9 juin 2024, France. Le président de la République Emmanuel Macron décide de dissoudre le parlement et de convoquer des élections dans la foulée. Cette décision vient suite aux résultats catastrophiques obtenus par son parti dans les élections européenne. Morale de l’histoire, quand on ne peut pas gagner une élection, on abandonne et on redonne la parole au peuple. C’est à la majorité du peuple et à elle seule de dire qui doit gouverner le peuple. Il a fallu quelques heures, seulement, pour que le président de la 7e puissance mondiale abdique.
27 juin 2024, États-Unis. Le président américain Joe Biden affronte, dans un débat télévisé suivi par 51 millions de personnes, son adversaire et prédécesseur Donald Trump. Le débat est houleux pour le locataire de la Maison Blanche apparu paralysé, hésitant, voix étouffée, incapable de trouver ses mots et de contredire M. Trump. Le débat télévisé fut un tournant majeur pour la présidentielle américaine de novembre prochain. Le New-York Times ouvre le bal des appels dès le lendemain pour que le candidat démocrate se retire de la course. Joe Biden oppose le déni estimant être le mieux placé de son camp et faisant valoir les succès de son mandat.
Le 6 juillet, plusieurs grands donateurs suspendent leurs financements du candidat. « L’argent est le poumon d’une campagne. », disent-ils en chœur.
Le 10 juillet, le New-York Times, qui n’a pas réduit ses attaques contre M. Biden entre-temps, publie une tribune de George Clooney, compagnon de route des démocrates, dans laquelle il appelle le candidat à jeter l’éponge.
De plus en plus de voix démocrates, dont la très influente Nancy Pelosi ancienne présidente de la chambre des représentants, appellent directement et indirectement le président à se retirer.
Le 11 juillet, Joe Bide reçoit le président ukrainien Volodymyr Zelensky, et le présente comme étant le président russe Vladimir Poutine. La bourde accentue les attaques.
Le 17 juillet, le candidat assailli de toutes parts, est testé positif au Covid-19.
Le 21 juillet, Joe Biden annonce officiellement se retirer de la course présidentielle.
Morale de l’histoire, il a fallu moins d’un mois depuis le débat télévisé pour que le candidat à la fonction suprême de la 1ère puissance mondiale, abdique. Les médias ont joué leur rôle déterminant, et avec succès, pour déstabiliser le candidat et le pousser à la porte de sortie. Idem pour les instituts de sondage. Quand on ne peut pas gagner une élection, on abandonne.
Après cette introduction internationale, retour en Tunisie.
Depuis le fin fond du Sahara et du lieu le plus méridional de la Tunisie, Borj el-Khadhra, le président de la République Kaïs Saïed a annoncé vendredi 19 juillet sa candidature à la présidentielle du 6 octobre prochain. Pourquoi Borj el-Khadhra ? Aucune explication n’est donnée.
Peu importe, le président de la République n’est pas habitué à nous dire tout ce qu’il fait et encore moins de faire tout ce qu’il dit.
Le 25 juillet 2021, il a accaparé les pleins pouvoirs en s’octroyant des prérogatives qu’aucun président n’a eu par le passé. Il pouvait faire tout ce qu’il voulait du pays et le faire hisser aux sommets. Cinq ans après son élection et trois ans après sa prise totale du pouvoir, le bilan s’impose avant de se décider si, oui ou non, ce président aux mains libres mérite qu’on vote pour lui.
Il a parlé à maintes reprises de la cité médicale de Kairouan et il ne l’a pas faite.
Il a été question de TGV et aucune étude n’a été publiée.
Il a dissous un parlement élu par le peuple, alors que la constitution ne le lui permettait pas.
Il a juré de respecter cette constitution et il a violé son serment.
Il a rédigé tout seul une constitution et l’a soumise à un référendum, délaissé par 69,5% du peuple.
Il a organisé des législatives, boudées par 88,78% du peuple.
Il a organisé des élections locales, ignorées par 88,44% du peuple.
Il a dissous les conseils municipaux, élus par le peuple, et refuse encore d’organiser de nouvelles municipales.
Il n’a pas été capable de créer la cour constitutionnelle qu’il a lui-même prévue dans la constitution qu’il a rédigée.
