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Salma Elloumi Rekik : L'endettement des hôteliers est un problème urgent
25/02/2015 | 13:20
1 min
Salma Elloumi Rekik : L'endettement des hôteliers est un problème urgent


En marge des travaux de la rencontre annuelle des délégués régionaux du tourisme, Salma Elloumi Rekik a accordé une déclaration à Mosaïque FM le 25 février 2015.


La ministre du Tourisme a insisté sur la nécessite de régler le problème de l’endettement des hôteliers. Elle a ajouté que la résolution de ce problème constitue une priorité et sera envisagée en collaboration avec la Banque centrale de Tunisie et le ministère des Finances.
« La solution en sera pas facile. Ils [les hôteliers] sont arrivés à une situation où ils ne peuvent plus investir, ni faire en sorte de commercialiser leurs produits » a ajouté la ministre.


M.A

25/02/2015 | 13:20
1 min
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Commentaires (36)

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mjr
| 26-02-2015 14:42
Le problème de l'endettement du secteur hôtelier ainsi que les difficultés du système bancaire ne peuvent être résolus que dans l'optique d'une politique économique globale qui instaurerait les axes d'un nouveau modèle économique .
=inverser la logique activités à faible valeur ajoutée/basses qualifications et bas salaires ,diminuer les disparités régions côtières/intérieur,engager une réforme fiscale pour permettre à l'état de trouver les ressources nécessaires et leur affectation,plan à long terme pour le problème des subventions.............. L'endettement pourrait trouver sa solution dans ce cadre et sur le moyen et long terme.Cela n'empêche pas de prendre des mesures urgentes pour commencer à assainir le secteur et éviter la dégradation de la situation.
Dans le cas d'une économie en difficulté,aucun secteur ne peut prétendre à être sauvé au détriment des autres.Seule une bonne appréciation de l'urgence des problèmes du pays comprise à différents niveaux permettrait de rétablir la confiance et aider au remettre le pays au travail.

MFH
| 26-02-2015 14:13
Il n'y a pas que le tourisme. Tout est en ruine. Tous les secteurs - agricole, industriel et services - privés et publics sont gangrenés. Faites le comptes, vous verrez que peu d'entreprises se portent encore bien. Le reste, c'est à dire le plus gros, est plombé ( banques, transport, steg, Sncft, caisses sociales, ..) . Pour s'en sortir, il nous faut beaucoup de moyens et surtout beaucoup,( et beaucoup ici n'est jamais assez) de travail et de discipline. S'en tenir en quelque sorte au principe cher à Bourguiba : la bonne parole et le travail bien fait.

ladifférence
| 26-02-2015 14:10
Non Mme le ministre le probleme le plus urgent ce n est pas régler cet endettement, si cette dernière a eu lieu c est la conséquence directe de la politique de ces hoteliers et eux seuls sont responsables de tout ça.Projets non étudiés et spéculations aussi , ces hoteliers allez controler leur comptes en devises à l Etranger et vous vous rendez compte .Arretons de toure autour du pot et allez directement vers le but c est notre politique de tourisme qui est en faillite et ce sont ces hoteliers qui en sont les responsables en premier lieu, soyons lucides Mme et cherchons des solutions basiques et plus profondes que ça.

hatem jemaa
| 26-02-2015 14:04
Les hôteliers ont toujours été assistés. Apparement ça n'a pas été suffisant. Alors il faut arrêter l'assistance et appliquer la rigueur économique. Si les hôteliers ne veulent pas ou ne peuvent pas ils n'ont qu'à changer de métier après s'être acquittés de leurs dettes . Quand une entreprise connait des difficultés les premiers à devoir la secourir sont ses actionnaires. S'ils en sont incapables ils invitent d'autres investisseurs publics ou privés à renflouer l'entreprise. Madame la ministre ne doit pas perdre de vue que la BCT ou le Ministère des Finances ou son propre Ministère c'est nous contribuables.

el khlifi mokhtar
| 26-02-2015 13:44
Et si les hôteliers commençaient par vendre leurs biens (villas, voitures, terrains, actions en bourse...)y compris leurs hôtels à des tunisiens et même à des étrangers pour rembourser les banques qui ont fait correctement leur métier ( prise de garantie, suivi...).je ne crois pas beaucoup à l'utilité des sociétés à créer en vue d'acheter des actifs carbonisés.Avec l'argent du contribuable?

mehdi
| 26-02-2015 12:09
Dont 3000 milliards pour les hôteliers, dont 1500 milliards pour la STB toute seule.

Moha
| 26-02-2015 11:59
Vous rigolez madame la ministre, les propriétaire de ces hôtels vivent dans le grand luxe et nous les contribuables payons leurs mauvaises gérances et abus

Dr. Jamel Tazarki
| 26-02-2015 10:43
à peu près

a peut prêt 5000 millions de dinars

salim
| 26-02-2015 10:03
Mme la Ministre, avec tous nos respects, il n'est pas question d'envisager l'effacement de la dette des milliardaires opportunistes aux frais des banques publiques (surtout la STB). C'est la Banque du peuple et son capital est constitué par l'Argent du peuple (Flouss Echaab).

Toute solution doit garantir au préalable le remboursement intégral de la créance des Banques et ne doit pas se faire par l'argent du contribuable.

Ces milliardaires doivent payer leurs dettes sinon laisser faire les banques et surtout la STB et ne plus intervenir ( votre Département ainsi que la BCT et le Ministère des Finances) pour les empêcher de recouvrer leurs impayés.

Pas de solution avec l'argent du contribuable (Flouss Echaab)directement ou indirectement.

Dr. Jamel Tazarki
| 26-02-2015 09:18
Très Cher Compatriote Abel Chater,
Je ne contredis pas ce que vous dites mais j'insiste qu'il est temps de regarder les choses en face et de chercher une solution aux créances irrécouvrables qui nous mettent mal à l'aise. Ça ne sert à rien d'essayer de les ignorer, de prétendre que nous ne les avons pas, ou qu'un miracle va les faire disparaître. Les mauvaises créances sont en train d'user notre économie. Il nous faut une stratégie de traitement des créances douteuses (des créances susceptibles de ne pas être remboursées) afin de réhabiliter notre économie. Et sur ce point tout le monde est d'accord!

Je suis de votre avis que la Tunisie a de très grands potentiels et qu'il faudrait seulement les mieux gérer. En effet, les grosses têtes ne manquent pas en Tunisie.

Cordialement
Jamel