L’avocat Imed Ben Halima a indiqué, lors de son intervention ce lundi 1er juin 2020, sur la Radio nationale, qu’aujourd’hui sera inauguré le sit-in du Bardo en respectant les consignes appliquées durant le confinement ciblé. Il a ensuite précisé que le sit-in sera interrompu pour reprendre à la fin du confinement.
« La date du 1er juin est symbolique, d’abord elle commémore le 65ème anniversaire de la fête de la victoire et le retour de Bourguiba en 1955, ensuite il s’agit aussi du 51ème anniversaire de la première constitution de la République Tunisienne et le 1er juin 2013 marque aussi la victoire de la société civile face aux forces rétrogrades et l’annulation de la constitution proposée par l’ANC la même année » a poursuivi l’avocat.
Imed Ben Halima a souligné que le sit-in aura quatre revendications. D’abord la mise en place de la cour constitutionnelle, la révision du code électoral, la révision de la loi portant sur l’organisation du pouvoir exécutif afin de trouver un équilibre entre les prérogatives du président de la République et celles du chef du gouvernement.
« Le quatrième point et le plus urgent concerne les positions exprimées par le président de l’ARP concernant la Libye. Sinon on dit que j’ai mal choisi mon timing, les intégristes ont toujours quelque chose à redire et quand ils ne trouvent pas d’arguments ils évoquent tout et n’importe quoi. On dit que je suis encouragé par certaines parties, dont Kamel Létaïef. Kamel Letaïef n’est pas plus dangereux que Rached Ghannouchi, il n’a jamais défendu le terrorisme » a-t-il ajouté.
Sur le sit-in du 14 juin, Imed Ben Halima a souligné que s’il n’y a pas eu de coordination c’est que les revendications ne sont pas toutes les mêmes. « Je n’appelle pas à la dissolution du parlement et je ne pense pas que la dissolution soit la solution d’ailleurs les parties qui appellent à cela sont évidentes, il s’agit de ceux qui ont perdu les élections et des sympathisants de Kaïs Saïed qui veulent installer son éventuel parti à l’ARP » a-t-il conclu.
M.B.Z
La très jeune démocratie tunisienne, a déjà fait, en une décennie, son petit bout de chemin, et elle est appelée de gré ou de force à disparaître en cédant la place à un régime despote, présidentiel qui apparemment manque énormément à ce peuple adepte de l'asservissement et de la soumission.
Elle doit, selon les orphelins de la dictature, s'effacer car ce peuple de nature docile et adepte de l'asservissement, ne veut plus s'affranchir d'une culture où le bâton prend toujours le dessus sur la carotte.
Cela dit, il vaut mieux vivre sous la coupe dun régime despote où la vie au quotidien est totalement codée que subir la politique du diable.
Ainsi, la populace sera forcée à survivre en casse à cannes où le maître sera vénéré avec adoration.
La Tunisie, ce pays modi de part son histoire, est condamné à vivre assisté et privé du minimum décent.
Et celui, qui refuse ce fait accompli n'a qu'à sauver sa peau si non Botdj El B'?uf le reçoit à bras ouvert.
La démocratie, ce machin mystère, n'est pas la tasse de thé de tout le monde.
En Tunisie, la loi du plus fort était déjà imposée depuis plus d'un demi siècle.
Les damnés n'ont qu'à se résigner car leur destin est dès la naissance lié de force à la misère et à la souffrance.
Triste de mon pays
In the meantime ,entre temps en français, , épargne nous tes débilités et prend la sieste ,fais dodo.
Il ne nous impose aucune demande politique et appuie notre processus démocratique.
Les Emirats aident ces vendus et les harkis de ce pays pour déstabiliser nos institutions. Ils n ont jamais aidé l'?tat tunisien.
Pour quelque un qui aime son pays entre le Qatar et les '?mirats, le choix est vite fait.
Si c'était le cas, vous croyez que KS aurait hésité un seul instant ?
Ce n'est pas parce qu'une éventuelle dissolution ne fait pas encore partie de VOTRE agenda et ne vous arrange pas pour l'instant que vous êtes obligé de nous faire prendre VOS vessies pour des lanternes !
Chaque chose en son temps, mon brave. . .
Car "tout vient à point à celui qui sait attendre"
Maxula.
PS. A moins, bien sûr, que notre éminent baveux n'abuse d'un subterfuge éculé qui consiste à "prêcher le faux pour savoir le vrai" ?
Il se prend pour une merde ce vendu aux '?mirats.
Mais ce sit-in gagnerait à être élargi à l'ensemble du pays si on veut atteindre les objectifs annoncés.
Vos quatre revendications sont d'une inégale valeur et manquent de cohérence entre elles :
1. Votre demande de création de la cour constitutionnelle n'a aucun sens aussi longtemps que la Tunisie reste gouvernée par la constitution de 2014 qui paralyse l'exercice du pouvoir. Par conséquent, le plus urgent c'est de réécrire la constitution.
2. Votre demande de modifier la loi électorale n'a de sens que dans le cadre d'une nouvelle constitution.
3. Votre demande « d'équilibrer » le pouvoir exécutif n'a de sens que dans le cadre d'une nouvelle constitution.
Par conséquent, ce qui est urgent c'est de modifier fondamentalement la constitution de 2014. Pour cela, il faut un nouveau parlement et une nouvelle majorité. C'est la raison pour laquelle, il est urgent de DISSOUDRE LE PARLEMENT ACTUEL et d'organiser des élections législatives afin que le nouveau parlement puisse modifier la constitution ou la réécrire pour mettre fin au régime politique batard que nous connaissons.
Vos demandes auraient tout leur sens si elles s'inscrivent dans le cadre de la seule revendication qui vaille : la dissolution du parlement actuel afin qu'il devienne une vraie assemblée nationale.
Oui il faut dissoudre le parlement et le mot d'ordre : dissolution de l'ARP car elle n'a plus de légitimité et son président est lui-même illégitime.
Oui la dissolution est la SOLUTION car l'ARP a montré son incapacité à légiférer et à fonctionner correctement. Son président, Khriji alias Ghannouchi, a outrepassé ses compétences et ses attributions. Il se comporte comme un président de la République et ministre des affaires étrangères. Il soutient l'islamisme et l'internationale des Frères musulmans dont il est issu et dont il est membre. Par son comportement, il a discrédité l'institution parlementaire qu'il préside. Il doit partir.