BN TV
Le père de l'une des victimes de Kasserine raconte sa version des faits (audio)
{legende_image}
Le père de Anas Dalhoumi, une des deux jeunes femmes mortes dans la nuit d’hier à Kasserine par des tirs des forces de sécurité, raconte, en cet après-midi du 23 août 2014, à Oasis Fm, sa version des faits.
« En rentrant de la piscine, elles ont emprunté la route de Lâarich. Ce chemin est bourré de nids-de-poule et n’importe quelle voiture ne peut rouler sur cette route avec une vitesse dépassant les 10 Km par heure… » a-t-il dit. Et de poursuivre « Pendant que leur cousine conduisait tranquillement, un agent est sorti brusquement, de derrière les plantes où la voiture des forces de sécurité était cachée et leur a tiré dessus sans décliner son identité. La première qui a été touchée par balle c’était ma fille du fait qu’elle était assise au siège arrière de la voiture. L’agent a continué, ensuite, à tirer sur la deuxième fille qui était à côté de la conductrice. La balle lui a explosé la tête. Et des morceaux de son cerveau sont restés collés jusqu’à maintenant à la porte du véhicule. Les deux autres qui étaient à leur compagnie, une fille et un jeune homme, ont levé les mains et crié : Ne tirez pas ! Nous n'avons rien fait ! Alors ils étaient descendus, par force, de la voiture… »
Le père de Anas ajoute : « Réalisant la gravité de la situation, l’agent a informé son collègue que les jeunes femmes étaient mortes. Ils ont appelé la voiture de la patrouille et quitté les lieux ».
Ces déclarations ont été faites à chaud. On attendra les résultats de l’enquête entamée aujourd’hui par le juge d’instruction pour en connaitre la vérité sur ce qui s’est passé exactement la nuit d’hier à Kasserine.
« En rentrant de la piscine, elles ont emprunté la route de Lâarich. Ce chemin est bourré de nids-de-poule et n’importe quelle voiture ne peut rouler sur cette route avec une vitesse dépassant les 10 Km par heure… » a-t-il dit. Et de poursuivre « Pendant que leur cousine conduisait tranquillement, un agent est sorti brusquement, de derrière les plantes où la voiture des forces de sécurité était cachée et leur a tiré dessus sans décliner son identité. La première qui a été touchée par balle c’était ma fille du fait qu’elle était assise au siège arrière de la voiture. L’agent a continué, ensuite, à tirer sur la deuxième fille qui était à côté de la conductrice. La balle lui a explosé la tête. Et des morceaux de son cerveau sont restés collés jusqu’à maintenant à la porte du véhicule. Les deux autres qui étaient à leur compagnie, une fille et un jeune homme, ont levé les mains et crié : Ne tirez pas ! Nous n'avons rien fait ! Alors ils étaient descendus, par force, de la voiture… »
Le père de Anas ajoute : « Réalisant la gravité de la situation, l’agent a informé son collègue que les jeunes femmes étaient mortes. Ils ont appelé la voiture de la patrouille et quitté les lieux ».
Ces déclarations ont été faites à chaud. On attendra les résultats de l’enquête entamée aujourd’hui par le juge d’instruction pour en connaitre la vérité sur ce qui s’est passé exactement la nuit d’hier à Kasserine.
E.Z.
Hyundai Tunisie organise sa convention réseau 2024 sous le slogan « S’agrandir pour couvrir, s’unir pour mieux servir »
Que peut-on attendre de la « dernière ligne droite » de la normalisation de l'inflation américaine ?
sur le fil
15:36
Abid Briki : la question migratoire a pour but de déstabiliser le pays avant la présidentielle
14:47
Décès de Bernard Pivot
Dans la même Rubrique
Commentaires
Pépites
Arrestation d'un instructeur soudanais de Kung Fu
06/05/2024
2
Neji Jalloul candidat à la présidentielle
06/05/2024
15
Les Subsahariens sont les bienvenus en Tunisie
06/05/2024
5
Décès de l’artiste Belgacem Bouguenna
06/05/2024
4