Le taux d’endettement de la Tunisie est passé de 67% en 2019 à 78% en 2023.
Le taux de croissance est passé de 1,6% en 2019 à 0,4% en 2023.
L’inflation est passée de 6,7% en 2019 à 7,3% en 2024 et jusqu’à 35% pour certains produits alimentaires.
La justice, les médias, les instituts de sondage, les ONG et les libertés sont aux abois.
Les principaux opposants politiques sont en prison.
Il a limogé plus de 80 hauts dirigeants de l’État dont une majorité qu’il a lui-même nommée.
Il a nommé lui-même les membres de l’instance électorale dont le président multiplie les recours en justice contre tous ceux qui remettent en doute son intégrité.
Depuis son élection en 2019 et jusqu’à la semaine dernière, il n’a de cesse d’accuser les lobbys, les conspirateurs, les corrompus et les spéculateurs, pour justifier ses échecs, sans jamais réussir à mettre hors d’état de nuire tous ces gens-là.
Il refuse toute interview et tout débat contradictoire.
Sous sa gouverne, le peuple souffre des coupures d’électricité et d’eau, de l’inflation, de chômage, de multiples pénuries, de files d’attente interminables pour des produits de première nécessité.
Ceci n’est qu’une partie du bilan de Kaïs Saïed qui aurait pu transformer la Tunisie en Suisse de l’Afrique avec les prérogatives géantissimes et exclusives qu’il avait.
Désavoué par les urnes, désavoué par les chiffres, Kaïs Saïed se représente malgré tout une nouvelle fois pour poursuivre le chemin. Quel chemin monsieur le président ? Celui de l’échec cinglant ?
Dans les pays démocratiques, quand on rate une élection, on abandonne.
Dans les pays démocratiques, quand on échoue à améliorer la vie des citoyens, on abdique.
Dans les pays démocratiques, quand on ne réussit pas un débat télévisé, on se retire.
Dans les pays démocratiques, quand on a de faibles sondages, on laisse sa place.
La démocratie c’est bien davantage que des urnes, c’est tout un concept et toute une philosophie.
Dans nos pays, on peut tout rater et se représenter quand-même. On peut même réussir et il n’est pas du tout exclu que Kaïs Saïed l’emporte haut la main, malgré son très maigre bilan.
Donc économiser l'encre de votre stylo pour autres causes plus importantes,les rous entraînées et les des jetées.
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@Mr. Bahloul, êtes vous sûr que "Mr. Macron a décidé de dissoudre le parlement [à cause] des résultats catastrophiques obtenus par son parti dans les élections européennes"?
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Mr. Nizar Bahloul, Il n'y a aucune relation de cause à effet dans le texte ci-dessus. Non, Mr. Macron n'a pas décidé de dissoudre le parlement à cause des résultats catastrophiques obtenus par son parti dans les élections européennes. C'est une absurdité de prétendre ou de croire à une pareille blague:)
Alors pourquoi, Mr. Macron a décidé de dissoudre le parlement? Il n'a même pas consulté son nouveau premier Ministre avant de dissoudre le Parlement...
@Mr. Bahloul: afin de comprendre pourquoi Mr. Macron a décidé de dissoudre le Parlement, je vous propose de prendre le fait "que Mr. Macron n'a même pas consulté son nouveau premier Ministre avant de dissoudre le Parlement" comme prémisse.
bonne soirée
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Je vous propose, Mr. Bahloul, de lire le livre "Bel-Ami" de l'auteur "Maupassant" afin de comprendre l'actuel USA et le pouvoir du journalisme dans cette société.
@Mr. Bahloul, vous écrivez: "Morale de l'histoire, il a fallu moins d'un mois depuis le débat télévisé pour que le candidat à la fonction suprême de la 1ère puissance mondiale, abdique. Les médias ont joué leur rôle déterminant, et avec succès, pour déstabiliser le candidat et le pousser à la porte de sortie."
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ce ne sont pas les Les médias qui ont finit par "déstabiliser le candidat et le pousser à la porte de sortie." Non, c'est plutôt la vieillesse et la proche de la mort (qui guette chacun de nous) qui ont fini par "déstabiliser le candidat et le pousser à la porte de sortie."
