
Sans formuler de refus direct, l’Égypte a clairement brandi des obstacles face à la caravane Al Soumoud, qui souhaite traverser son territoire pour acheminer une aide humanitaire vers Gaza. Dans un communiqué publié mardi 11 juin 2025, le ministère égyptien des Affaires étrangères n’a donné aucune réponse quant au passage de la caravane, se contentant de rappeler le cadre réglementaire.
Selon ce texte, tout accès à la zone frontalière avec Gaza nécessite une autorisation préalable des autorités égyptiennes, à demander via les ambassades étrangères au Caire ou directement auprès du ministère. Toutes les visites – qu’elles soient organisées par des ONG, des gouvernements ou des institutions internationales – doivent impérativement s’inscrire dans le cadre des procédures officielles.
L’Égypte insiste par ailleurs sur la nécessité de respecter scrupuleusement ses lois et procédures, y compris l’obtention de visas et d’autorisations. Elle met aussi en garde l’ensemble des acteurs humanitaires et politiques contre tout manquement aux règles établies, les appelant à une coordination rigoureuse avec ses services afin d’éviter tout « incident diplomatique ou sécuritaire ».
Tout en réaffirmant son soutien aux droits du peuple palestinien, l’Égypte rappelle ses efforts pour faciliter l’entrée de l’aide humanitaire et faire cesser les hostilités. Mais en l’absence d’un feu vert explicite, les chances de voir la caravane Al Soumoud franchir la frontière semblent, à ce stade, extrêmement limitées.
Plus tôt dans la journée, les organisateurs de la caravane ont publié un communiqué affirmant son caractère citoyen, solidaire et apolitique. Ils soulignent qu’elle réunit des personnes venues de tout le Maghreb — membres de la société civile, médecins, journalistes ou avocats — et qu’elle ne véhicule aucun discours hostile à l’État égyptien. Les échanges avec les autorités, précisent-ils, se sont strictement limités aux aspects légaux, administratifs et sécuritaires liés au passage de la caravane. Tout en réitérant leur respect de la souveraineté égyptienne, ils affirment qu’ils n’entreront sur le territoire qu’avec l’accord officiel des autorités. Leur objectif est clair : briser le blocus imposé à Gaza, exiger la fin du génocide et acheminer l’aide humanitaire — sans exercer la moindre pression sur l’Égypte.
Par ailleurs, Israël a exhorté l’Égypte à empêcher le passage de la caravane par le poste-frontière de Rafah. Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, cité lundi par l’AFP, a évoqué des « risques sécuritaires » dans un contexte où cette initiative tunisienne de solidarité prend de l’ampleur.
R.B.H
Il fallait dès le début inclure les Libyens et les Egyptiens et pourquoi pas l'organisation d'autres marches depuis l'Est de la Palestine, le Nord et le Sud. Et coordonner le tout pour une jonction synchronisée. Mais quand on a des bras cassés à l'organisation, il ne faut pas trop espérer. Et ce Mziou mzaoudi affirme avoir planifié cette caravane depuis plus d'une année ! Incompétence totale, pendant que ses collègues et membres de l'ordre qu'il représente étaient malmenés par le pouvoir, sous son silence complice.
Les miracles n'existent pas.
Il faudrait faire très attention et s'éloigner de l'euphorie et de l'optimisme aveugle.
Ce geste est surtout symbolique.
Israël ne comprend et ne vous respecte que par la force. Quand on sera en mesure de nous classer comme eux parmi le top 10 des producteurs d'armes dans le monde, et quand on pourra compter sur une superpuissance comme eux les états-unis, alors à ce moment-là, et seulement à ce moment-là, l'équation pourra changer à notre faveur.
Autrement, tout affrontement et conflit majeur sera pour nous probablement suicidaire.
Si ces aides peuvent attendre des jours et méme des semaines c'est qu'elles ne sont pas urgentes.
Il fallait affreter quelques avions de transport pour faire un coup d'éclat.
