Le chef du gouvernement Ahmed Hachani a reçu, mardi 9 juillet 2024, un appel téléphonique du Premier ministre du gouvernement libyen d'union nationale, Abdul Hamid Dbeibah, dans le cadre des traditions de concertation et coordination continues entre les deux pays.
À cette occasion, les deux responsables ont loué les relations fraternelles exceptionnelles liant la Tunisie et la Libye. Et de souligner, dans ce contexte, la nécessité d'œuvrer pour développer davantage la coopération dans tous les domaines, notamment au niveau économique et commercial.
Ahmed Hachani et Abdul Hamid Dbeibah en ont profité pour exprimer leur satisfaction quant à la reprise de l'activité du passage frontalier de Ras Jedir, qui constitue une artère de communication économique, commerciale et civilisationnelle entre les deux pays et les deux peuples frères.
La réouverture du passage frontalier de Ras Jedir s’est fait, le 1er juillet 2024, après plusieurs reports. Il avait été fermé, rappelons-le, depuis le 19 mars 2024 à la suite d’affrontements ayant éclaté près de la frontière entre des groupes armés libyens.
I.N
Dans une publication d'un média étranger, l'on publie un article faisant état de la déclaration du haut commissaire des Droit de l'Homme de l'ONU : que ses services suivent de près la découverte d'un cimetière-charnier sur la frontière entre la Libye et la Tunisie. Illustrant l'article, une photo de migrants africains couchés dans le désert et la légende précise : " Des migrants du sud du Sahara disent que les autorités tunisiennes les ont abandonnés dans le disert, sans eau et sans refuge, dans une région inhabitée, près du village frontalier libyen de Assa le 16 juillet 2023. Dans le même sens, l'Organisation universelle de l'émigration déclare que des corps de migrants furent découverts dans un cimetière-charnier en mars 2024 dans le sud-ouest de la Libye. Enfin, sur le même média, cette fois dans sa version arabe, l'on parle de plusieurs cimetières contenant plusieurs corps de migrants et l'on a mis l'accent , à ce sujet, sur la ville libyenne de Tarhouna et ses environs , sise à 80 kms au sud-est de Tripoli, là on est loin de la frontière tuniso-libyenne... Dans cette même émission, un parlementaire libyen signale l'existence de plusieurs ce cimetières de ce type sur l'ensemble du territoire libyen, de l'Est à l'Ouest...tout en parlant de Tarhouna, en précisant que quasiment l'ensemble du territoire libyen recèle des charniers et ce depuis 2016 et même avant... Nous exhortons fortement notre armée, nos gardes nationaux et nos douaniers à redoubler de vigilance, car, dans ce contexte sécuritaire explosif et dangereux, nous redoutons le pire...un pire porvenant de nos frontières du sud...et même de l'ouest.