Je cite le livre Bel-Ami, de l'auteur Maupassant :
"Promenade avec Norbert de Varenne(extrait du chapitre 6 de la première partie)Paris était presque désert cette nuit-là, une nuit froide, une de ces nuits qu'on dirait plus vastes que les autres, où les étoiles sont plus hautes, où l'air semble apporter dans ses souffles glacés quelque chose venu de plus loin que les astres.Les deux hommes ne parlèrent point dans les premiers moments. Puis Duroy, pour dire quelque chose, prononça :«Ce M. Laroche-Mathieua l'air fort intelligent et fort instruit.»Le vieux poète murmura : «Vous trouvez?»Le jeune homme, surpris, hésitait: «Mais oui ; il passe d'ailleurs pour un des hommes les plus capables de la Chambre.-C'est possible. Dans le royaume des aveugles les borgnes sont rois. Tous ces gens-là, voyez-vous, sont des médiocres, parce qu'ils ont l'esprit entre deux murs, -l'argent et la politique. -Ce sont des cuistres, mon cher, avec qui il est impossible de parler de rien, de rien de ce que nous aimons. Leur intelligence est à fond de vase, ou plutôt à fond de dépotoir, comme la Seine à Asnières.Ah ! c'est qu'il est difficile de trouver un homme qui ait de l'espace dans la pensée, qui vous donne la sensation de ces grandes haleines du large qu'on respire sur les côtes de la mer. J'en ai connu quelques-uns, ils sont morts.»Norbert de Varenne parlait d'une voix claire, mais retenue, qui aurait sonné dans le silence de la nuit s'il l'avait laissée s'échapper. Il semblait surexcité et triste, d'une de ces tristesses qui tombent parfois sur les âmes et les rendent vibrantescomme la terre sous la gelée.
- Il reprit :«Qu'importe, d'ailleurs, un peu plus ou un peu moins de génie, puisque tout doit finir !»Et il se tut. Duroy, qui se sentait le c'?ur gai, ce soir-là, dit, en souriant :«Vous avez du noir, aujourd'hui, cher maître.»Le poète répondit:«J'en ai toujours, mon enfant, et vous en aurez autant que moi dans quelques années. La vie est une côte. Tant qu'on monte, on regarde le sommet, et on se sent heureux ; mais, lorsqu'on arrive en haut, on aperçoit tout d'un coup la descente, et la fin qui est la mort. '?a va lentement quand on monte, mais ça va vite quand on descend. A votre âge, on est joyeux. On espère tant de choses, qui n'arrivent jamais d'ailleurs. Au mien, on n'attend plus rien... que la mort.»Duroy se mit à rire :«Bigre, vous me donnez froid dans le dos.»Norbert de Varenne reprit :«Non, vous ne me comprenez pas aujourd'hui, mais vous vous rappellerez plus tard ce que je vous dis en ce moment.Il arrive un jour, voyez-vous, et il arrive de bonne heure pour beaucoup, où c'est fini de rire, comme on dit, parce que derrière tout ce qu'on regarde, c'est la mort qu'on aperçoit.Oh ! vous ne comprenez même pas ce mot-là, vous, la mort. A votre âge, ça ne signifie rien. Au mien, il est terrible.Oui, on le comprend tout d'un coup, on ne sait pas pourquoi ni à propos de quoi, et alors tout change d'aspect, dans la vie. Moi, depuis quinze ans, je la sens qui me travaille comme si je portais en moi une bête rongeuse. Je l'ai sentie peu à peu, mois par mois, heure par heure, me dégrader ainsi qu'une maison qui s'écroule. Elle m'a défiguré si complètement que je ne me reconnais pas. Je n'ai plus rien de moi, de moi l'homme radieux, frais et fort que j'étais à trente ans. Je l'ai vue teindre en blanc mes cheveux noirs, et avec quelle lenteur savante et méchante ! Elle m'a pris ma peau ferme, mes muscles, mes dents, tout mon corps de jadis, ne me laissant qu'une âme désespérée qu'elle enlèvera bientôt aussi.Oui, elle m'a émietté, la gueuse, elle a accompli doucement et terriblement la longue destruction de mon être, seconde par seconde.
