Abir Moussi porte aujourd’hui au Parlement un casque de motard pour discuter de la nécessité de l’installation de la cour constitutionnelle.
Dans l’intérêt de qui ? Le sien pardi ! C’est, dit-elle, pour se protéger d’une supposée tentative d’assassinat fictive avec laquelle elle essaye de se donner de la consistance en se comparant à Chokri Belaïd, Mohamed Brahmi ou Lotfi Nagdh.
Un bel hommage aux Daft Punk qui ont tiré leur révérence en février 2021 après 28 années de bonne et loyale musique. Eux, au moins, nous faisaient vibrer. Le cirque de Abir Moussi, en revanche, nous fait perdre tout espoir en un avenir meilleur sous nos cieux…
Dans cette même réalité - sans retouches et sans caricatures - une force supérieure nous a visiblement demandé d’écrire 100 fois « Toutes mes condoléances. Paix à son âme ». Le Destin - vous pourrez aussi l’appeler la Nature, le Karma ou Dieu pour les plus croyants – très taquin et toujours aussi ironique – aurait tout aussi bien pu le faire. C’est pourtant ce que nous sommes en train de faire tous les jours, parfois plusieurs fois par jour ces dernières semaines.
Près de 2000 Tunisiens sont décédés ces derniers 30 jours à cause du Covid-19. Chacun de nous en connait au moins une personne, pour les plus chanceux, ou plusieurs pour d’autres. Nous avons tous perdu un père ou une mère, un frère ou une sœur, un ami, une cousine, un collègue ou une voisine. Paix à leurs âmes. Toutes mes condoléances.
Sont-ils tous morts du Covid ? Sans doute. Mais ont-ils été tués par l’incompétence ? Certains d’entre eux le sont aussi. Pendant un an, les autorités sanitaires et politiques nous avaient présenté les mesures de distanciation sociale, le confinement, le port du masque, les règles d’hygiène et d’isolement des cas contaminés ou à risque, comme étant l’unique solution à même de nous sauver la vie. Nous avons changé nos modes de vie, avons gardé nos distances avec nos proches, avons arrêté de travailler, de voyager, de sortir et de vivre. Nous avons fait attention. Nous nous sommes sentis isolés, désorientés, nous avons perdu de l’argent, nous avons dit adieu à des proches, avons déscolarisé nos enfants et avons attendu…
Aujourd’hui, une autre solution existe, celle des vaccins. On nous dit que c’est la seule à même de nous sauver la vie. Nous nous sommes inscrits sur une plateforme de vaccination et avons scrupuleusement suivi les détails donnés par le ministère de la Santé. Un organigramme des priorités nous a été communiqué et expliqué, selon lesquelles les plus vulnérables – personnel soignant et personnes âgées et malades – devaient passer avant les autres. Nous avons compris et avons attendu.
Pendant ce temps-là, nous continuions à perdre nos proches, terrassés par la maladie. Nous continuions à mettre nos vies de côté en attendant de pouvoir reprendre une vie normale.
Et pendant ce temps-là, on apprenait que certains, non-prioritaires, se sont fait vacciner et n’ont, eux, pas attendu. Ce sont ceux-là même qui nous gouvernent et qui fixent les priorités.
Les autorités établissent une organisation et une philosophie qu’ils bafouent à la première occasion. Pour l’intérêt de qui ? Le leur pardi !
Le gouvernement se fait vacciner, une députée se fait vacciner, des doses parviennent en catimini à la présidence et on nous annonce que des responsables ont été vaccinés « pour ne pas gaspiller des doses ». Alors que ce sont les citoyens eux-mêmes que nous gaspillons chaque jour et qui attendent d’être sauvés. Mais ceci est une politique d’Etat… « Faites ce que je dis mais ne faites surtout pas ce que je fais », peu importe les entourloupes honteuses par lesquelles ils essaient de justifier leurs actes…
La même députée qui a fondé sa campagne sur l’accès des citoyens aux soins se fait vacciner en catimini, sans même être inscrite, et prend la place de quelqu’un d’autre. A-t-elle démissionné ? Non, elle est encore en poste et ce scandale sera oublié dans quelques semaines.
Des ministres, membres du gouvernement, du Parlement et des dirigeants politiques ont bénéficié du vaccin en dehors des priorités fixées par les autorités sanitaires. Ont-ils démissionné pour autant ? Ont-ils au moins présenté des excuses au peuple qu’ils ont abusé ? Non, ils sont toujours en poste et ils continueront à nous faire la leçon à la première occasion.
Hichem Mechichi foire totalement la gestion de la crise Covid et la campagne de vaccination. Pour se rattraper, il se place lui-même en juge et partie et crée une commission pour contrôler ce qui a déjà été fait et ce qui n’a pas été fait. Histoire de récolter les lauriers de décisions courageuses qu’il n’a pas prises et de se désengager de ses décisions arbitraires. A-t-il lui-même démissionné ? Non, il est encore en poste et justifie son échec en cumulant les incompétences.
