L'Union générale tunisienne du travail (UGTT) a commémoré, vendredi 5 août 2022, les événements du 5 août 1947, une grève générale tenue à Sfax sous le protectorat français et qui a fait un lourd bilan de 26 morts et plusieurs dizaines de blessés. Une occasion pour le secrétaire général Noureddine Taboubi pour livrer plusieurs messages politiques.
M. Taboubi a ainsi affirmé que le pays est dans un croisement de chemins et vit une situation difficile, mais que l’organisation croit au potentiel du pays, à condition de s’éloigner des conflits idéologiques et de la haine. Et de souligner la nécessité d’avoir une justice indépendante.
« Aujourd’hui, le cerveau politique doit unir tout le monde autour d’un projet national qui permet de sortir de cette impasse, car quel que soit le génie d’un leader politique et sa volonté, il ne peut œuvrer seul vu les complications actuelles et les changements mondiaux », a-t-il martelé.
Et d’ajouter : « Le référendum est fini. Certains sont sortis pour dire que le compte est bon, d’autres pour dire l’inverse. Des recours ont été soumis au Tribunal administratif et aujourd’hui nous devons avancer. Si nous faisons du surplace, nous serons frappés par une grande calamité. Ceci est le silence qui précédé la tempête. Si le peuple perd confiance dans le pays, ça sera un très grand problème et le résultat du référendum qu’il soit « oui » ou « non » ne va résoudre le problème ! ».
Pour célébrer comme il se doit cet événement, la centrale syndicale avait organisé une marche menée par son secrétaire général Noureddine Taboubi et en présence de l’ancien secrétaire général Houcine Abassi, de membres du bureau exécutif national et du bureau exécutif régional de Sfax ainsi que de cadres de l’organisation. Le cortège s’est rendu au cimetière pour déposer une gerbe de fleurs au pied du mémorial des martyrs et réciter la Fatiha.
Pendant la marche, plusieurs slogans ont été scandés pour dénoncer la baisse du pouvoir d’achat et l’ingérence extérieure notamment : « L’augmentation du salaire est un droit et un devoir et non pas une faveur », « Nous tenons à concrétiser les revendications des travailleurs », « Oh gouvernement, c’est la honte, les prix ont flambé ! », « Avec mon âme et mon sang, je me sacrifie pour toi UGTT », « Vive l’UGTT en suivant le parcours de Hached », « Fidèles, fidèles au militantisme des martyrs ».
D’autre ce sont attaqués à l’ingérence extérieure : « Ni partenariat, ni dépendance, nous sommes les propriétaires de la maison », « La Tunisie libre, les Américains dehors » ou « La Tunisie arabe, non à la normalisation avec le sionisme ! ».
En outre, les participants ont entonné l’hymne du syndicat.
I.N
Il suffit juste d'annihiler les milices de nahdha qui pour de l'argent tue sur tout ce qui bouge.
D'ailleurs le clan des traîtres venu de Londres s'en est servi de ce genre de hors la loi et délinquants pour influencer et apeurer les gens au cours de l'année 2011 sans parler des sabotages et des partis pris en vue d'instaurer le régionalisme qui est la base du banditisme de nahdha inculqué lors de leurs réunions organisées à Hammamet lors troïka.
Et, c'est Taboubi.
Grand syndicaliste et stratège hors-pair, au point de faire des jaloux même chez les "frères".
Lorsqu'on se targue de représenter les travailleurs, il faut au moins rester modeste et fixé à sa tâche.
Pas plus que d'autres, vous ne me semblez avoir l'étoffe de l'homme de la situation.
Ghannouchi s'est vu en empereur, monarque absolu dans son fief, et chef suprême de toutes les institutions.
Il confondait son officine avec l'Etat, ordonnait et se faisait obéir par les pleutres et les vendus qui parlent démocratie sans avoir conscience de leurs contradictions, et le voici en homme de rien déchu par nombre des siens, et reclus dans son antre avec le dernier quarteron d'irrédentistes qui savent avoir plus à perdre à le perdre, qu'à y gagner.
Monsieur Taboubi, vous perdez le peu de lustre gagné à la loterie du hasard.
Hached doit se dire (enfin, on peut y croire) que le destin peut vous jouer des tours, rencontrer vos assassins pressés de vous raccourcir, et laisser derrière vous une '?uvre confiée à qui ne peut en prendre soin.
J'ai de la peine pour Hached.
De la compassion pour les laborieux. Même de la fraternité.
Ya Taboubi fik la Tunisie ne supporte plus