- Et maintenant je me sens mourir en tout ce que je fais. Chaque pas m'approche d'elle, chaque mouvement, chaque souffle hâte son odieuse besogne. Respirer, dormir, boire, manger, travailler, rêver, tout ce que nous faisons, c'est mourir. Vivre enfin, c'est mourir " Fin de la citation
Je rajoute encore une citation de l'auteur Kierkegaard , de son livre "Traité du désespoir (1849)": "le plus difficile est de vivre sa mort [et non pas sa vie]"
Sans l'aval du donkey ou de l'elephant aucun candidat sérieux aux présidentielles américaines ne peut tout simplement exister.
La culture de la mort et la phobie qui en découle (et le commerce/chantage des religieux avec) est plutôt une caractéristique de peuples superstitieux et arriérés technologiquement et mentalement.. pas comme nous bien évidemment !
Bonaparte a dû vivre la mort la plus terrible et la plus lente durant 6 ans. Il voulait mourir, il a même pris du poison mais la mort ne voulait pas de lui --> c'est ce que Kierkegaard appelait "le désespoir de ne pas pourvoir mourir " --> et il l'a bien mérité, Napoléon Bonaparte... Il a payé pour tout le mal qu'il a fait à des milliers d'innocents prisonniers qu'il a fusillés sans aucun remord...
L'autrichien Hitler a connecté l'Autriche à l'Allemagne, L'Italien Napoléon à connecté L'Italie à la France (L'écosse appartenait à l'Italie avant d'appartenir juste avant la naissance de Napoléon à la France). Et de nouveau un Italien (qui n'a rien d'un Napoléon) risquerait de connecter cette-fois-ci plutôt la France à l'Italie déjà fasciste...
C'est l'histoire d'une équipe de va-nu-pieds, une équipe dynamique composée de la rue de la soleil, rue 20 mares, rue de l'optémisme, rue de veloppement et de la rue mondesse-france, qui voulaient fonder un pays développé, à la pointe du ridicule et de l'ânerie.
2011-2014, un plongeon vertical vers les limbes de la médiocrité et du sous-développement, dont, probablement, on ne relèvera jamais.
Les USA ne sont pas la 1ere Puissance Mondiale, ils sont une SUPERPUISSANCE, Quand on est capable de construire un Sousmarin par mois et un bombardier par heure. c'est le seul qualificatif qui vient a l'esprit.
A mon humble avis nous autres habitants de cette très belle zone géographique avons une schizophrénie latente qui nous pourrira la vie aussi longtemps que l'on n'aurait pas reconnue, psychanalysée et traitée: nous nous prétendons "arabes" alors que nous ne sommes à peine (et encore!) qu'arabisés selon les termes de notre génie Khaldounien.
Deux composantes de notre identité s'entre-déchirent car l'une a décidé d'effacer l'autre, de l'ignorer, de la dénigrer, de l'exterminer de notre mémoire, de nos livres d'histoire, de notre subconscient... Le refoulé sortira tôt ou tard. Une composante arabo-islamique affichée (adepte du culte de la personnalité et le beni-oui-oui mais source d'un patrimoine culturel immense) et une composante beaucoup plus profonde, plus ancrée, plus authentique: frondeuse, révoltée, irrévérencieuse, moqueuse, justicière, éprise de liberté, Imazighen!
Tant qu'on n'a pas compris ce double enracinement, tant qu'on tourne le dos à notre héritage amazigh (présent partout dans nos coutumes, notre cuisine, notre dialecte, nos habits traditionnels, nos chants, nos danses, notre folklore, notre pop-culture, notre subconscient collectif...), notre communauté nationale errera dans des mirages et des sables mouvants... Elle chancellera de pire en pis, de médiocrité en charlatanisme.
Les arabes sont arriérés et suffisants ,un cocktail explosif dans d'autres contrée mais tout à fait normal chez nous.
Tant qu'on continuera à s'accrocher à cette civilisation, on n'avancera jamais.
Nos origines et notre culture sont tunisiennes (Amazighs") avec des influences étrangères notamment arabe.
