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Raouf Cheïkhrouhou : Mehdi Jomâa n'a pas le droit de nommer un PDG à la tête de Dar Assabah
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Suite à la publication de la nomination de Abderrahman Khochtali, PDG de Dar Assabah par la présidence du gouvernement, Raouf Cheïkhrouhou, actionnaire et ancien directeur général à Dar Assabah, a livré à Business News, aujourd’hui 2 juillet 2014, des éclairages à propos de cette nomination qu’il a qualifiée d’«illégale ».
M. Cheikhrouhou rappelle que Dar Assabah est devenue une société anonyme gérée par des actionnaires et ce par son fondateur Habib Cheïkhrouhou qui a tenu à assurer le partage des actions de son vivant, entre ses enfants.
En 2009, le gendre de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali, Sakher El Materi a acquis 20% du capital de Dar Assabah en son nom propre et 60% au nom de son groupe Princess Holding. Seuls Moncef Cheikhrouhou (7 actions), Raouf Cheikhrouhou (20%), son épouse Dalila (0,1%), ses enfants Kais et Leïla (0,2%) et la veuve de feu Habib Cheikhrouhou Dalila avec 6 actions ont conservé leurs actions.
A la suite du limogeage de Lotfi Touati de Dar Assabah, les administrateurs légaux de Dar Assabah ont présenté leurs démissions auprès du tribunal. Le conseil d’administration a été dissout par la suite et la justice a nommé un administrateur judiciaire pour gérer la société. De fait, pour nommer un nouveau directeur général, il fallait sur le plan légal, que le tribunal rouvre le capital de la société aux actionnaires qui constitueront un nouveau conseil d’administration en nommant des administrateurs lesquels décideront par la suite du nom du directeur général à désigner. Il n’est pas nécessaire que ce DG soit actionnaire.
Suite à tout cela, Raouf Cheïkhrouhou conclut que Mehdi Jomâa, chef du gouvernement n’est pas en droit de décider la nomination d’un directeur général et encore moins d’un président du conseil d’administration. « Il fallait donc demander les statuts des organes de la société avant de prendre une quelconque décision. Le chef du gouvernement n’a pas le droit de décider seul en estimant qu’il est majoritaire sachant que Dar Assabah est placée sous la tutelle du processus judiciaire et toute décision la concernant implique le passage obligatoire par le tribunal et les actionnaires », précise l’actionnaire et membre majoritaire de la famille fondatrice de Dar Assabah.
M. Cheikhrouhou a déploré la situation financière de Dar Assabah qui ne cesse d’accuser des pertes par millions de dinars chaque année, surtout depuis le 14 janvier 2011. Il a ajouté que les tirages et les ventes régressent de plus en plus face à une gestion douteuse de la société et des responsables n’œuvrant pas pour le salut de Dar Assabah. « Ils l’ont mise à genou, la société court vers la faillite. Si ce gouvernement de technocrates était intelligent, il aurait engagé la vente de Dar Assabah avant l’installation d’un nouveau gouvernement élu et partisan qui pourra justement vendre la société à un acquéreur partisan », conclut Raouf Cheïkhrouhou qui estime être capable et prêt à racheter la société, surtout qu’il jouit de la qualité de l’indépendance depuis le règne de l’ancien président Ben Ali. D’ailleurs, il a fait ses preuves en matière de redressement de Dar Assabah qui a connu une véritable crise financière par le passé.
M. Cheikhrouhou rappelle que Dar Assabah est devenue une société anonyme gérée par des actionnaires et ce par son fondateur Habib Cheïkhrouhou qui a tenu à assurer le partage des actions de son vivant, entre ses enfants.
En 2009, le gendre de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali, Sakher El Materi a acquis 20% du capital de Dar Assabah en son nom propre et 60% au nom de son groupe Princess Holding. Seuls Moncef Cheikhrouhou (7 actions), Raouf Cheikhrouhou (20%), son épouse Dalila (0,1%), ses enfants Kais et Leïla (0,2%) et la veuve de feu Habib Cheikhrouhou Dalila avec 6 actions ont conservé leurs actions.
A la suite du limogeage de Lotfi Touati de Dar Assabah, les administrateurs légaux de Dar Assabah ont présenté leurs démissions auprès du tribunal. Le conseil d’administration a été dissout par la suite et la justice a nommé un administrateur judiciaire pour gérer la société. De fait, pour nommer un nouveau directeur général, il fallait sur le plan légal, que le tribunal rouvre le capital de la société aux actionnaires qui constitueront un nouveau conseil d’administration en nommant des administrateurs lesquels décideront par la suite du nom du directeur général à désigner. Il n’est pas nécessaire que ce DG soit actionnaire.
Suite à tout cela, Raouf Cheïkhrouhou conclut que Mehdi Jomâa, chef du gouvernement n’est pas en droit de décider la nomination d’un directeur général et encore moins d’un président du conseil d’administration. « Il fallait donc demander les statuts des organes de la société avant de prendre une quelconque décision. Le chef du gouvernement n’a pas le droit de décider seul en estimant qu’il est majoritaire sachant que Dar Assabah est placée sous la tutelle du processus judiciaire et toute décision la concernant implique le passage obligatoire par le tribunal et les actionnaires », précise l’actionnaire et membre majoritaire de la famille fondatrice de Dar Assabah.
M. Cheikhrouhou a déploré la situation financière de Dar Assabah qui ne cesse d’accuser des pertes par millions de dinars chaque année, surtout depuis le 14 janvier 2011. Il a ajouté que les tirages et les ventes régressent de plus en plus face à une gestion douteuse de la société et des responsables n’œuvrant pas pour le salut de Dar Assabah. « Ils l’ont mise à genou, la société court vers la faillite. Si ce gouvernement de technocrates était intelligent, il aurait engagé la vente de Dar Assabah avant l’installation d’un nouveau gouvernement élu et partisan qui pourra justement vendre la société à un acquéreur partisan », conclut Raouf Cheïkhrouhou qui estime être capable et prêt à racheter la société, surtout qu’il jouit de la qualité de l’indépendance depuis le règne de l’ancien président Ben Ali. D’ailleurs, il a fait ses preuves en matière de redressement de Dar Assabah qui a connu une véritable crise financière par le passé.
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