Insuline, cortisone, rituximab, vaccins... A quand un fonds mondial de solidarité qui permettrait à tous les pays d'en disposer gratiutement?
Pour une fois l'ONU serait utile à quelque chose.
La ministre de la Santé par-intérim, Sonia Ben Cheikh, a révélé que 20 médicaments sont actuellement manquants dans les pharmacies et a souligné qu’en début de l'année, il y avait une pénurie conjoncturelle de plus de 300 médicaments.
« Actuellement, il y a un réel manque de corticoïdes par voie orale. Il n’y a que trois pays dans le monde qui fabriquent les corticoïdes. La pénurie des médicaments n’est donc pas spécifique. En France par exemple, il y a actuellement une pénurie de 250 ou 300 médicaments. En Jordanie, il y a 170 médicaments manquants », a-t-elle aussi indiqué dans une déclaration téléphonique accordée jeudi 24 octobre 2019 à Shems FM.
La ministre n’a cependant pas mentionné la liste exacte des 20 médicaments manquants en question, étant donné que celle-ci varie selon les stocks internes des hôpitaux et des officines.
Toutefois, l’Association tunisienne de prévention positive (ATP+) a indiqué dans un communiqué rendu public récemment qu’il y a actuellement une rupture de stock répétitive des antirétroviraux dans le pays.
« Ces ruptures ont concerné notamment l’Epivir sirop pour les enfants et au mois d’août, le Raltégravir comprimés pour adultes. La réponse est toujours la même depuis quelques années : « retard de livraison de la commande par le fournisseur », lit-on dans le communiqué.
L’ATP+ a également affirmé qu’une fillette de 7 ans est décédée le 11 octobre courant à cause des ruptures de stock répétitives et aux changements des rétroviraux par les infectiologues.
Malheureusement, le manque des médicaments dans les hôpitaux et les pharmacies ne cesse de susciter l’indignation des médecins et des familles des patients. A titre d’exemple, Dr. Nadia Barakett, médecin en service de cardiologie à l’hôpital Mohamed Taher Maâmouri, à Nabeul, avait révélé en juillet dernier qu’un patient, âgé de 40 ans, souffrant de problèmes cardiaques, avait été victime d’un AVC à cause de la rupture du "Sintrom", un anticoagulant de la famille des antivitamines K (AVK).
« J’ai appelé le ministère puis la pharmacie centrale. La discussion qui s'est tenue se résume à : « Et alors, ça arrive ! » », avait-t-elle alors écrit sur son compte Facebook.
E.B.A.
La ministre de la Santé par-intérim, Sonia Ben Cheikh, a révélé que 20 médicaments sont actuellement manquants dans les pharmacies et a souligné qu’en début de l'année, il y avait une pénurie conjoncturelle de plus de 300 médicaments.
« Actuellement, il y a un réel manque de corticoïdes par voie orale. Il n’y a que trois pays dans le monde qui fabriquent les corticoïdes. La pénurie des médicaments n’est donc pas spécifique. En France par exemple, il y a actuellement une pénurie de 250 ou 300 médicaments. En Jordanie, il y a 170 médicaments manquants », a-t-elle aussi indiqué dans une déclaration téléphonique accordée jeudi 24 octobre 2019 à Shems FM.
La ministre n’a cependant pas mentionné la liste exacte des 20 médicaments manquants en question, étant donné que celle-ci varie selon les stocks internes des hôpitaux et des officines.
Toutefois, l’Association tunisienne de prévention positive (ATP+) a indiqué dans un communiqué rendu public récemment qu’il y a actuellement une rupture de stock répétitive des antirétroviraux dans le pays.
« Ces ruptures ont concerné notamment l’Epivir sirop pour les enfants et au mois d’août, le Raltégravir comprimés pour adultes. La réponse est toujours la même depuis quelques années : « retard de livraison de la commande par le fournisseur », lit-on dans le communiqué.
L’ATP+ a également affirmé qu’une fillette de 7 ans est décédée le 11 octobre courant à cause des ruptures de stock répétitives et aux changements des rétroviraux par les infectiologues.
Malheureusement, le manque des médicaments dans les hôpitaux et les pharmacies ne cesse de susciter l’indignation des médecins et des familles des patients. A titre d’exemple, Dr. Nadia Barakett, médecin en service de cardiologie à l’hôpital Mohamed Taher Maâmouri, à Nabeul, avait révélé en juillet dernier qu’un patient, âgé de 40 ans, souffrant de problèmes cardiaques, avait été victime d’un AVC à cause de la rupture du "Sintrom", un anticoagulant de la famille des antivitamines K (AVK).
« J’ai appelé le ministère puis la pharmacie centrale. La discussion qui s'est tenue se résume à : « Et alors, ça arrive ! » », avait-t-elle alors écrit sur son compte Facebook.
E.B.A.