
Le 9 juin 2025, l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani a comparu, à la surprise générale, devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis. Une comparution inattendue, menée sans en informer ni sa famille, ni ses avocats.
« Une grave atteinte aux droits de la défense », a dénoncé Me Sami Ben Ghazi, avocat et membre de son comité de défense. Dans une publication relayée sur Facebook, il s’indigne : personne – ni les proches, ni le collectif d’avocats – n’avait été prévenu de cette audience. Pire encore : aucune information ne leur a été fournie sur la nature de l’affaire, ni sur les chefs d’accusation retenus contre leur cliente.
Face à cette opacité, le tribunal a finalement accepté un report de l’audience au 16 juin. Mais le mal est fait. Sonia Dahmani, elle-même, a dû demander ce report – seule, sans conseil, face au juge.
Du côté de la famille, la stupeur laisse place à la rage et à l’épuisement. Sur les réseaux sociaux, Ramla Dahmani, la sœur de l’avocate incarcérée, a partagé un long message poignant. Elle y raconte les coulisses de cette comparution clandestine, mais aussi l’effondrement moral de sa sœur, harcelée en détention.
« Aujourd’hui, Sonia a été emmenée seule au tribunal. Sans la prévenir, ni elle, ni ses avocats, ni sa famille », écrit-elle.
« Mehdi est allé à la prison pour la voir. Elle n’y était pas. Il a attendu son retour. Elle lui a expliqué : elle a été convoquée sans avertissement. »
Mais ce jour-là, ce n’est pas seulement l’absence de procédure qui a frappé. C’est le visage de Sonia. Brisé. Pour la première fois depuis son incarcération, elle a craqué.
« Elle a fondu en larmes. De vrais sanglots qui lui coupaient la voix », confie Ramla Dahmani.
À l’origine de cet effondrement : les violences psychologiques qu’elle subit en prison, depuis qu’une certaine Wahiba – une ancienne codétenue récemment promue cheffe de cellule – a été placée avec elle. Cette femme, condamnée à treize ans de prison pour des affaires graves (prostitution, traite d’êtres humains, exploitation d’une femme enceinte), est décrite comme instable, violente, sujette à des traitements psychiatriques lourds. Et désormais… toute-puissante.
Chaque jour, raconte Ramla, une colonelle du nom de Najoua passe devant la cellule pour s’adresser à Wahiba :
« Wahiba, tu as besoin de quelque chose ? Tu me demandes. Tu veux des cigarettes ? Je suis là pour toi. »
Résultat : Wahiba règne par la terreur. Elle vole les affaires de Sonia, l’isole des autres détenues, qui n’osent plus l’aider. Elle multiplie les dénonciations mensongères, cherchant à lui faire porter de nouveaux torts. Un exemple ? Sonia, un jour, plaisante avec une codétenue en lui disant qu’il lui faudrait un cahier pour noter toutes les accusations dont cette dernière fait l'objet. Wahiba s’empresse de signaler que Sonia cache un carnet pour espionner la prison.
« Chaque jour, elle invente. Chaque jour, elle cherche à lui coller une nouvelle accusation », affirme Ramla Dahmani.
Sonia vit dans la peur. Pour la première fois, elle l’a exprimé clairement : « Aidez-moi. Prévenez l’opinion. Portez plainte. J’ai peur pour mon intégrité physique. »
Ironie tragique : malgré le harcèlement, Sonia continue à partager ses repas avec Wahiba, faute de couffin personnel. Mais un jour, poussée à bout, elle prononce à haute voix une prière : « que Dieu se venge de quiconque partage son pain et son eau tout en lui faisant du mal ». Depuis, Wahiba refuse de manger avec elle. Un aveu de culpabilité, suggère Ramla.
La famille a décidé d’agir. Mehdi, proche de Sonia, a rencontré la responsable de la communication avec le citoyen au sein de l’administration pénitentiaire. Il lui a tout raconté. Elle a aussitôt transmis les faits à la directrice de la prison, Malek Dallaï, qui aurait promis d’entendre Sonia rapidement.
« Demain, quand les avocats la verront, nous saurons. Si Wahiba est transférée, cela prouvera que la directrice ignorait la situation. Sinon… », écrit Ramla.
Mais ce soir-là, dans sa publication, elle livre surtout un cri du cœur. Celui d’une femme à bout. « Je suis au bord. Au bord de tout. De la folie. De la colère. De l’épuisement. Et de l’explosion. Mais pas au bord du renoncement. »
Elle conclut avec force : « Sonia ne mérite pas ça. Chaque minute où elle tient est une leçon de courage. Et on ne nous fera pas taire. »
M.B.Z
Vous ne débitez que des idioties, comme d'habitude.
Ca se passe toujours ainsi, en taule !!
Arrêtez donc votre cinéma de mauvais goût et laissez cette dame tranquille !!!!
Avec le temps, elle s'y fera.
Vous êtes aujourd'hui les orphelins de la Tunisie Libre, Rayonnante et Prospère. Vous êtes les enfants de la colonisation que vous aviez applaudie en bons traitres de vos deux mains en 2011.
Vos haines, jalousies et régionalisme, vous ont fait détruire votre pays et ont fait de vous des traitres en puissance.
Avez-vous enfin compris, ou bien voulez-vous d'autres preuves que celles que vous vivez en direct aujourd'hui?
La Tunisie avait été trahie par ses prétendus alliés, et aujourd'hui se sont eux qui vous gouvernent et donnent les ordres pour mettre tous ceux qui les dérangent an taule. Aussi bien les esprits Libres comme Sonia et Saadia, que celles et ceux qui menacent politiquement le monde atlantiste et ses valets européistes, comme la Lionne de Tunisie, Abir Moussi. Ils agissent aussi contre leurs complices d'hier, ces hommes et femmes politiques qu'ils avaient jadis appuyés sous couvert de vos votes et applaudissements de traitres.
Le merdier est gros, et soyez heureux que les marionnettistes sont dans de sales draps aujourd'hui car gênés par le nouvel ordre mondial. Sinon ce serait pire.
C'est peut-être d'ailleurs pour cela que les emprisonnements sont expéditifs et quasiment sans procès. En effet, "ils" n'ont pas le temps de faire les choses dans les formes.
J'ai la conviction que ces architectes vont lâcher, ou mieux encore, vendre, leurs exécutants du jour, comme ils l'ont fait pour ceux d'hier en 2011. C'est que les traitres sont une aubaine extraordinaire pour ceux qui les utilisent car ils sont bêtes comme leurs godasses et n'ont aucun recul sur l'histoire du monde.
QUE LES MEMOIRES DE BOURGUIBA ET DE BEN ALI NE S'ETEIGNENT JAMAIS,
Vous n'êtes pas prêts de revoir leur belle période,
VIVE ABIR MOUSSI, A bas les traitres de TOUT bord,
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya,
Résistant jusqu'à la Victoire et par tous les moyens,
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Ben ali etait loin d etre parfait , et c est bien fait pour sa gueule et la notre
si tu cherches un coupable regarde toi dans le miroir .
le reste du peuple dort mange et essaie de survivre , au moins les pro saddam avait agit toi par lach2t2 tu ne sais que jouir de la carte bleu de ton fils faute d avoir developp2 ton pays pour lui trouv2 un travail en tunisie
Et tu oses..... Tu me donnes des envies malsaines et peu orthodoxes.....
Ya Khawana!
sachant que ce type de torture laisse souvent des séquelles aussi traumatisantes et destructrices qu'une torture physique
mais ils sont pires.
Vous qui ne jurez que par le droit, le devoir...