Le porte-parole du mouvement Ennahdha, Imed Khmiri, s’est payé la tête des activistes ayant appelé à un sit-in Errahil 2.
« Sit-in Errahil, des châteaux en Espagne », a-t-il écrit sur sa page Facebook, lundi 1er juin, qualifiant ainsi le rassemblement prévu devant le Parlement de rêve impossible.
Suivant les restrictions de rassemblement imposées dans le cadre du confinement ciblé lié à la pandémie Covid-19, un petit sit-in a eu lieu dans la matinée de lundi devant le Parlement pour inaugurer le deuxième sit-in Errahil.
Le décret présidentiel n° 2020-28 du 22 mars 2020, limitant la circulation des personnes et les rassemblements hors horaires du couvre-feu stipule dans son article 2 : « Est interdit, tout rassemblement de plus de trois personnes sur la voie publique et sur les places publiques ».
L’avocat Imed Ben Halima, ayant participé à ce rassemblement, a indiqué, que le sit-in serait interrompu pour reprendre à la fin du confinement soit à compter du 14 juin date à laquelle sont prévues la levée des restrictions de déplacement et la reprise totale des activités dans tous les secteurs.
Selon Ben Halima, le sit-in a quatre revendications : la mise en place de la Cour constitutionnelle, la révision de la loi électorale, la révision de la loi portant sur l’organisation du pouvoir exécutif afin de trouver un équilibre entre les prérogatives du président de la République et celles du chef du gouvernement, des explications sur les relations extérieurs du président du Parelement, Rached Ghannouchi.
Il convient de rappeler que Fatma Mseddi a annoncé, depuis le 14 mai, un deuxième sit-in Errahil, pour appeler à la dissolution au Parlement. D’après l’anicienne députée, ce sit-in sera une réaction populaire contre « un parlement qui ne représente pas les Tunisiens » et une action pour dénoncer les tentatives de la présidence du Parlement de faire passer « des conventions coloniales ».
N.J.
D'ailleurs dans un slogan de cinq mots il y a deux fautes, et cela résume tout