
La députée et membre du bureau de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), Syrine Mrabet, a réagi, mercredi 22 janvier 2025, à une initiative parlementaire appelant à l'ouverture d’un dialogue national et à la libération des prisonniers d’opinion.
Lors de son intervention au micro de Zina Zidi dans l'émission Studio Al Watania sur la Radio nationale, l’élue a déclaré qu’elle n’était pas informée de cette initiative et qu’elle l’avait apprise par les réseaux sociaux, comme la plupart des Tunisiens.
En réponse à une question de l’animatrice, elle a martelé : « Pas de discussion, pas de dialogue, et pas d’unité nationale avec ceux qui ont affamé le peuple, ceux qui ont volé le peuple, ceux qui ont pillé le peuple, ceux qui ont méprisé le peuple, et ceux qui sont responsables de cet héritage qui a laissé le pays dans cette situation ! ». Selon elle, le seul « responsable et garant de l’unité nationale est le président de la République. C’est lui qui a appelé à cela et qui connaît les parties qui doivent y être intégrées ».
Concernant les appels à la libération des prisonniers d’opinion, Mme Mrabet a estimé que « cela constitue une violation flagrante du travail de la justice et du principe d’indépendance de la justice ». Elle a expliqué : « Actuellement, des affaires sont en cours, alors sur quelles bases ces appels à la libération des prisonniers ont-ils été formulés ? ».
Syrine Mrabet a également affirmé que cette initiative ne représente pas l’ensemble des élus du parlement, mais uniquement ses signataires. Elle a ajouté que le député Yassine Mami, l’un des signataires, a désavoué cette initiative, affirmant que certains points avaient été ajoutés ultérieurement sans son approbation.
Le 20 janvier 2025, onze députés avaient lancé une initiative appelant à l'ouverture d’un dialogue national et à la libération des prisonniers d’opinion. Ils avaient également exigé l’accélération du traitement des affaires impliquant des politiciens et le respect de la présomption d’innocence. Les signataires de cette initiative sont : Thabet El Abed, Mohamed Ali, Hamdi Ben Salah, Taher Mansour, Chokri Bahri, Hela Jaballah, Yassine Mami, Messaoud Grira, Mohamed Chalghouf, Ridha Dallaï et Abderrazek Aouidet.
I.N.
Marnoughya que selon leur comportement non rien de relation avec la criminalité toute simplement leurs familles sont des pauvres leurs revenues ne les permet pas d'engager un avocat pour la défense .
- la dictature n'a pas d'amis, elle a besoin de fabriquer des traîtres même parmi ses porteurs de couffins et ses opportunistes...
- Vous êtes une honte pour le parlement, pour la Tunisie, pour votre famille et pour vos enfants en prétendant implicitement qu'il n'y a pas des prisonniers politiques ou des prisonniers d'opinion en Tunisie
Donc si tu parles d'indépendance de justice mr ks va se fâcher! Et tu risques mme des soucis! Tu dois lui envoyer une lettre pour s'excuser.
Il est amusant de constater que les poiliticiens en échec ont toujours un "héritage" pour expliquer leur vacuité.
Un héritage qui remonte à dix, vingt, cinquante ans, parfois plus!
Mdr...
No comment
En attendant cette justice qui met des gens en prison parce qu'il s'est opposé à votre président ou a écrit des choses qui lui déplaisent comme heyla lebled, cette justice là ne peut pas être indépendante. Surtout que les juges sont systématiquement mutes quand ils ne prononcent pas de jugement en votre faveur.
Je vous promets une chose madame la députée, je veillerai personnellement à ce que vous ayez un procès juste
En réalité, il semble que le sens dépende davantage du locuteur, de celui qui déploie un discours entendu et compris en relation avec sa place, son titre ou sa classe.
Selon votre statut, votre position sociale, votre propos aura ou non un certain échos, poids, force et signification pour la société telle qu'elle se regarde en miroir.....
Sans doute, un député ou un groupe de "personnalités" auront pour eux la puissance de leur position pour donner le sens.
Et comme les humains n'ont que les mots pour le dire,pour nommer le réel, nous serions bien avertis d'y prêter toute l'attention sous peine de nous laisser emporter dans ce qui ressemble plus à du délire qu'à un discours, une prose rationnelle.
Mais, on ne nous apprend pas à nous méfier de tout....