Nous sommes Tunisiens, Maghrébins et africains. Cela se vérifie tous les jours.
A chaque occasion les Arabes (la péninsule, ou c'était mieux les pays du golfe) nous rappellent que
nous sommes des arabophones et non des Arabes. Ils ont raison.
Qui sont-ils alors les autochtones en Tunisie?
Moi je suis fier d'être Tunisien, arabophone certes mais Tunisien, rien dautres.
Momo et Adil ont raison
Jugurtha n'a pas fui. Sainte Perpétue et Félicité ont été martyrisées à Carthage, Sainte Olive par les Vandales à Tunis. Antalas chef berbère a combattu ces derniers. Oqba est tombé en conquérant la Numidie sur les mains de Koceila, un autre chef berbère. La Kahina juive a préféré mourir que de se livrer à l'ennemi. Didon, Elyssa ou Elisha a connu le même sort. Sans oublier Hannibal et son épopée.
Légendes s'entremêlent avec l'histoire et constitue la mémoire de cette terre de Tunisie qui devient, je l'admets, et c'est avec amertume que je le dise, de plus en plus méconnaissable faute d'une mémoire collective communes, d'un partage des même valeurs que j'estime universelles et d'une même identité tunisienne riche et inclusive, non exclusive !
Dans 2 générations peut-être que l'on aura des citoyens capable de jouer collectifs, pour le moment on y est pas et des catastrophes du type kais le vendeur de vent, il y en aura d'autre malheureusement.
1. Il a dissous un parlement élu par le peuple, alors que la constitution ne le lui permettait pas.
2. Il a juré de respecter cette constitution et il a violé son serment.
3. Il a rédigé tout seul une constitution et l'a soumise à un référendum puis a interprété de façon tendancieuse les résultats de cette consultation
4. Les principaux opposants politiques sont en prison.
5. Depuis son élection en 2019 et jusqu'à la semaine dernière, il n'a de cesse d'insulter, de traiter de tous les noms, d'accuser les lobbys, les conspirateurs, les corrompus et les spéculateurs pour justifier ses échecs. Qui sont-ils, ils sont dans tous les secteurs, dans toutes les régions, il les voie partout, c'est terrible
6. Il a détruit la société civile, il a divisé les organisations syndicale et patronale
7. Il a dissous les conseils municipaux, élus par le peuple, et refuse encore d'organiser de nouvelles municipales.
8. La justice, les médias, les instituts de sondage, les ONG et les libertés sont aux abois.
9. Il a organisé des législatives, boudées par 88% du peuple.
10. Il a organisé des élections locales, ignorées par 88 % du peuple.
11. Il n'a pas été capable de créer la cour constitutionnelle qu'il a lui-même prévue dans la constitution qu'il a rédigée.
12. Le taux d'endettement de la Tunisie est passé de 67% en 2019 à 78% en 2023.
13. Le taux de croissance est passé de 1,6% en 2019 à 0,4% en 2023.
14. L'inflation est passée de 6,7% en 2019 à 7,3% en 2024 et jusqu'à 35% pour certains produits alimentaires. Sous sa gouverne, le peuple souffre des coupures d'électricité et d'eau, de l'inflation, de chômage, de multiples pénuries, de files d'attente interminables pour des produits de première nécessité.
15. Il a limogé plus de 80 hauts dirigeants de l'?tat dont une majorité qu'il a lui-même nommée.
16. Les ministères, les ambassades, les hauts postes dans l'administration, les directions d'entreprises publiques, les gouvernorats restent sans responsable des mois et des années, c'est lui qui nomme et limoge du chaouch au premier ministre. Un célèbre inconnu sorti de nulle par qui n'a jamais participé à aucune activité. Une bizarrerie de plus.
17. Il a nommé lui-même les membres de l'instance électorale dont le président multiplie les recours en justice contre tous ceux qui remettent en doute son intégrité.
18. Il refuse toute interview et tout débat contradictoire.
19. La cité médicale de Kairouan, une folie.
20. Le TGV et aucune étude n'a été publiée, une autre folie.
Alors pour un président en poste qui a toutes ses chances face a une concurrence lamentable, c'est difficile de s'attendre à une abdication.
