La situation hydrique en Tunisie demeure préoccupante et ne cesse de s’aggraver malgré les récentes précipitations et inondations. Ainsi et selon un rapport de l’Observatoire national de l'agriculture (Onagri) daté du 4 novembre 2024, le taux de remplissage des barrages s’est situé à 20,5%, alors qu’il était remonté à 23,3%, il y a environ deux mois.
Il faut dire qu’avec les récentes pluies, le taux de remplissage est en dent de scie remontant un peu puis redescendant. Mais, concrètement, aucune amélioration notable n’ayant été constatée. D’ailleurs, un climatologue avait expliqué récemment que vu les changements climatiques, les zones de précipitations en Tunisie avaient changé plus au sud que d'habitude. Or, la majorité et les plus importants des barrages se situent au nord du pays, ce qui explique l’actuel taux de remplissage.
Ainsi, le taux de remplissage des barrages les plus importants est resté pratiquement le même qu'il y a un mois repassant sous la barre des 50%. Il oscille actuellement entre 7% à 43% (au lieu de 3% à 54% il y a quelques semaines).
Les réserves d’eau dans les barrages tunisiens sont en baisse de 116 millions de m3 (-61,05%) par rapport à la moyenne saisonnière de la période, ayant atteint 73,98 millions de m3 contre 189,97 millions de m3.
Par rapport à la moyenne des trois dernières années, les réserves d’eau sont en diminution de 147,95 millions de m3 (-23,47%). Elles se situent à 482,21 millions de m3 contre 630,17 millions de m3 la moyenne des trois années.
I.N.
Usage domestique et industriel : Environ 20% de l'eau de barrage est réservée aux usages ménagers, industriels et municipaux. L'eau potable pour les ménages est prioritaire dans cette allocation, notamment en période de sécheresse.
En Tunisie, l'irrigation goutte à goutte est devenue de plus en plus courante, surtout dans les régions arides et semi-arides où l'eau est limitée. Environ 50 à 60 % des superficies irriguées utilisent des systèmes d'irrigation goutte à goutte. Ce type d'irrigation est privilégié pour son efficacité en matière de consommation d'eau, car il permet de réduire les pertes dues à l'évaporation et au ruissellement.
Pour les autres systèmes d'irrigation :
Aspersion : Utilisée sur environ 20% des terres irriguées, particulièrement pour les cultures maraîchères et dans les périmètres irrigués modernes.
Irrigation de surface (gravitaire) : Bien qu'elle consomme plus d'eau et soit moins efficace, elle est toujours utilisée sur environ 20 à 30 % des surfaces, surtout dans les petites exploitations où les coûts d'installation des systèmes modernes sont plus élevés.
Si non pour les pourcentages je laisse le soin à d'autres lecteurs pour juger de votre niveau de compréhension.
Assalamo ala sadati awliya-ollah
Il n'y a pas d'eau, sauf dans les rues inondées les jours de pluie, et la piscine.
Bravo Robocop, une belle réussite de plus!
