Un pot d’assida à 69 dinars. C’est ce qu’un restaurateur aurait proposé à sa clientèle en ce jour de Mouled.
« Assida Bottega : Zgougou, pistache, noisette, crème diplomate. Pignons et chocolat Lindt Suisse. 69dt », lit-on dans la légende qui accompagne le petit graal où différents types de crèmes étaient soigneusement couchés.
Le post n’a pas tardé à faire le tour de la toile. Chacun a commenté la chose à sa manière. Certains ont été outrés et se sont interrogés sur ce prix jugé excessif. Ils ont, entre autres, pointé du doigt « cette folie » en ces temps de crise.
La Tunisie vit, rappelons-le, au rythme des pénuries et voit la courbe des prix de plusieurs produits rejoindre des hauteurs parfois stratosphériques.
D’autres n’ont pas manqué de tourner la publication en dérision faisant référence à la symbolique du nombre 69, sa connotation sexuelle et peut-être ses significations ésotérique et anagogique.
De quoi garder la banane (ou le zgougou) face à une actualité de plus en plus déprimante !
N.J.
"Sida ventre" vous faites ça aux Etats Unis, vous êtes cuit.
Comme @******** que je salue, je ne suis pas blessé. Je suis carrément mort ... de rire.
Bien à vous.
De nos jours on appelle les choses n'importe comment...
Ghacha ....
Ceux qui connaissent la préparation de l'Assida du Mouled dans ses multiples formes, depuis par la farine à l'huile d'olive avec du sucre ou du miel, en passant par l'Assida aux cacahuètes «arachides», jusqu'à l'Assida aux pins d'Alep «Zgougou», à l'Assida aux noisettes et maintenant, nos nouveaux «Beldiyas» les nouveaux Tunisois, disent vouloir une nouvelle Assida aux pistaches vertes. Le kilogramme de pistaches dépasse les 100,-dinars en Tunisie.
Celui qui achète de l'Assida de l'extérieur pour sa famille, ne devrait pas parler du prix seulement, mais aussi de l'hygiène de sa préparation et de tout ce qui s'en suit de ses ingrédients, impossible à détecter avec précision, même dans un laboratoire spécialisé.
Dites à nos «Goôrs» ou à nos «Agaârs», de se rappeler de leur origine, afin qu'ils comprennent qu'il n'y a pas plus précieux, que les racines de l'ascendance comme de la descendance.
Moulèdkom mabrouk, saïd wè Omr mèdid.
Allahou Akbar.
Le problème en Tunisie c'est que contrairement aux pays organisés, l'état ne prélève pas d'impôts et de taxes significatifs sur ce genre d'activité.
L'état se sert surtout dans les poches des salariés et ça justifie en partie la haine populaire..