La gestion de la crise sanitaire a été tellement bâclée que les médecins se retrouvent depuis hier contraints de décréter trois jours de grève stricte car ils s’estiment humiliés par les autorités de tutelle. « Nous ne pouvons plus travailler. Nous aussi sommes en train de mourir », ont-ils déclaré. Des médecins qui ont été présentés comme de la chair à canon depuis le début de la pandémie. Le Covid a mis à nu les problématiques du secteur de la santé et l’état des établissements publics. Il a aussi supplanté des problèmes tout aussi graves comme la pénurie de médicaments et l’absence d’un cadre légal protégeant les médecins dans leur exercice.
Mais, les médecins ne sont pas les seuls à être en train de mourir. Livrés à leur sort, les médecins ont décidé de faire de même avec les citoyens qu’ils refusent de vacciner en ce contexte très délicat. L’incompétence de l’Etat se répercute sur nous tous et fait qu’il n’est plus possible de privilégier l’intérêt collectif lorsque sa propre survie devient vitale…
Par son incompétence et par la confiance qu'il a laminée, l’Etat nous a livrés à nous-mêmes. Il a fait en sorte que les médecins refusent de nous vacciner, que les députés portent des casques à l’hémicycle et que le chaos règne en maitre absolu. Toutes mes condoléances…
Abir , on te soutient , tiens bon ton Megaphone nous manque beaucoup.
HIC.
Mettre mon excellent commentaire,d'hier,à la poubelle,dénote d'une grande largesse d'esprit de votre part!Même si n'était pas vous,cela n'a pu se faire sans votre assentiment.
C'est triste pour vous de refuser la critique,une prétendue journaliste libre et électron libre!
Vous auriez fait preuve de courage en publiant mon magnifique commentaire et laisser les lecteurs en juger!
Chère S.T,avez-vous remarqué que nos compatriotes patriotes vous ont dit la chose que moi;bien sur,ils l'ont écrit avec subtilité,et contrairement à moi,avec une forme d'élégance!!
Une dernière chose:l'ascension fulgurante de Abir Moussi est tout simplement le sens de l'histoire;et personne ne peut aller contre le sens de l'histoire.
Je m'engage à ne plus rien dire à propos des "gauchistes" dans vos chroniques.
Et si je dérange votre auguste personne et vous me détestez personnellement,répondez-moi par oui ou par non!!
Votre premier paragraphe n'intéresse personne ne fait rire personne elle est d'une méchanceté gratuite ,je ne lis même pas le reste de la chronique . Allez circuler il n'y a rien à lire
Abir Moussi vous énerve.
Rassurez-vous, vous êtes nombreux dans ce cas.
Et, à part l'assigner à une reproduction ou pale copie du RCD, son parti comme elle font un travail de mise au jour des pratiques et illégalismes des "frères" qui ne manquent ni de complices, ni de coquins capables de reniements et de trahison, ordinaire de leur haïssable destin.
Si vous portiez le fer, avec la même insistance contre ceux qui accomplissent tous les jours les pires méfaits, vous donneriez du poids et de la consistance à vos écrits.
Madame, lorsqu'on croit se situer à hauteur d'editorialiste, il y faut une plume plus légère et le sens de l'exactitude pour lester son dire du poids de la légitimité.
Nul n'est tenu à écrire si haut et si juste. Au moins, chacun est requis d'être authentique.
C'est une ENNEMIE de la Tunisie
elle et l'autre ex-indic Makhlouf même pathologie même nullite agressive combat
Point barre
Si l'argumentation consiste à définir l'autre, pathologiser son attitude, vous êtes le roi de céans.
En la circonstance, vous n'avez pas qualité pour poser un diagnostic de l'état psy d'une personne. Qui plus est, sans avoir le moins du monde ni écouté, ni entretenu la patiente.
Après, la déclarer ennemie, aggrave votre cas.
Vous passez du délire de vous croire capable de définir le profil d'une personne, en somme, prétention et suffisance dégoulinant, vous êtes l'expert.
Je vous le demande.
Expert en quoi ?
Vous concluez par une déclaration d'hostilité sans motif ou argument que celui de votre haute décision.
J'avoue que face à une telle hauteur on ne peut que se rendre.
Vraiment, il vous faudrait consulter. Car, ou bien votre haine nourrit une envie venimeuse qui vous empêche de vous contenir. Ou alors, vous êtes victime de votre propre bêtise qui vous pousse à croire qu'il suffit d'aligner des mots pour se persuader qu'on apporte un plus aux échanges.
