Ils ont grandi par les mensonges, par les inégalités sociales et par l'égoïsme régionaliste. Ils nous disent que Bourguiba a anéanti le tribalisme, sans pour autant qu'ils n'osent nous ajouter, qu'il l'a changé par le régionalisme exclusivement au profit des «Swahliyas».
Que ces comiques qui prétendent pouvoir faire des recensements, qu'ils aillent recenser depuis les plus hauts jusqu'aux plus petits responsables, partout dans les institutions étatiques de la Tunisie d'avant la Révolution du 14 janvier 2011, s'ils ne les trouvent pas à plus de 80% «Swahliyas» pistonnés sans connaissance ni compétence, je me désisterai à jamais de mon passeport tunisien.
Donc, comment voudrait-on attendre d'eux, qu'ils disent la vérité au sujet des crimes de leur bienfaiteur dictateur Bourguiba, même s'il tuait non seulement Salah Ben Youssef, mais toutes les zones de l'ombre de la Tunisie, avec lui?
L'un dit : «Bourguiba a tué Salah Ben Youssef, parce que ce dernier a voulu le tuer». Une logique qui n'existe même pas dans la jungle.
L'autre dit : «Bourguiba est au-dessus de la loi. Il ne pourra être inculpé par la Justice». Un «dieu des Azlèms» ne pourra être inculpé par ses victimes. Les Tunisiens sont des mouches qu'on tue dans l'impunité totale.
D'aucuns d'entre ces «Azlèms» sangsues de la Tunisie, qui avaient profité de leurs propres privilèges dont ils jouissaient au détriment du restant du peuple tunisien, ne veulent comprendre qu'aucun n'est au-dessus de la loi et qu'il n'y aura jamais de prescription ou d'oubli pour les crimes et les meurtres, même si les criminels y passent dans l'Au-delà avant de rendre compte de leurs crimes devant la Justice.
Bourguiba et Ben Ali, ne pourront jamais faire l'exception. Impossible. Même si les «Azlèms» remplissaient le lac «Essebkha» de Tunis, par leurs larmes de crocodiles.