Aucun cas de variole du singe (Monkeypox) n’a été enregistré en Tunisie pour le moment, a annoncé, jeudi 26 mai 2022, le ministère de la Santé dans un communiqué. 

Le département a, cependant, appelé les citoyens venus de pays où la maladie s’est déclarée de prendre contact avec leurs médecins traitants ou un centre de soins en cas d’apparition de symptômes ; éruptions cutanées, entre autres.  

Le ministère a tenu à rassurer les citoyens expliquant que cette maladie n’était pas dangereuse et que ses symptômes – légers – s’estampaient rapidement.  

Les cas enregistrés dans différents pays européens ont été infectés par la souche la moins grave de la maladie – la souche ouest-africaine –, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). 

La variole du singe a été détectée pour la première fois dans les années 1950 lorsque deux épidémies se sont produites dans des colonies de singes utilisés à des fins de recherche. Le premier cas humain a été signalé en 1970 en République démocratique du Congo. 

Elle est généralement bénigne. Il existe deux souches principales : la souche du Congo, qui est plus grave – jusqu'à 10 % de mortalité –, et la souche ouest-africaine, dont le taux de létalité est d'environ 1 %. 

Les personnes contaminées souffrent, souvent, de fièvre, mal de tête, douleurs musculaires, mal de dos, ganglions lymphatiques enflés, frissons et fatigue. Des éruptions cutanées peuvent survenir, souvent sur le visage, et se répandre à d'autres parties du corps, dont les parties génitales.

N.J.