Radwan Masmoudi, l’intox et la zizanie !
Les dirigeants de l’UGTT sont furieux contre le lobbyiste islamiste Radwan Masmoudi, suite à la fausse information qu’il a publiée hier, mardi 20 novembre et jour de la fête religieuse du Mouled.
Radwan Masmoudi, également président du Centre des études de l’islam et la démocratie (CSID) a annoncé sur sa page que l’Instance nationale de la lutte contre la corruption (Inlucc) a traduit à la présidence du gouvernement des dossiers de corruption relatifs à 31 syndicalistes de l’UGTT dont cinq membres du bureau exécutif.
Information dénuée de tout fondement, comme a pu le confirmer Chawki Tabib, président de l’Inlucc, à Ghassen Ksibi, chargé de la communication de l’UGTT.
M. Ksibi s’est interrogé ce que fait ce monsieur (Radwan Masmoudi) en Tunisie à part semer la zizanie et le trouble. Il a rappelé que son organisation du CSID fait tout ce qu’elle veut en Tunisie et dans d’autres pays avec des budgets mirifiques en s’interrogeant si cette organisation a présenté un relevé des propriétés et des revenus à l’Inlucc. « Quelle machine de propagande, de mensonges et d’indécence ce Radwan Masmoudi, valet des islamistes aux Etats-Unis !», a commenté Ghassen Ksibi.

Ce n’est pas la première fois que Radwan Masmoudi propage des mensonges et attaque les adversaires politiques des islamistes à coups de fausses informations et d’injures atteignant parfois même l’honneur des gens. En dépit de tous ses scandales, il reste très confiant et sûr de lui grâce au soutien américain (aussi bien du côté des démocrates que des républicains) dont il dit bénéficier. Malgré son opposition farouche et toute la campagne qu’il a menée contre Donald Trump, lors de la campagne électorale, il a réussi à se maintenir ou à donner du moins cette image, de quelqu’un de puissant aux Etats-Unis. Le même retournement de veste a été observé en Tunisie après une campagne des plus virulentes contre le candidat Béji Caïd Essebsi en 2014. Juste après les élections, il a tout fait pour aller saluer le président vainqueur au palais de Carthage et lui faire part de sa volonté de travailler avec lui main dans la main.
R.B.H.