Les cours des produits alimentaires se sont envolés, notamment depuis le début de la guerre en Ukraine en février dernier. Ainsi et malgré le manque d’approvisionnement enregistré au cours de l’année sur certains produits à base de céréales (farine, semoule, pain, …) et jusqu’à récemment sur le sucre et l’huile végétale, concrètement le coût pour le pays a littéralement explosé. C’est ce que révèlent les chiffres publiés, jeudi 29 septembre 2022, par l'Observatoire national de l'agriculture (Onagri).
Ainsi, la facture céréalière est à la hausse, principalement pour le blé dur. Les dépenses en cette denrée qui représente 54,3% des importations alimentaires ont augmenté de 48,9% par rapport à un an auparavant.
Pour leur part, la valeur des importations en sucre et en huiles végétales a affiché respectivement une hausse de 109,5% et de 65,6% pour par rapport la même période de l'année 2021.
Rappelons que la balance commerciale alimentaire a affiché au terme du mois d'août 2022, un déficit de 2.154,4 millions de dinars, pour un taux de couverture de 63,8% en baisse de 2,2 en points de pourcentage par rapport à juillet 2022.
En outre et toujours selon ce même document, la production de lait à fin juin 2022 en comparaison à un an auparavant a baissé de 1,2% alors que la collecte à fin août 2022 a diminué à 4,9%. Idem pour la production des œufs de consommation qui a aussi baissé de 1,2% à fin août.
Pour sa part, la production du poulet de chair vif a augmenté de 2,6% à fin août 2022.
Notons aussi que l’Onagri précise que la superficie programmée pour la culture céréalière pour la saison 2022/2023 avoisine 1,27 million d'hectares dont 850.000 hectares au nord et 419.000 hectares au centre et au sud.
I.N