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Rached Ghannouchi reçoit une délégation de la Coalition Al Karama
02/11/2019 | 15:22
1 min
Rached Ghannouchi reçoit une délégation de la Coalition Al Karama

 

Le mouvement islamiste d’Ennahdha a annoncé, ce samedi 2 novembre 2019, que le chef du mouvement Rached Ghannouchi a rencontré une délégation de la Coalition Al Karama, présidée par Seif Eddine Makhlouf.

 

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des tractations menées par le mouvement Ennahdha, avec toutes les parties politiques, pour la formation du nouveau gouvernement.

 

Ont été présents à cette rencontre, Noureddine Bhiri et Sami Triki du mouvement Ennahdha, ainsi que Abdellatif Aloui, Imed Deghij; Ridha Jaoudi et Yosri Dali de la Coalition El Karama.

 

Rappelons qu’Al Karama a décroché 21 sièges aux élections législatives et se positionne en 4ème place dans le nouveau parlement.

 

S.H

02/11/2019 | 15:22
1 min
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Commentaires (52)

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Forza
| 03-11-2019 18:46
Notre constitution introduit déjà une dose de décentralisation qui reste encore à être mise en pratique. Les idées de Mr. Kais Said eux visent un changement radical des structures de l'état. Il veut bâtir un état qui part des localités vers le sommet de l'état mais sans donner le droit aux citoyens de choisir leurs députés sur le niveau national.
Vous connaissez le system fédéral allemand et pourtant dans ce système, ce sont les citoyens qui choisissent aussi les députés des parlements des laenders et du parlement fédéral a côté du vote local pour les mairies. La différence essentielle entre par exemple l'Allemagne et la Tunisie est le fait que l'Allemagne est historiquement un pays fédéral qui n'a été uni que par Bismarck. Toutes les régions allemandes ont des élites au niveau local. Vous prenez les universités de Heidelberg ou de Tübingen par exemple et vous trouverez des universités classées premières en médecine et elles se trouvent dans des petites villes. La Tunisie était toujours un état central. Pour décentraliser, il faut d'abord préparer le terrain sinon les budgets octroyés aux régions ainsi que leurs projets choisis ne peuvent être réalisés.
Et ces discussions théoriques du président ne sont pas vraiment les priorités du pays mais les jeunes ont beaucoup d'espoir avec son élection, c'est de l'énergie positive mais je crains qu'ils vont être déçus.

Microbio
| 03-11-2019 18:06
Hallo cher Forza!
Aux propositions du président, concernant la politique de l'économie locale, plein d´ "experts" se sont diametralement opposés aux idées de Mr. le Président Kais Saiid. Mais qu'est-ce que l'ARP, cette ARP, a adopté il y a quelques mois, juste avant les élections communitaires, en tant que lois communitaires ? N'est-ce pas une mauvaise idée ou un malentendu? N'est-ce pas de l'hypocrisie ?
Comprendre qui veut !

Forza
| 03-11-2019 15:50
@Nephentes
Pour les régions, c'est un des points ou je pense que les propositions du président ne vont pas fonctionner et si elles sont adoptées elles adopteront une corruption montre au niveau local, les régions n'auront plus d'influence sur la politique nationale du pays. On ne peut pas décentraliser sans préparer le terrain pour la décentralisation. Il faut d'abord créer des élites locales. Pour faire il faut à mon avis penser à la délocalisation d'importantes entreprises étatiques à l'intérieur et d'octroyer plus de ressources aux universités de l'intérieur pour augmenter leur attractivité. Des universités techniques peuvent devenir les noyaux de clusters et créer des start-ups.
@microbio
Je pense que Nahdha est en train de démonter a ses supporteurs qu'elel a fait tout pour travailler avec le camp révolutionnaire c.à.d. Tayyar et mouvement du peuple mais que ces derniers ne veulent pas de telle façon qu'elle est obligée de travailler avec Qalb Tounes pour le bien du pays. Ils sont bien sur aussi opportunistes, ils voient que les jeunes courent derrière des sujets donnés et ils veulent alors se positionner comme les défenseurs de ces sujets. Ils savent bien sûr que les problèmes sont ailleurs.

Microbio
| 03-11-2019 14:46
Cher Forza Merci pour votre commentaire!
Votre question "est-ce que la corruption est le plus gros problème de la Tunisie?" est la question mère des questions!

Comme vous l'avez dit à juste titre, les problèmes de la Tunisie ne se reduisent pas à la corruption. En réalité, depuis l'indépendance du pays, les vos 6 points mentionnés sont toujours d´actualité et n´ont été vraiment abordés au sérieux. Notre pays a presque toujours vécu et maintenu à flot qu´avec l'aide de pays étrangers et amis.
Je me demande, après ce que les partis politiques et le soi-disant block - révolutionnaire ont promis aux électeurs que la remède pour nos problèmes, dépend surtout par la lutte contre la corruption: le marché parallèle et le manque de transparence. Comment peut-on maintenant former une coalition Qalb Tunes (neo Nidha) et Ennahdha pour sauver le pays?
Je pense que c'est une IMPASSE politique. Ennahdha ou Qalb Tunes peuvent-ils vendre à ses électeurs qu' ils puissent lutter contre la corruption dans une coalition? Je veux dire NON, parce que pour, la majorité de la population, le mot magique et partout, c´est la lutte contre la corruption ..
Je ne veux pas deviner ce que ferait la masse de ceux qui ont élu notre président à une coalition Ennahdha et Qalb Tunes!

