L’un des leaders du courant salafiste jihadiste, Bilal Chaouachi, a confirmé, dans une déclaration au journal électronique Assabah News, l'information publiée par le journal "Ekher Khabar" ce mardi 23 juillet 2013. Ladite information concerne sa nomination à la direction régionale de l’éducation secondaire à Tunis.

Cette nomination, qui entre dans le cadre de l’amnistie générale, est effective depuis avril dernier, a-t-il spécifié.
Bilal Chaouachi a souligné son droit à bénéficier de l’amnistie générale comme tous les autres Tunisiens, notant que malgré sa nomination, le gouvernement ne le traite pas équitablement car normalement il devait être nommé en tant que professeur au secondaire mais il a été affecté à un poste administratif sous prétexte qu’il n’y a plus de poste vacant pour l’enseignement, a-t-il affirmé à la même source. Il a noté que jusqu’à maintenant il n’a perçu aucun salaire pour son travail.

«L’amnistie générale ou ma nomination à un poste public ne pourront pas compenser mes droits dont j’ai été privé sous le régime de Ben Ali», a-t-il affirmé, notant que «tous ses camarades ont obtenu leurs diplômes et ont travaillé depuis 2010 et 2012 alors que lui, il a perdu 3 ans de sa vie en prison accusé d’organisation de réunions non autorisées».