Le président du parti Beni Watani et ancien ministre, Saïd Aïdi est intervenu, ce vendredi 17 janvier 2020 sur les ondes d’Express FM afin de présenter les solutions à la « crise de la disparité sociale ».
Invité de la matinale, M. Aïdi a relevé le rôle régulateur de l’Etat assurant qu’il doit focaliser sur les services primordiaux à l’instar de l’éducation, de la santé, de l’environnement, du transport et de l’infrastructure.
Il a, également, assuré la nécessité d’instaurer une « justice fiscale » ainsi que d’apporter des réformes aux caisses de compensation.
Interrogé sur le processus de formation du gouvernement, l’ancien ministre de la Santé s’est montré pessimiste déclarant que la Tunisie « était dans l’inconnu ».
Saïd Aïdi a, en effet, exprimé son doute quant à la constitution d’un gouvernement disposant d’un programme clair soulignant que le futur gouvernement sera « malheureusement celui de troc ainsi que des intérêts personnels ».
Revenant sur ses critères du candidat à la primature, M. Aïdi a précisé qu’il doit être crédible, avoir une vision et être entouré d’une équipe compétente.
Toutefois, il a indiqué que le problème réside dans le Parlement et la capacité du chef du gouvernement à concilier entre toutes ses composantes.
Une mission difficile, selon M. Aïdi, notamment lorsqu’il s’agit d’obtenir la majorité pour le parachèvement des instances à l’instar de la Cour constitutionnelle.
B.L