Ces derniers ont guerroyé contre Israël et étaient les premiers à se révolter et à embrigader les arabes en retard sur tout les niveaux pour les emmener vers une déroute humiliante en 67. Je ne crois pas que beaucoup de choses ont changé depuis, à notre avantage.
La majorité écrasante des égyptiens portent une haine inouïe à Israël, car voyez-vous contrairement à d'autres peuples, ils ont connu la guerre, le deuil et ils payent jusqu'aujourd'hui le prix fort de la restitution du Sinaï.
Respectez donc un tant soit peu leurs sacrifices, vous qui avez tellement donné à la cause palestinienne, des paroles ! Quant à la mère juive de Sissi,
Depuis Sissi, les égyptiens eux mêmes sont tenus au silence et subissent. Encore plus depuis les événements récents... c'est insupportable. Même les égyptiens vivant à l'étranger ont peur de parler par téléphone de la situation de leur pays, tellement ils se sentent fliqués. Force à eux et à tous les peuples opprimés par les gouvernements pourris.
à l'époque, à l'apogée du panarabisme vulgaire, on propageait ainsi l'information selon laquelle Bourguiba était juif. Par la mère surtout. Ceci rajoute une nième couche d'élégance aux propos nauséabonds de nos cracheurs et autres types d'un certain niveau bien évidemment , connaisseurs des traditions juives, bien cultivés mais surtout misogyne.
Et même si c'était le cas, ceux-ci doivent encore savoir qu'il existe des arabes et des tunisiens juifs ou fils de juives et qui sont plus arabes et plus tunisiens que beaucoup d'entre eux.
Des boutiquiers avec des galons et dotés du pouvoir. Un régime parfait pour la sécurité d'Israël.
Les supporters égyptiens sont des complexés face à nous et notre histoire, raison pour laquelle ils haïssent particulièrement les maghrébins qui les renvoient à leur lâcheté désormais légendaire.
En revanche nous sommes maîtres de nos choix et de choisir la dignité, l'attentisme ou la lâcheté.
Les égyptiens ont fait leur choix, l'histoire le retiendra. Forts et impitoyables face aux faibles, dociles et arrangeants face aux puissants.
Question 1 : peut on prétendre que les tunisiens sont exclusivement berbères (amasigh) ?
Réponse ChatGPT : Non, on ne peut pas prétendre que les Tunisiens sont exclusivement berbères (Amazighs). La population tunisienne est le résultat de métissages multiples au fil des siècles. Si les Berbères (Imazighen) sont les habitants autochtones d'Afrique du Nord, la Tunisie a connu de nombreuses vagues de conquêtes et de migrations :
Phéniciens / Carthaginois (à partir du IXe siècle av. J.-C.)
Romains (146 av. J.-C. ' Ve siècle)
Vandales et Byzantins (Ve-VIIe siècles)
Arabes (à partir du VIIe siècle)
Ottomans (XVIe'XIXe siècle)
Andalous musulmans (expulsés d'Espagne au XVIe siècle)
Colonisation française (1881'1956)
Question 2 : Actuellement quelle identité marque le plus les tunisiens (socialement, culturellement, politiquement) ?
Réponse Chat GPT : Actuellement, l'identité qui marque le plus les Tunisiens ' socialement, culturellement et politiquement ' est une identité arabo-musulmane, mais elle est teintée de multiples strates historiques et en pleine évolution.
La prédominance de la composante amazighe autochtone :
La grande majorité des études génétiques sur la population tunisienne et plus largement nord-africaine convergent vers une conclusion claire : la composante génétique autochtone, associée aux populations amazighes (berbères), est la plus significative.
Marqueurs génétiques : Des haplogroupes spécifiques du chromosome Y (transmis de père en fils) et de l'ADN mitochondrial (transmis de mère en fille) sont fortement associés aux populations amazighes et sont prédominants dans la population tunisienne. L'haplogroupe E-M81 (anciennement E1b1b1b) est un marqueur Y-ADN particulièrement caractéristique des populations d'Afrique du Nord.
