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Zouhair Maghzaoui : le processus du 25-Juillet n’a pas répondu aux aspirations du peuple en termes de réalisations
24/07/2024 | 14:25
2 min
Zouhair Maghzaoui : le processus du 25-Juillet n’a pas répondu aux aspirations du peuple en termes de réalisations

 

Le secrétaire général du mouvement Echaâb et candidat du parti à la présidentielle, Zouhair Maghzaoui, était, mercredi 24 juillet 2024, sur le plateau de Midi Show, sur Mosaïque FM.

Il a précisé que Echaâb a cru, comme d’autre parties, que le processus du 25-juillet allait être un tournant permettant au pays de mettre en place un État de droit et de répondre aux aspirations des Tunisiens avant de constater que la voie empruntée par le pouvoir n’est pas allée dans ce sens.

« Le peuple demande des réalisations, au lieu de cela le président s’est consacré au volet législatif, ce que nous lui avons fait remarquer. Le pays n’est pas une école de droit, on attend des réformes et un changement concret (…) Il y a eu contradiction entre le discours présidentiel et le travail du gouvernement (…) nous avons bien précisé aussi qu’il ne fallait pas revenir sur les acquis de la révolution en termes de libertés notamment et dans ce sens nous contestons le décret 54 qui est une façon de restreindre la liberté de la presse et des individus » a déclaré le candidat.

Hier, Zouhair Maghzaoui, qui annonçait officiellement sa candidature, a indiqué qu’il était le candidat de tous ceux avec qui il avait milité et de ceux avec qui il a essayé de protéger la révolution tunisienne. Il a, aussi, considéré que les attentes de la jeunesse tunisienne n’ont pas été réalisées après la révolution et que la justice sociale n’a pas été réalisée. Il a évoqué une incapacité à provoquer le changement 

Le candidat a réitéré aujourd’hui son appel à l’instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), à respecter les candidats et à appliquer les principes d’égalité des chances et de neutralité. Il a évoqué le choix de Kaïs Saïed, d’annoncer sa candidature depuis Borj el-Khadhra, estimant que le président pourrait ainsi amalgamer son statut de chef de l’État et celui de candidat, soumis comme ses adversaires aux règles et au contrôle de l’Isie.

 

M.B.Z

 

24/07/2024 | 14:25
2 min
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Commentaires
A4
Quel génie !
a posté le 25-07-2024 à 12:45
Il n'a mis que 3 ans pour comprendre une évidence !!!
3 ans à croire que le "farzazzou" est capable de lui donne du miel ...
Citoyen
Bien sûr que oui
a posté le 25-07-2024 à 00:19
les Nahdhaoui ont disparu de la circulation et les Taboubi ont eu le. Ce ferme , et c'est déjà plus que l'ont espérait
ourwa
Quand les girouettes naviguent au gré des courants...
a posté le 24-07-2024 à 16:24
Les girouettes tournent à tous les vents et il arrive qu'elles tournent vent debout, la mauvaise foi consécutive à des stratégies abjectes et une certaine proximité avec les islamo-fascistes de nahdha, en 2013, semblent ancrer définitivement le mouvement eschcaâb dans sa proximité avec nahdha dans sa course au pouvoir. '? la suite de la décision de faire adhérer le parti au Front populaire ( 2013), Brahmi, son secrétaire général démissionne le 7 juillet 2013 et annonce la création du Courant populaire7 ; il déclare alors que sa décision fait suite à un différend interne sur la relation entre le parti et Ennahdha ( A quel propos exactement?). Brahmi est assassiné devant son domicile le 25 juillet
J'ai écouté Zouhair Maghzaoui ce matin et il m'a semblé l'avoir entendu dire que le " conflit" idéologique entre son parti et nahdha était du à une certaine orientation communiste de son associé nouveau de front populaire; Le parti des travailleurs de Chokri Bel-Aïd ? Corrigez-moi si je me trompe. De toutes façons, depuis quand Eschaâb, nationaliste arabe, nassériste, bâathiste, islamiste notoire, se soucie-t-il vraiment des conditions de travail, salariales et de vie des travailleurs dans la région arabo-islamiste arabe ? Pour quelles raisons précises les députés d'Eschaâb ont rejoint le bloc parlementaire " républicain" dans l'ancienne ARP dominé par le parti Tayar, celui-lâ même dirigé par les époux Abbou, dont Mr Abbou fut ministre durant la Troïka ? Enfin, pourquoi Mghzaoui s'accroche-t-il encore, dans son monologue d'aujourd'hui à son pseudo soutien au 25 juillet malgré ses dire ? Va-t-il répondre à toutes ces interrogations...ou bien va-t-il faire le sourd-muet ?
CITOYEN
MR MAGHZAOUI.
a posté le 24-07-2024 à 14:49
S'il est vrai que le processus du 25 juillet n'a pas réussi, il est non moins vrai que ce n'est pas vous et le mouvement que vous représentez qui feront sortir le pays de l'impasse.