître de Conférences», «Dozent», «Homme d'Affaires», «Richard», «Millionnaire», «Milliardaire», «Instituteur», «Entraineur de football», «acteur de cinéma» et même «Proxénète».
Quelle honte par laquelle se ridiculisent ces objets bidon et concaves du complexe de supériorité !

Dr.Brahem Ahmed
| 27-11-2016 18:19
Vous n avez retenu que les palais,mais la misere,l extreme pauvrete,les gourbis, l analphabetisme etaient le lot des sujets du bey.....Le peuple Tunisien a choisi la Republique pour exercer sa souverainete abandonnee par les derniers beys et aujourd hui notre peuple apprend l exercice de la democratie.C est un long processus que les beys nous en ont prives.Le bilan de la dynastie Husseinite a ete grossomodo une catastrophe pour l emancipation du peuple Tunisien.Seul Moncef Bey avait un projet moderne pour son peuple et sa Patrie,la France le savait et l a exile pour des raisons de
"collaboration avec l ennemi"mais les veritables raisons etait son projet republicain selon un de ses confidents dans l exil.Bourguiba et ses compagnons ont libere le pays en mettant fin a une dynastie folklorique

R.T.
| 27-11-2016 07:53
Espérons que nous avons compris que la civilisation est un tout (passé+présent+future).Donc il ne faut pas détruire ou bien effacer le passé mais il faut garder dans le présent les valeurs nobles puis continuer à bâtir dans le même sens notre future.

Babamomes
| 27-11-2016 04:09
Heureusement que les jeunes generations vont enfin decouvrir un partie post-independance de la tunisie que borquiba a gommee' pour se poser lui meme comme le batisseur de la nation tunisienne alors qu elle est trois fois millenaire et a donne naissance a ce dictateur

Forza
| 26-11-2016 16:36
Ceci montrera bien aux nouvelles générations des tunisiens que la Tunisie et l'état en Tunisie n'ont pas commencé avec Bourguiba ou l'arrivée de l'occupant français. Bourguiba avait un ego démesuré et c'est pour cela qu'il parlait des tunisiens comme poussière d'individus hors la Tunisie est plus que trois fois millénaire et l''uvre de la reformation est beaucoup plus ancienne que Bourguiba, Aahd al Amen est un exemple mais aussi le collège Sadiki, la reformation de la formation militaire, la modernisation des madrasas comme la Khaldouniya sont des exemples de cette 'uvre de reformation au sein meme de la culture du pays. Même pendant l'ère de Bourguiba, beaucoup d'autres penseurs comme Haddad, Mohamed Ali Elhammi, Messaidi, Echabbi, Les Ben Achour et Djait ont fait plus que Bourguiba, qui était en fin de compte un politicien et intéressé d'abord par les questions de pouvoir et comment la garder (présidence a vie, culte de personnalité plus que les beys eux-mêmes, plutôt une monarchie qu'une république ou Bourguiba décidait seule de la vie et de la mort). Reste que l'état de l'indépendance fondé par Bourguiba est un état assassin des opposants politiques, tortionnaires et violeurs de femmes et d'hommes qui ne partageaient pas le point de vue de Bourguiba et après de son héritier Ben Ali. Cet état repesent un recul sur ce point par rapport a l'ère hussainite où certes les soulèvements des tribus de l'intérieur étaient réprimés mais où la torture ou les assassinats des opposants politiques n'étaient pas systématique. Je pense que la Tunisie peut être fière de Haddad, Kabadou, Bach Hamba, les Ben Achours mais moins fière de sabat Edlam et l'état tortionnaire instauré par Bourguiba. Beauopcup de pseudo modernistes qui combattent Ben Sedrine et l'IVD ne veulent pas regarder les témoignages tellement ils ont propagé la propagande de la hadata bourguibiya, hors la modernité commence d'abord par la souveraineté du peuple, les élections libres et le respect des droits de l'homme, tous inexistants sous Bourguiba et Ben Ali.

Talha Husseini
| 26-11-2016 13:04
Il aura fallu 60 ans pour réveiller les 252 ans d'histoire de la dynastie Husseinite.
Honoré de Balzac a écrit : il y a deux histoires, l'une que l'on enseigne et qui ment, l'autre que l'on tait parce qu'elle recèle 'l'inavouable.
Pendant 60 ans , de Bourguiba à Ben Ali, on a effacé la mémoire collective et on a détruit la pierre. Voir les palais de Hammam-lif , Carthage et d'autres à la Marsa et Sidi bouSaid pour ne citer que ceux-là.
Merci à celles, et ceux qui ont bataillé pour que ce Palais ouvre au grand public.
Il faut maintenant continuer à le développer jusqu'à 1957.