Pourcentages : Bien que les chiffres varient légèrement selon les études et les méthodologies, plusieurs recherches indiquent des pourcentages élevés de génome nord-africain (amazigh) chez les Tunisiens.
Certaines études suggèrent que jusqu'à 88% du génome tunisien pourrait être d'origine nord-africaine autochtone.
Un ouvrage collectif tunisien récent, "Les Tunisiens : qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Les révélations de la génétique", confirme une ascendance paternelle d'origine maghrébine en moyenne à 72%.
'? l'inverse, des études comme celle du National Geographic (souvent citée) ont avancé que seulement 4% de l'ADN des Tunisiens serait d'origine arabe, soulignant la faible contribution génétique des conquêtes arabes par rapport à l'impact culturel et linguistique.
Une mosaïque génétique avec un socle amazigh :
Il est important de comprendre que l'origine génétique des Tunisiens est une "mosaïque" ou un "cocktail" de plusieurs apports, mais avec un socle autochtone amazigh dominant. Ces apports incluent :
Composante Nord-Africaine (Amazighe) : C'est le substrat génétique principal. Les Amazighs sont les populations originelles de la région.
Composante Européenne : Des influences génétiques européennes sont présentes, notamment via les Phéniciens (bien que leur influence génétique soit débattue), les Romains, les Vandales, et plus tard, des populations d'Europe du Sud (Espagne, Italie) en raison de migrations et d'échanges à travers la Méditerranée. Certaines études ont même mentionné une proportion significative de gènes européens (jusqu'à 44% pour les femmes tunisiennes dans une étude citée).
Composante Moyen-Orientale (Arabe) : Bien que l'arabisation culturelle et linguistique ait été massive, la contribution génétique des Arabes est relativement faible, se situant autour de quelques pourcents dans la plupart des études. Elle est arrivée en deux vagues principales : avec la diffusion de l'agriculture du Moyen-Orient il y a environ 8 000 ans, puis avec la conquête islamique au VIIe siècle.
Composante Sub-Saharienne : Des apports génétiques d'Afrique subsaharienne sont également présents, résultant de siècles d'échanges transsahariens et de la traite négrière.
Autres influences : Des traces d'autres populations (Turcs ottomans, etc.) peuvent aussi être détectées à moindre mesure.
Implications identitaires et la répression de la culture amazighe :
Les révélations des études génétiques ont une résonance particulière avec la problématique de la répression de la culture amazighe :
Dissonance entre identité déclarée et génétique : De nombreux Tunisiens s'identifient comme "Arabes" en raison de l'arabisation culturelle et linguistique, même si leur héritage génétique est majoritairement amazigh. Cela met en lumière la nature construite de l'identité nationale et l'impact des politiques d'assimilation.
Renforcement des revendications amazighes : Pour les activistes amazighs, ces études génétiques apportent un argument scientifique fort à leurs revendications de reconnaissance. Elles prouvent que la culture amazighe n'est pas une "minorité" étrangère, mais bien un élément fondamental et ancien de l'identité tunisienne.
Obstacles à la reconnaissance : Malgré ces preuves scientifiques, l'?tat tunisien continue de refuser une reconnaissance officielle de l'identité amazighe dans sa constitution et ses politiques publiques, privilégiant un narratif d'arabité homogène. Cela témoigne de la forte résistance politique et idéologique à l'acceptation de la diversité ethnique et culturelle.
En somme, les études génétiques confirment que les Tunisiens, dans leur grande majorité, ont un héritage génétique profondément enraciné dans les populations amazighes autochtones d'Afrique du Nord, avec des apports ultérieurs diversifiés. Cette réalité génétique contraste souvent avec l'identité arabe promue par l'?tat et alimente les revendications pour la reconnaissance et la promotion de la culture amazighe en Tunisie.
Longue vie à elle!