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Un CMR consacré à l'examen de la stratégie de la lutte contre la contrebande et le commerce parallèle
14/09/2015 | 20:49
2 min
Un CMR consacré à l'examen de la stratégie de la lutte contre la contrebande et le commerce parallèle

 

Un conseil ministériel restreint(CMR) présidé par le chef du gouvernement, Habib Essid, s’est tenu cet après-midi du lundi 14 septembre 2015, au palais de la Kasbah. Ce conseil a été consacré à l’examen de la stratégie de la lutte contre la contrebande et le commerce parallèle.

 

Ledit conseil a passé en revu un ensemble d’indices quantitatifs à propos des répercussions du fléau de la contrebande et le commerce parallèle, notamment :

 

• Des pertes fiscales au trésor public estimées à 1,2 milliard de dinars (dont 500 millions de dinars de frais douaniers)

• Les transactions frontalières illégales avec la Libye et l’Algérie ont dépassé le 1,8 milliard de dinars.

• Le volume du commerce parallèle avec la Libye représente plus que la moitié des transactions réglementaires, alors qu’avec l’Algérie, il représente la moitié (60% commerce des carburants).

 

Le conseil a affirmé la nécessité de former des points de contrôles douaniers avancés, sur le plan régional et local, où il y a un contrôle des produits dédiés à l’exportation, ainsi que la mise d’une ceinture de contrôle mobile multidisciplinaire autour des zones frontalières et les ports maritimes. Outre la généralisation progressive de l’utilisation des codes à barres et l’exploitation des nouvelles technologies.

 

Le chef du gouvernement a insisté, par ailleurs, sur la nécessité de préparer une stratégie de communication complète afin de sensibiliser les citoyens contre les dangers de la contrebande et du commerce parallèle sur l’économie nationale et les équilibres financiers de l’Etat ainsi que la sécurité du consommateur. Il a également appelé à la formation d’une commission technique issue de la haute commission mixte avec la Libye et l’Algérie pour suivre le dossier de la contrebande et proposer des solutions capables de mettre fin à ce fléau et garantir, ainsi, un flux régulier des transactions.

 

S.H

14/09/2015 | 20:49
2 min
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Commentaires (11)

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G&G
| 15-09-2015 22:56
Vous pouvez dire tout ce que vous voulez mais ne me dites surtout pas que le diplome sert à quelques chose dans un pays qui encourage la médiocrité. 90% de la richesse du pays est détenue par des illettrés qui paient leurs impôts hhhhh que je sache. Lisez mon commentaire sur le dernier article de Nizar Bahloul et vous saurez mon opinion sur le commerce parallèle et sur la façon de combattre ce fléau.
Cordialement.

HatemC
| 15-09-2015 16:38
complètement siphonné .... vous encouragez les circuits parallèles ?
Il est clair qu'ils vivent de contrebande et vous faites quoi du manque à gagner pour le FISC de ce pays et la mort du commerce légale ???

Ceux qui paient leur impôt honnêtement ??? revoyez votre copie ... Vous encourager le travail au NOIR ???? N'importe quoi ... Vous ne mettez pas en vue l'intérêt GENERALE ... Vous êtes du passé ... HC

HatemC
| 15-09-2015 16:29
Comment éradiquer la CONTREBANDE ????


En incluant cette population qui vit de contrebande dans le circuit légale et c'est possible .... créer des zones franches ... des zones tampons ... une sorte de zones détaxés tout comme Andorre par exemple ...cela reste une idée possible ... que certains trouveront farfelus ... HC

G&G
| 15-09-2015 15:35
l'économie de Menzel Kamel est basée sur le commerce des pièces de rechange des véhicules d'occasion. Étouffés, les commerçants bloquent en ce moment la route reliant M'saken et Jammal

G&G
| 15-09-2015 15:10
L'Etat utilise le principe de la phagocytose pour tuer exterminer tous les chômeurs. Il prolonge l'age à la retraite, il interdit les importations des pièces d'occasion, il interdit la contre bande, il lutte contre le commerce parallèle sans mesurer les conséquences de telles décisions sur le comportement de nos jeunes au bord de la dépressions.
Mes deux enfants maitrisards étaient, durant 5 ans assistants contractuels. Ils n'arrivent à renouveler leurs contrats cette année et se dirigent vers le commerce parallèle. Avec cette décision gouvernementale je conseille à mes enfant de prendre le radeau.

pit
| 15-09-2015 14:33
...qui fait partie de nos gènes...tous les tunisiens sont contrebandiers dans l'âme!

Citoyen de Tunisie
| 15-09-2015 10:43
L'absence de la volonté pour ce fléau en expansion faramineuse a fait de la Tunisie un marché aux puces.

TOTO
| 14-09-2015 22:49
IL est évident que la corruption continue à encourager la contrebande et le commerce parallèle .Il est temps de prendre les mesures douloureuses soient elles , en évinçant les responsables et les agents bidons dans les différents ministères et particulièrement le ministère des finances (douane , contrôle des impôts , fiscalité..) le ministère de l'intérieur ( garde nationale) , le ministére du commerce (import et export )le ministère de l'agriculture ( contrôle sanitaire , office des céréales ...) .Ajouter à cela ,il y a lieu de punir sévèrement aussi bien les fraudeurs et les fonctionnaires qui oublient volontairement de bien faire leur travail ,réinstaurer la prime d'encouragement pour relever les infractions.Sans cela ,rien ne se fera

Forza
| 14-09-2015 21:45
Il faut d'abord distinguer entre la contrebande organisée et financée par des milliardaires et la contrebande de petits commerçants. Les propositions illustrées dans cet article visent tous à stopper la contrebande mais aucune proposition pour employer les gens dans les régions frontalières. C'est bien de sensibiliser les gens sur les dangers de la contrebande mais son un gagne pain, ils seront obliger d'importer de l'essence et du diesel et d'exporter des produits subventionnés (en faite les 500 milliards que la Tunisie perde comme droits de douane, elle les gagne du fait de la réductions des imports par voie officielle des produits pétroliers).
Je n'ai pas la solution mais sans développement des régions frontalières, nous aurions la contrebande encore pour des décades e ce développement ne vas pas se réaliser dans quelques mois. Combattre la contrebande sans solutions de replacement mènera a une explosion sociale du Kef jusqu'à Gafsa et de Dhiba jusqu'à Gabes.

Citoyen.
| 14-09-2015 21:16
C'est du n'importe quoi , cette année j'ai été en vacance et j'ai visité le pays du sud au nord des centaines de station service aux bords des routes , des camionnettes chargés des bidons d'essence passent devant les gardes national , ont le droit encore le sourire par ces services d'ordre .
Moi avec ma voiture de tourisme ils m'ont arrêté pour un contrôle tandis que ces commerçants d'essence passent tranquille .
Pour arrêter ce dérive il faut commencer par interdire la vente de ce produit aux bords des routes .
Quand il n'y aura plus des vendeurs il n'y aura plus des traficants. .