Bonne Journée!

Ghazi
| 03-11-2019 12:22
-Le Gourou de la secte Ghannouchi
-2 des pires vendus des avocats : Bhiri et Makhlouf
-2 soi-disant 'Intellectuels' qui portent une costume et un cravate, qui sont des bon parleurs, instruits, le tout dans une cervelle formatée en mode 'DAESH'
-1 Représentant des LPR et de la bassesse des jeunes Tunisiens (Promus prochainement pour le poste de 'Homme de main')
-1 Représentant de 'DAESH' carrément

C'est l'avant-goût de ce que vous allez récolter prochainement, sous l'emblème :
ENNAHDHA, AL-KARAMA et KAIS SAIED sont la révolution, qui dit le contraire ont le démolis.


Nephentes
| 03-11-2019 12:05
Félicitations pour la qualité de votre commentaire

Je voudrais juste souligner le blocage des mentalités

Je suis en contact permanent avec les régions de l'intérieur

Si les opportunités de développement durable commencent à se matérialiser dans ces region,,force est de constater le prégnance de certains comportements et visions du monde hallucinants d'archaisme

Et je m'empresse d'ajouter que les efforts conjoints de la société civile locale et des organisations internationales sont détournés vides de leur sens par des complicités locales qui annihilent ces efforts de développement

Donc moi je ne sais pas comment lutter contre ces mentalités calamiteuses qui sont un facteur décisif de blocage du développement de ce pays

Ahmed
| 03-11-2019 11:23
Et Makhlouf a l'Intérieur.

A4
| 03-11-2019 11:19
dghij ministre de la recherche scientifique !
Il parait qu'il sait déjà résoudre une équation du second degré !!!

Forza
| 03-11-2019 11:09
Je vais vous choquer peut-être mais je ne pense pas que la corruption est le plus grand problème de la Tunisie. D'ailleurs sous le régime de Ben Ali, la Tunisie avait un classement très avancé en ce qui concerne la transparence. Elle était deuxième au monde en ce qui concernant la bonne gouvernance des ressources publiques et du budget. On parle bien sûr souvent des trabelsias mais leur corruption était des peanuts. Les vrais problèmes de la Tunisie :
1- Une administration lente et peu efficiente
2- Une bureaucratie qui étouffe tout projet et des décisions qui prennent des décades et qui cassent toute opportunité d'avancer
3- Une fonction publique surdimensionnée
4- Des syndicats très puissants et qui ne s'intéressent qu'aux intérêts de leurs chefs et de leurs adhérents, surtout les fonctionnaires de la fonction publique. Hier j'ai écouté hier Mr. Challgoum le ministre des finances. L'état a augmenté les revenus des impôts par 19% en 2019, tout cet argent va pour les augmentations salariales des fonctionnaires, exemple prime de rentrée des instituteurs après 4 mois de vacances.
5- Un déséquilibre flagrant entre les régions
6- Un environnement business non compétitif avec une économie de rente avec des familles oligarques qui se partagent le gâteau et donnent des miettes aux fonctionnaires. Les grands perdants sont les chômeurs surtout les jeunes, les femmes rurales et les ouvriers de l'économie privée
Croyez vous que Qalb Tounes est plus corrompu que Nahdha, Tayyar ou mouvement du peuple ? je ne le pense pas. Les tunisiens qui sont membres et dirigeants de ces partis sous tous issus du même moule, c.à.d. en moyenne ils ont le même comportement. La Tunisie est pauvre non pas parce qu'elle est très corrompue (par rapport a d'autres pays) mais elle est pauvre car elle n'innove pas suffisamment et elle ne produit pas suffisamment. Si vous avez 100 dinars et quelqu'un vous prend 20 dinars, vous le sentez, si vous avez un milliard et quelqu'un vous prend un million, vous ne le sentez pas. Dans une économie compétitive qui crée suffisamment de travail, personne n'a besoin de relations pour trouver un travail.
Sinon l'exclusion de Qlab Tounes va nuire d'avantage a la région du nord-ouest, une région des plus démunies, pourquoi, car c'est dans cette région que le parti a gagné la plupart de ses sièges, exclure ce parti, veut dire exclure aussi la région des positions du pouvoir. Vous savez bien que je ne suis pas de Qalb Tounes mais je n'aime pas l'exclusion qu'elle soit contre les islamistes ou contre Qalb Tounes et Tayyar et mouvement du peuple (que je n'aime pas du tout vu leur idéologie chauviniste) se montrent irresponsable et sont intéressé plus par le tanbir que de faire un travail pour le pays.
Enfin les gens s'attachent à l'idée que le problème est la corruption car ça leur promis des solutions rapides, envoyer Trabelsiaa en prison et nous seront tous riches, ce n'est pas si facile que ça, c'est seulement le travail dur et l'innovation et la compétitivité qui font la richesse.

K. Hmida7806
| 03-11-2019 11:07
Ou...
comment détruire ce pays.
C'est tout ce que ces fachos peuvent préméditer dans leurs réunions