L’ancien secrétaire d’Etat aux Ressources hydrauliques et à la Pêche, Abdallah Rabhi, a pointé un manque considérable au niveau des apports en eau de pluie par rapport à l’année écoulée, lors de son intervention ce lundi 8 février 2021 sur les ondes de la Radio nationale.
Abdallah Rabhi estime que 2021 était une année difficile à cause du manque de précipitations, soulignant que le taux de remplissage du barrage Sidi Salem ne dépassait pas 50%, celui de Mellègue était de 13%, tandis que celui du barrage Silliana s’établissait à 35%.
Il a ainsi indiqué que l’instabilité politique était derrière l’absence d’une stratégie du gouvernement claire en ce qui concerne le secteur hydraulique, ajoutant que parmi les défis auxquels la Tunisie devrait faire face figure la réduction des fuites d’eau dans le but d’optimiser la gestion des ressources en eau.
« Le taux de fuites dans les régions de Gafsa et Tataouine est estimé à 50 %, ce qui est dû à la destruction des canaux d’eau », a-t-il souligné, pointant la perturbation de l’approvisionnement dans la région de Jendouba.
I.M.
Monsieur Rabhi.
Il y a actuellement un déficit pluviométrique dans certaines régions.
Par ailleurs, un financement BIRD a été accordé pour les PPI du nord (renouvellement des canalisations)jusqu'a ce jour la mise en exécution
tarde !
On discute encore du nouveau code des eaux!
C'est catastrophique.