Je dois vous avertir qu'on est souvent bien plus inspiré à laisser passer don tour.
Si vous saisissez.
Et voilà le niveau de ceux qui prétendent être plus blanc que blanc. . . alors qu'ils se distinguent par un langage ordurier qui leur est consubstantiel. . .
L'insulte n'est-elle pas l'argument final de celui qui n'a plus rien à dire. . . ?
MPP.
C'EST PAS POSSIBLE !!!!!!
D'un pays qui jadis exportait des médecins et des ingénieurs, nous sommes passé à un pays qui exporte désormais des « musulmans en colère » et des va-nu-pieds qui préfèrent servir de pâté pour poisson plutôt que de rester vivre dans un pays pourtant doté de la « meilleure » constitution du monde, paradis de la « dignité retrouvée ». Le tout en à peine 10 ans, chapeau bas les artistes !
Et lorsque vous confrontez ces criquets pèlerins d'un genre nouveau et les révolutionnaires de la 25ème heure à ce tableau peu reluisant, ils vous répondent en c'?ur, tel un troupeau bêlant, c'est la faute aux « 60 ans de dictature » ! Ha sûr pour ça elle a bon dos cette trépassée sexagénaire, qui même d'outre-tombe continue d'endosser la responsabilité de tous nos maux présents et à venir.
C'est donc elle qui est responsable si, de 2011 à 2013, ils se sont comportés comme des hyènes qui se repaissent de leur proie encore vivante tout en émettant des rires narquois. Fait remarquable, ils ont eux-mêmes fini par convenir qu'ils y étaient allés un peu fort durant de cette première razzia post révolution de la brouette dont le mot d'ordre était « moutou by gaydhoukom ». Ils ont mis leurs agissements sur le compte de « l'inexpérience » et ont opéré un repli stratégique face à cette « génération perdue » encore assez vindicative pour aller leur demander des comptes.
Qu'à cela tienne ! Une élection et une réunion parisienne plus tard, ils faisaient leur retour et cette fois pour de bon, une momie plus vraiment lucide ayant accepter de jouer au paravent pour assurer l'avenir politique du rejeton. Avec le résultat probant que l'on connait. Dès lors, ils ont eu toute la latitude pour rependre et poursuivre leur '?uvre de destruction massive, seul domaine où l'on ne peut objectivement pas remettre leurs compétences en question.
Désormais, et comme le recommandait leur berger en chef, la police et l'armée semblent « garanties », toutes les administrations sont solidement noyautées, les bien mal acquis consolidés, et le maintien et le renouvellement du troupeau assuré par les enfants de la « révolution » bénéficiant de la « culture nouvelle » administrée par des « éducateurs » tellement soucieux du bien être de leurs ouailles qu'ils ont besoin des services d'un « avocat » enragé.
Le chef d'?uvre est bientôt parachevé. Le berger en chef a été nommé président de l'étable des « représentants » du peuple. Il en a fait un lieu formidable où celui qui vous met une gifle vous accuse de violence, celui qui vous tue vous traite de terroriste, celui vous qui spolie vous traite de voleur et celui qui vous ment comme un arracheur de dent vous traite d'affabulateur. De cette logique implacable, découle naturellement le fait que la seule personne qui dénonce toutes les transgressions et autres dépassements de règlements qu'ils ont pourtant eux-mêmes édictés soit considérée comme une fasciste ! Prodigieux !
J'ai toujours pensé que les insultes à l'intelligence avaient une limite et plusieurs fois j'ai cru que nous approchions du fond, je me trompais dans les grandes largeurs, dans un cas comme dans l'autre. Cette « révolution » de la dignité et de la félicité a encore quelques blagues de mauvais goûts à nous sortir de son sac de prestidigitatrice, comme la création de cette fameuse cour constitutionnelle censée régler tous nos problèmes, s'ils la réclament soudainement après avoir tout fait pour empêcher sa création pendant 10 ans, c'est qu'on y est presque !
Ne reste plus qu'un phare, qu'une lueur d'espoir dans ce présent lugubre et ce futur qui prend le visage du néant, c'est la Lionne Abir, seule ou presque contre les hyènes et les chacals réunis pour la destruction du pays. Boycottée pour une obscure histoire de journaliste questionné dans les toilettes, elle maintient le cap et garde la tête haute tandis que les plumeux justiciers à l'indignation à géométrie variable servent la soupe quotidienne à ceux qui les qualifient de média de « la honte » et les accueillent à l'avenue Bourguiba avec des milices aux gueules patibulaires, préfigurant ce qui sera le quotidien du citoyen lambda dès que « ceux qui craignent Dieu » auront fini de mystifier le pays. Que la Force soit avec toi et que Dieu te protège Abir, tu es la seule et la dernière à tenter de préserver ce qui reste de l'honneur de ce pays, et tant que tu poursuis le combat, je reste fier d'être Tunisien.
