C’est la question que se posent les Tunisiens, tant le pays se morfond dans une attente interminable, épuisante et abrutissante. Mais attendre quoi ? Attendre qui ? Pourquoi faire ? Personne ne peut se hasarder à répondre à ces questions et nul ne prendra le risque d’avancer une date pour la sortie de ce stand-by. Entre-temps, chacun fait à sa guise sans risque sérieux d’être inquiété. On croyait que l’Etat existait en Tunisie depuis suffisamment longtemps pour que certaines règles soient définitivement ancrées dans l’inconscient collectif. Il n’en est rien visiblement.
Au niveau gouvernemental par exemple, depuis l’éclatement de l’affaire de conflit d’intérêts touchant le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh tout est bloqué. Les quelques réunions ministérielles pour apporter le soutien des ministres à leur patron ne peuvent à elles seules masquer leur gêne et leur désarroi.
De son côté, Elyes Fakhfakh semble décidé à ne pas démissionner. Pourtant, des dirigeants, dans d’autres pays, ont rendu leurs tabliers pour moins que cela. Mais eux, ils sont de vrais dirigeants qui ne se sont pas trouvés parachutés à leurs postes par un pur hasard. Fakhfakh, lui, sait qu’il perdra tout s’il démissionne. Il perdra autant s’il est contraint de démissionner. Mais en attendant, il fera tout pour retarder l’échéance ou, tout peut arriver, inverser la tendance et orienter le cours des enquêtes. On cherchera peut-être des explications rocambolesques à une loi pourtant claire et limpide. On trouvera peut-être un Bad-boy qui portera l’affaire seul pour blanchir le chef du gouvernement. On fera peut-être languir le processus juridique tout en banalisant les résultats des autres commissions jouant ainsi sur la mémoire de poisson rouge chez une frange de Tunisiens.
Dans l’attente, Fakhfakh n’est plus capable, dans les faits, de gouverner. Il a perdu tout ascendant nécessaire sur ses ministres et ses collaborateurs. Il a perdu sa légitimité aux yeux de beaucoup de ses concitoyens. Il ne sera plus que l’ombre de lui-même et fera toutes les concessions nécessaires pour garder son poste. Le grand gagnant de cette situation est bien entendu le parti islamiste Ennahdha et son président Rached Ghannouchi qui, trouvant une situation plus avantageuse pour eux, ont curieusement arrêté, pendant deux semaines, de revendiquer l’élargissement de la coalition gouvernementale.
Bizarrement, le président de la République Kaïs Saïed ne fait rien, ou très peu, pour débloquer cette situation, bousculer cette torpeur générale et remettre en marche un pays en léthargie. Il s’est contenté jusque-là de se réunir avec Fakhfakh et Ghannouchi pour leur demander plus de célérité dans la gestion de la crise du pays, tout en prenant la précaution de préciser, à travers son frère comme c’est souvent le cas, que le choix de l’actuel chef de gouvernement reposait uniquement sur sa capacité de former un gouvernement sans plus.
Le président de la République cherche-t-il à assurer ses arrières ou marque-t-il ses distances avec le chef de gouvernement en prévision de son départ imminent ?
Comme à son habitude, le président de la République se mure dans un silence lourd et fait perdurer le suspens. Des bruits courent cependant que la querelle des prétendants fait déjà rage dans les coulisses de Carthage et de la Kasbah. Il s’agirait d’une âpre compétition entre trois concurrents dont deux femmes. Les noms les plus cités sont ceux de la cheffe du cabinet présidentiel, de la ministre de la Justice et du ministre d’Etat de la Fonction publique et de la Lutte contre la corruption. Mais le président de la République n’a pas intérêt à laisser trainer les choses pour ne pas perdre la main face au président du Parlement qui se tient à l’affût pour saisir la moindre occasion afin d’asseoir encore plus sa mainmise sur le pays.
Il attend patiemment que la situation explosive du pays
atteigne un stade avancée d'auto-destruction, pour pouvoir
bien placé son péché mignon qui lui tient tant à coeur, à
savoir son parlement tribal.
Après tout, c'est bien nous qui avions choisi de mettre au
sommet du pays, une bande de dégénérés d'un autre âge.
Y-a-t'il un TABLEAU DE BORD à bord ?
C'est simple, parce que la majorité de ce peuple est composée de vendus, de traitres, d'ignares, de nonchalants et surtout d'individus qui n'ont de notre TUNISIANITE que les papiers : Extrait de naissance + CIN + Passeport, à part ça, il n'appartiennent pas à ce pays.
Posez plutôt la bonne question : Pourquoi Ghanouchi et sa secte sont les commandants à bord ?
Vu que la question : Y a-t-il un commandant à bord ? Banalise la réponse, vu que :
-Le président : MGAYEL (Couscous et melon)
-Le CDG : MKATTIF (Il ne peut plus bouger)
-Ghannouchi + la Secte : Gouvernent avec leur Conseil "Choura & Ghoura"
Donc, Y a-t-il un commandant à bord ? OUI et vous savez qui est.
Une 3e république avec un seul commandant s'impose. Dans le cas contraire, le pays ne sortira pas la tête de l'eau.
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Le bateau avait chaviré depuis plus 10 ans.
Allah yarhmou
Cet avion s'est crashé depuis des années et dans ses soutes
, notre économie et notre souveraineté avec lui !
Notre compagnie aérienne nationale Tunisair , autrefois fierté et fleuron , est elle même devenue " une épave " !
Tout ça à cause d'une constitution autobloquante , d'un système politique ingérable , et d'un personnel politique d'une incompétence notoire du sommet à la base !