L’indice des prix à la consommation familiale en Tunisie a atteint en glissement annuel 5,8% au mois de février 2020. L’inflation est passée de 7,5% en décembre 2018, à 6,7% en septembre 2019 et 5,9% en janvier 2020. C’est ce que révèlent les chiffres publiés par l'Institut national de la statistique (INS).
Ce repli est dû essentiellement à la décélération continue du rythme des augmentations des prix des produits alimentaires (3,7% contre 4,4% le mois dernier et 5,8% le mois d’avant).
Ainsi, les hausses ont aussi touché les prix des boissons alcoolisées et tabac (+22,5%). Elles ont aussi impacté les prix des restaurants et hôtels (+12,1%), de la santé (+8,5%), des meubles, articles de ménage et entretien courant (+7,9%), de l'habillement et chaussures (+7,5%) et des loisirs et culture (+6,2%).
Sur un an, les prix de l'alimentation augmentent de 3,7%. Cette hausse est expliquée par l’augmentation des prix des fruits de 12,8%, des poissons de 6,2%, des fromages et œufs de 4,9 et des viandes de 4,6%. Il est à signaler que la baisse enregistrée sur un an au niveau des prix de l'huile d’olive est de 13,9%.
Pour leur part, les prix des produits manufacturés augmentent de 7,6% en raison de la hausse des prix des produits d’entretien courant du foyer de 9,7% et des prix des matériaux de construction de 7,7%. Pour les services, les prix augmentent de 5,3% sur un an en raison de la hausse des prix des services de santé de 8,8% et des loyers de 5,7%.
L’institut signale que le taux d’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie) s’établit, quant à lui, à 6,9 en février 2020 contre 6,9% contre 6,8% en janvier et 6,7% en décembre 2019. Les prix des produits libres (non administrés) augmentent de 5,8% contre 5,7% pour les prix administrés. Les produits alimentaires libres ont connu une augmentation de 4,2% contre 1,4% pour les produits alimentaires à prix encadrés.
I.N
Une solution radicale : Blocage des prix et des salaires pour six mois renouvelables.
Arrêtons la spirale inflationniste : prix / salaires .
Les grands industriels ( de l'agroalimentaire entre autre ) sont aussi responsables que les syndicats.
Les deux intervenants sur les salaires et les prix ont coulé les précédents gouvernements et leurs politiques frileuses.
La BCT et la paralysie de l'investissement par le TMM a fait le reste.
Le non investissement et le gap entre offre et demande de produits courants entretiennent aussi l'inflation structurelle.
Le TMM est censé freiner par son niveau la surconsommation , quand l'inflation est générée aussi par la différence entre offre et demande.Exemple, le prix du poisson.
Que devons nous faire aussi après la baisse exceptionnelle du baril de pétrole à prés de 40 dollars avec cette épidémie mondiale en cours?
L'augmentation du carburant à la pompe étant fortement inflationniste , il y a là déjà un répit.
Réduire ce prix à la pompe pour réduire l'inflation , l'endettement de la Tunisie ne le permet pas.
La majorité des banques centrales on réduit leur taux. Les taux d'intérêt réels sont négatifs dans la majorité des pays.