Si certains opposants veulent vraiment d'une nouvelle culture politique, le plus simple c'est de commencer par ceux qui savent qu'ils n'ont aucune chance de gagner mais qui vont quand même se présenter pour diviser les voix de leur camp.
Ecrit par A4 - Tunis, le 01 Septembre 2018
Il ne faut pas prendre la barre
Et tenter avec sa barquette
De traverser la grande mare
Quand la brise est à la tempête
Il faut savoir rester à terre
Garder ses bottes et sa cagoule
Et ne jamais prendre la mer
Quand la vague est devenue houle
Mais allez raconter tout ça
A ces cervelles désertiques
Qui hélas sont bien en deçà
De la limite fatidique
Car il faut bien un minimum
Un minimum de rien du tout
Pour s'arrêter à l'optimum
Et ne jamais aller au bout
Il faut un soupçon de jugeote
Avec presque rien de bon sens
Pour savoir arrêter la note
A sa limite d'incompétence
Allez le dire à ces débiles
Qui doivent bien se la fermer
Que leurs paroles sont stériles
Qu'ils feraient mieux de s'enfermer
Allons-nous trouver la manière
Ou devons-nous un jour sévir
Pour museler, pour faire taire
Tous ces clowns qui n'ont rien à dire ?
Les changements suite au raz le bol, on en a connu plusieurs en Tunisie. Le Raz le bol de Bourguiba qui nous apporté Ben Ali, le Raz le bol de Ben Ali qui nous a apporté les islamistes. Le raz le bol des islamistes qui nous a apporté KS. La question est qu'est ce que nous rapportera le raz le bol de KS, paracerque c'est inévitable tôt ou tard cela arrivera.
Démocratie = Demos cratos, gouvernance du peuple (7okm acha3b).
Je crois que le régime sortant a mal traduit le mot "demos". Il ne s'agit point du mot arabe "damous" qui signifie "cave" comme vous le savez déjà. Selon cette interprétation fallacieuse (comme celle de l'article 80), démocratie voudrait dire "gouvernance depuis les caves obscures", donc aucune transparence vis à vis du peuple.
Kais Ben Moncef Said (afin d'éviter tout mélange des genres, j'utiliserai désormais le nom complet de KS, à chaque fois que je veux parler du candidat et non pas du président Saied), n'a aucun droit de voter à ma place en mettant ses adversaires en prison ou en les empêchant de faire campagne. Tous les candidats pour qui j'aurais pu voté sont en taule, je vais être obligé de me rabattre sur K2Rym, je pense.
Kais Ben Moncef Saied n'a pas le droit d'utiliser le budget ainsi que les ressources humaines et matérielles alloués à Kais Said, pour faire sa campagne électorale.
Toute diffamation ou insulte proférée par Kais Ben Moncef Said à l'égard de l'un de ses adversaires, doit tomber sous le tristement célèbre article de loi.
Kais Ben Moncef Said doit respecter le silence électoral le 6 octobre 2024.
Monsieur Farouk Bouaskar nous a déjà rassuré que les candidats sont traités sur pied d'égalité, donc il n'y aura aucun problème à faire respecter la loi par tous les candidats.
PS Merci NB d'avoir publié la liste exhaustive des "réalisations" de Kais Saïed. Cette liste doit être partagée et publiée le plus souvent possible jusqu'au 5 octobre pour contrer la propagande ô combien mesquine et illogique des laudateurs de ce régime.
A bon entendeur, salut.
Un passant intervient. Encouragé par la foule, il s'attaque aux bandits et récupère le sac.
La dame était toute contente et remercie son sauveur. Mais voilà que "LE sauveur" part avec le sac contenant ses papiers et son argent !
Morale de l'histoire: le "sauveur" qui part avec le sac, n'est qu'un bandit ... comme les autres !!!
KS n'a jamais fait face à la tentation avant de devenir président et il a succombé rapidement à la tentation une fois au pouvoir.
Revenons au mode de sélection des suffètes utilisé par les cartaginois.
Kais Said a repris un pays à la dérive entre les mains d'une mafia ikhwaniste qui se déchirait le pays avec une bande de politiciens corrompus qui avait accès direct aux médias à la disposition de celui qui payait plus.
