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Trois démissions du Conseil des analyses économiques sur fond de l'affaire de plagiat
29/02/2016 | 20:00
1 min
Trois démissions du Conseil des analyses économiques sur fond de l'affaire de plagiat

 

Les trois experts économiques et professeurs universitaires, Sami Mouley, Sofiène Ghali et Moez Laâbidi viennent de signifier leur démission du Conseil des analyses économiques, relevant de la présidence du gouvernement, d’après des sources concordantes proches dudit conseil, contactées par Business News.

 

Ces démissions surviennent sur fond de la publication de l’annexe complémentaire à la matrice du programme national des réformes majeures plagiée sur une étude réalisée par la BAD et relative au royaume du Maroc.

 

Taoufik Rajhi, président du Conseil avait démenti ces informations, affirmant que « ce  genre de rapport comporte des propositions et des termes utilisés au niveau international ».

 

I.L.

29/02/2016 | 20:00
1 min
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Commentaires (11)

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Nepenthes
| 01-03-2016 17:32
Vous avez saisi la raison d'être de mon pseudo, parfaitement mégalomane mais assez difficile à discerner.

Mansour Lahyani
| 01-03-2016 14:43
Bravo, bien vu et très bien dit ! Avez-vous entendu parler de la démission de ce M. Tawfiq Rajhi ? Non ? Bonne réponse : il s'est bien gardé, lui, d'avoir cette réaction d'honneur !!
Sincère salutations, et meilleurs v'ux de succès pour votre projet utilement et gaillardement insectivore!

Bahloul
| 01-03-2016 14:17
Je vous invite à méditer l'intitulé d'un livre qui se trouve sur rayons de certaines librairies de la place: "La pauvreté de la pensée économique".

3ABROUD
| 01-03-2016 10:14
Le plagiat est juridiquement punissable, dan les pays qui ont signé la Convention de l'UNESCO sur la Propriété Intellectuelle. Dans le cas présent, le même auteur se reprend, puisqu'il a vendu sa marchandise deux fois ! Il a profité du "copier coller" pour rafler des pognons. Cependant, le deuxième commanditaire (la Présidence du Gouvernement tunisien) peut porter plainte. Mais puisque chez nous les choses se passent à l'amiable qui rime avec chiffres arables, il ne peut que le défendre et calfeutrer le poisson dans de la farine ! Ils sont, tous les deux experts de la BAD. L'affaire du plagiat est d'importance capitale vue qu'il touche à l'honnêteté scientifique, chose que doit respecter tout homme intègre de science . Mais comme notre Présidence du Gouvernement a esquivé un colloque international sur la corruption et ne veut/peut pas mettre fin à ce fléau (Akermi, Toubib,...), il n'est pas étonnant de voir nos plans de sauvetage économique entachés de bavures scientifiques, cette fois. Les universitaires intègres n'acceptent pas ces bêtises. Ils sont payés pour apprendre à leurs élèves (!) les notions de recherche scientifique et sa déontologie, à commencer par la lutte contre la tricherie qui peut aller jusqu'à la corruption.

Tunisienne
| 01-03-2016 10:05
Est-ce qu'il serait par exemple plus tolérable de faire du plagiat en Gestion ? Parce que c'est peut-être une "non-discipline" ? Le plagiat est le plagiat !

Madame ou Monsieur, tous vos propos sont mépris et irrespect, y compris ce que vous dites des personnes que vous citez et que vous n'avez pourtant pas besoin de citer nommément !
Je vous invite à un plus de retenue et de délicatesse !
Salutations

Nephentes
| 01-03-2016 09:03
Minables et faussaires à tous les étages.

Qui peut désormais valider l'expertise de tel ou tel consultant ou universitaire tellement il y a nivellement et confusion ?

Par contre , à l'étranger, et notamment au niveau des organisations supranationales, on est parfaitement capable d'identifier le faussaire de l'expert véritable.

Et de se gausser de la bêtise et de la goujaterie érigés en culture nationale.

Tunisienne
| 01-03-2016 08:34
Sur fond d'opportunisme indéfectible...
Et avec un art consommé de s'attirer les bonnes grâces des partis politiques dominants, mais juste ce qu'il faut et toujours sans trop se mouiller...
Et je te mets dans telle Commission, et tu me mets dans telle Instance, et je te mets sur telle étude... Et nous nous renvoyons éternellement la balle... Et on tourne en rond, dans un éternel recommencement...
La grande laissée-pour-compte dans tout ça, c'est bien évidemment l'économie, qui va de médiocrité en médiocrité...

Pour revenir à ce fameux "Conseil des Analyses économiques", on se serait attendu à ce que ce soit celui/ ceux sur qui pèsent des présomptions de plagiat (et même si c'est de l'auto-plagiat) qui démissionne(ent). Mais comme ça fait un bon bout de temps que le monde tourne à l'envers par ici, plus rien ne peut étonner!

université after révolution
| 01-03-2016 04:21
Ces experts soit disant et professeurs encadrent à la fac les docteurs heures ment en économie pas en gestion et luttent normalement la plagiat ..sauf que ils font plagiat dans leurs études nationales ...quel audace ce hatem talah et Rajhi taoufik...allah yarhem weldikkk ya ben ali. ..et ESC publie qu'elle est première en tunisie et en Afrique en recherche grâce aux publications de hatem salah ..ya gassas ya wkhayy..hatem salah..plagiat ...meitkoulechhh bien classé sinon ESC classe première au niveau national fel plagiat..ziddhaaa...gelleli.. naoui..abououbb nadia....chichtI. .etc

Citoyen
| 29-02-2016 23:30
Il faut vérifier ce que perçoivent comme salaires et indemnités ces analystes pour copier des rapports et les refiler à Monsieur ESSID

JC
| 29-02-2016 22:17
Le communiqué de deux membres démissionnaires/
Tunis le 29 février 2016Lettre de démission du Conseil des Analyses EconomiquesDans le cadre du programme national des réformes majeures (PNRM), nous avons étésollicités par le Conseil des Analyses Economiques (CAE) pour contribuer à un projet dematrice de réformes, et ce en collaboration avec l'administration et d'autres acteursinstitutionnels. Nous étions fiers et honorés de servir bénévolement notre pays dans cettepériode difficile. Mais la première version du programme en question, remise à la presse, a comporté uneannexe supplémentaire (9 pages sur 59) qui a provoqué une vive controverse, amplifiée parcertaines motivations partisanes et syndicales, exploitant la méconnaissance du grand publicdes formules de collaboration des consultants avec les instances internationales. En effet, l'auteur de cette annexe, notre collègue cité dans plusieurs mises au point livrées à lapresse par le président du CAE, a semble-t-il, puisé dans son expertise antérieure, réaliséeauprès de la BAD pour le compte du Maroc. Les faits vérifiés relèvent d'une maladresse qui a affecté la crédibilité du CAE. En raison du doute qui plane aujourd'hui sur la crédibilité du CAE, nous avons le regret devous informer que nous ne saurons continuer à travailler au sein de cette structure dans unetelle ambiance.Soucieux de préserver la déontologie scientifique, et de défendre l'éthique et l'honnêtetéintellectuelle, nous proclamons notre démission du CAE et en informons son Président. Signée, Professeur Sofiane Ghali,
Professeur Moez Labidi