Hannibal
Le constat et l'acte de décès n'ont pas été rédigés malgré la décomposition évidente du cadavre et l'odeur de putréfaction
Les assassins courent toujours
Pour moi cette crise a révélé:
1- La compétence de nos cadres médicaux , le mesures prises étaient correctes
2- l'égoïsme et l'ignorance de la classe politique qui fait des meetings en pleine crise rassemblant des gens sans protection ni distanciation.
3- la non coordination des mesures avec les moyens: par exemple réduire le temps de travail pour que tout le monde se retrouve dans les transports en public a la même heure était la plus grosse bêtise.
4- les erreurs financières du passé en subventionnant des activités vouées à l'échec
5- l'indiscipline: les gens ne respectent pas les consignes sanitaires et vont jusqu'à s'échanger les masques pour entrer dans les institutions publiques.
6- la malhonnêteté et l'égoïsme de certains qui sont sortis malades dans les rues sachant pertinemment qu'il étaient malades ou ont falsifiés les test pour arriver à leur fins
Quelques exemples des mesures qui auraient pu être mises en places :
1- Augmenter le nombre de bus et permettre aux entreprises et institutions éducatives de décaler les horaires de travail. Réduire les files sur les routes des grandes villes afin de permettre aux gens de se rendre au travail en deux roues et éviter les transports en public
2- sanctionner systématiquement le nom respect des mesures de préventions sanitaires. Les mêmes mesures ont apporté leur fruits dans d'autres pays.
3- restructurer la Steg sonede, Tunisair, banques publiques, .... Et utiliser les fonds pour l'assainissement du transports en public, infrastructure médicale et enseignement.
......
Parce que vous croyez que Abir Moussi manque de consistance ?
Si vous vous comparez à elle, je vous rassure, elle en a beaucoup plus que vous ne croyez. . .et en tout cas plus que vous !
Et c'est vous qui la comparez (innocemment ?) à Belaïd-Brahmi-Nagdh. . .
Je ne pense pas qu'elle cherche elle-même à ressembler à qui que ce soit, j'espère au moins qu'elle ne connaîtra pas leur sort funeste. . .
"Le cirque de Abir Moussi, en revanche, nous fait perdre tout espoir en un avenir meilleur sous nos cieux'?'"
Alors que les lendemains qui chantent sont plus que garantis avec les fascislamistes qui tiennent le pays comme dans un étau. . .
Bravo pour la trouvaille, fruit d'un bel esprit !
MPP.
Navrée pour vous
le seuil des 25000 morts sera selon toute vraisemblance atteint en mars 2022
les responsables doivent être juges car maintenant le pire ne peut être évité ; cette pandémie fera au moins 20000 morts en 10 mois
il faudra alors designer les responsables de ce massacre a grande echelle
ce massacre et l'effondrement de notre système de sante de notre tourisme de notre économie aurait pu aurait du être évite
ce gouvernement et les précédents ne sont pas seulement des cliques de minables cingles a la solde de ces criminels nahdhaouis
ce sont aussi des assassins des destructeurs de familles de projets de vie d'esperances d'annees de labeur des créateurs de misère
Les conséquences de l'irresponsabilité criminelle doivent être clairement dénoncées et mises en avant
expliquées a ce pauvre peuple livre a lui même; une population qui s'agglutine souriante et vivace dans les souks et les transports publics totalement inconsciente livrée a elle même; fataliste indisciplinée égoïste resquilleuse souriante
Innocente, en définitive
Pour l'histoire et pour la Tunisie, il faudra juger
Regardez cette vidéo dans une souk du coude à coude des milliers de personnes.
Et après venez dire que c'est les zmigris qui vous ont ramené le COVID.
MIKOM LILHAH
D'?GUEULASSE
Mais au moins cela peut parer du peu qu'il soit les coups de poings de Makhlouf ou de l'autre " le chauve" et les voyous et délinquants de karama qui ne se saisissent pas avec la pince à feu.
Vive le libre tunisien !
N'est-ce pas toi le chef des bandits ? Le libre tunisien plus digne que vous tous.
Avez-vous dénoncé cette décision qui ne diffère en rien d'une incitation à des criminels à sa solde, à l'agresser et pourquoi pas l'assassiner?
Vous dites:" elle essaye de se donner de la consistance"
Non, vous vous trompez ou vous êtes de mauvaise foi. Abir Moussi a peur pour sa vie, et comme tout humain se sentant menacé, elle a recours à tous les moyens à sa portée pour se protéger.
Il n'y a rien de caricatural dans la scène, c'est simplement triste et désolant de voir une députée élue, entrant à son lieu de travail avec la peur au ventre.