Kais Said a le mérite de ne pas manger à tous les râteliers comme le pseudos politicard.
C'est vrai que la situation économique n'est pas bonne mais au moins il a arrêté pas mal d'hémorragies.
Il va falloir beaucoup de temps pour combattre la multitude de mafia qui gangrènent le pays , tels que les familles rentières, les contrebandiers, l'UGTT ainsi que groupements corporatistes de certaine professions (avocats, médecins...), moi je suis confiant que Kais Said va remettre le pays sur les bon rails et c'est une question de temps.
Fini l'aire des partis corrompus, une nouveau model de gouvernance est entrain de se mettre en place, plus de retour en arrière, je crois à l'intelligence du peuple tunisien au contraire d'une pseudo élite déconnectée de la réalité du pays, avec un esprit totalement colonisé qui veut nous imposer une démocratie importée de pays occidentaux en décadence.
Vous excuserez mon français moyen.
Combattre la corruption, les lobbies qui se sont enrichis sur le dos du "peuple", l'anarchie de la démocratie, les syndicalistes (la moitié de l'effectif dans le secteur des hydrocarbures a été licenciée suite à une vague de protestation contre sa politique, ce qui a entraîné la destruction totale de ce secteur) !
'? minima, on pourrait affirmer que le chemin de l'enfer est pavé de "bonnes" intentions et surtout.. de bonne foi. euphémisme pour ne pas dire naïveté et simplicité d'esprit !
Car, on voit bien la situation actuelle du Venezuela, un champion mondial en l'hyperinflation et où le citoyen a perdu en moyenne 6 kilos depuis l'avènement de la révolution dite "bolivarienne" du mouvement de la 5ème république, premier pays au monde en réserves pétrolières qui, tenez-vous bien, importe son carburant de l'Iran, faute de raffinerie fonctionnelle..
L'incompétence, le "me, myself and I" et après moi le "déluge". Voilà ce qui détruit les pays, Chavez puis Maduro pour rester au Venezuela, l'ncapacité à s'adapter et à prendre en considération les paramètres de toute l'équation et cet entêtement maladif à s'imposer et imposer sa solution, aussi irrationnelle qu'elle soit et coûte que coûte !
Et on ose nous parler de combat de libération nationale.. il fallait tout d'abord songer et commencer par se libérer soi-même, de ses.. propres démons !
Arrêtez si Badri de vendre du vent ! Avec du vent et des paroles on ne construit pas un Etat, des institutions, un projet national, une volonté populaire. Le bonhomme n'a absolument rien à proposer à part trois phrases qu'il répète à tout propos (complotistes, ennemis, traitres...). Et vous nous parlez de gouvernance !!! On peut tromper une personne mille fois. On peut tromper mille personnes une fois. Mais on ne peut pas tromper mille personnes mille fois. Le seul qui est vraiment déconnecté de la réalité du pays et du zeitgeist de ce 21ème siècle est le bonhomme ! Quand à l'intelligence du peuple à laquelle vous croyez en dénigrant le rôle des élites... Bienvenue à populisme-land où la terre n'est plus ronde paraît-il !
Carthago est aeterna !
Aux supporters du bonhomme : relisez plusieurs fois ce texte et essayez de comprendre chaque phrase.
Bien entendu, je ne m'adresse pas aux plus zélés parmi les supporters. Ceux là sont complètement foutus. Au mieux, leur cas relève de la psychiatrie.
Tel peuple tel président...
Et ça me rappelle le GOUROU de la secte ou encore A.N.C!
Je ne sais quelle citation résumerait mieux la situation de notre Patrie trahie:
1. "La première fois l'Histoire se répète comme tragédie, la seconde fois comme farce". Que dirions-nous de notre troisième répétition en 70 ans ? Tragi-comédie de très mauvais goût ?
2. "Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres" [Gramsci].
3. Le mythe de Sisyphe.
4. En attendant Godot.
5. Tahya Tounis !
De ce côte de la planète, on aime bien la dictature, car une dictature c'est bien ... au début et seulement au début.
Mais on sait comment ça se termine et les exemples ne manquent pas.