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Chroniques
Pour ne rien oublier…
Par Nizar Bahloul
27/12/2021 | 15:59
10 min
Pour ne rien oublier…

 

 

Vendredi prochain, nous célébrerons le départ de l’année 2021. Bon débarras. Les années se suivent et se ressemblent avec ce Covid qui persiste, cette crise politique qui perdure et ce marasme économique qui s’éternise. On pensait avoir atteint le pire avec 2020, mais 2021 n’a pas été meilleur. 2022 le sera-t-il ? Je ne parierai pas gros là-dessus. Restons optimistes et bonne année à tous, quand même.

2021 a commencé avec Kaïs Saïed en visite non inopinée au ministère de l’Intérieur pour réveillonner aux côtés des forces de l’ordre en ce 31 décembre 2020.

Constitutionnellement, le chef de l’Etat n’avait pas à aller au ministère de l’Intérieur, département hiérarchiquement dépendant du chef du gouvernement. C’était même plus délicat puisque le ministre de l’Intérieur était lui-même le chef du gouvernement. Au nom de la séparation des pouvoirs et si l’on suit le principe de la constitution qui imposait un équilibre entre les trois têtes de l’Etat (présidence, gouvernement, parlement), le président de la République ne devait pas aller au ministère de l’Intérieur. Kaïs Saïed a cependant envoyé balader tout le monde et y est allé. Il a même défié toute la classe politique et la constitution en s’autoproclamant chef commandant suprême des forces armées, militaires et sécuritaires. On avait beau lui dire que la définition des forces armées n’englobe que les militaires, Kaïs Saïed n’en a fait qu’à sa tête.

Ce qui aurait dû être considéré comme un affront à l’État et provoquer une levée de boucliers a été passé sous silence.

Hichem Mechichi, alors chef du gouvernement, tout comme Rached Ghannouchi, président du parlement, ont considéré Kaïs Saïed comme un fou, atteint par un syndrome hégémonique. S’il veut s’attribuer ce titre, grand bien lui fasse. Ils l’ont laissé faire ne voyant ainsi aucun danger dans les propos présidentiels. Au pire, se disaient-ils, on va le « tartouriser » (ridiculiser) comme cela a été fait en 2012-2014 avec Moncef Marzouki.

 

L’Etat est par terre entouré de rapaces

De la parole, le duo Mechichi-Ghannouchi est passé aux actes. Ils ont mis à l’écart un président de la République qui, de toute façon, ne voulait pas les recevoir.

A la Kasbah, Hichem Mechichi faisait ce qu’il voulait sans tenir compte de l’avis présidentiel.

Au Bardo, c’était le cirque. Pas un jour ne passe sans qu’il y ait un incident entre les groupes parlementaires islamistes, soutenant le gouvernement, et l’opposition essentiellement représentée par Attayar et le PDL. Rached Ghannouchi et son toutou Samira Chaouachi violaient allègrement le règlement intérieur de l’assemblée au grand dam de l’opposition. Si jamais un membre de cette opposition ouvre le bec, il était tout de suite injurié et insulté par les Seïf Eddine Makhlouf, Abdellatif Aloui, Maher Zid, Rached Khiari… On est arrivé jusqu’aux agressions physiques de cette opposition et on se rappelle encore comment le député Attayar Anoaur Bechahed a été blessé au visage, comment la députée Samia Abbou a été jetée par terre (décembre 2020), cette gifle donnée par l’islamiste Néji Jmal en mars 2021 à la députée PDL Zeineb Sefari. On a atteint le summum ce 30 juin 2021 avec une gifle, donnée par Sahbi Smara, et un coup de pied donné par Seïf Eddine Makhlouf à Abir Moussi.

Dans les palais de Justice, c’est le souk. Si tu es proche du pouvoir, tu as l’immunité et tu es tranquille, quels que soient les plaintes déposées contre toi. Vous vous rappelez des magistrats Taïeb Rached, premier président de la cour de cassation et samsar (promoteur immobilier) à ses heures perdues ou de Béchir Akremi, procureur qui aurait étouffé quelque 6268 dossiers terroristes ?

Si tu fais partie de la classe au pouvoir, tu as l’immunité de fait. Tu peux insulter, voler, agresser, aucun juge ne te poursuivra. -Monsieur le procureur es-tu là ? - Zzzzzzzzzzz. Il dormait !

La police, pour sa part, elle suit les ordres de la hiérarchie politique, au gré des vents. Tu peux faire l’objet d’un mandat d’amener émis par un juge, sans pour autant être inquiété. Tu peux même assister aux travaux de l’assemblée, la police ne te trouvera pas pour autant. Vous vous rappelez de Rached Khiari et de Maher Zid ?

Les caisses de l’État sont vides, l’économie est sclérosée et les vrais investisseurs sont à l’arrêt. Concurrencés par les nouveaux cartels et la concurrence déloyale du commerce informel, ils préfèrent attendre.

Quant à l’administration, elle est infiltrée par les nuls, dès lors qu’ils sont parachutés par la caste au pouvoir. Vous  vous rappelez d’Olfa Hamdi, nommée le 4 janvier 2021 à la tête de Tunisair, alors qu’elle n’a absolument aucune expérience managériale dans le secteur ?

Et pour ne rien arranger, on était, comme le reste de la planète, frappés par le Covid. Les contaminations se comptaient par milliers, les morts par centaines et il n’y avait pas de vaccins. Il a fallu lancer un SOS international, comme le ferait n’importe quel Etat sous-développé, pour que les pays amis viennent à notre secours.

En cette année 2021, chaque fois qu’on atteint le fond, on creuse encore. Chaque fois qu’on pense arriver au pire, on constate qu’il y a pire encore.

Et le summum fut atteint fin juin 2021 avec la pression exercée par Ennahdha sur le gouvernement pour obtenir quelque trois milliards de dinars (soit 3% du PIB) afin d’indemniser ses militants ayant souffert sous l’ancien régime. Quand on additionne l’indécence à la cupidité, on obtient le profil type d’un islamiste nahdhaoui. Ou plutôt d’un islamiste tout court.

Le 30 juin 2021 coïncide avec la mi-2021. Cette journée était noire avec la médiatisation du scandale des 6268 dossiers étouffés de Béchir Akremi et la double agression de Abir Moussi.

Malgré tous ces problèmes, le président de la République parlait ce jour-là de la constitution de 1959, alors que Hichem Mechichi était chez lui, atteint du Covid.

L’État tunisien, en cette mi-2021, ressemblait à un grand corps malade et épuisé jeté aux confins d’un désert avec des dizaines de rapaces autour de lui.

 

Le 25-Juillet salvateur

Trop, c’est trop, il fallait mettre un terme à tout cela, il fallait sauver le pays. Il fallait un homme courageux, un homme de la trempe de Bourguiba ou de Poutine pour redonner sa grâce et sa gloire à cet Etat déchiqueté. Le 25 juillet, au matin, des milliers de Tunisiens sont sortis manifester leur colère contre les dirigeants au pouvoir, devant les moqueries des islamistes logés dans leur tour d’ivoire, jouant le déni total.

Le 25 juillet, au soir, un homme répondit à l’appel. S’il en fallait un, c’est celui-là, c’est le président de la République, c’est Kaïs Saïed. C’est le miracle. Malgré le couvre-feu imposé par le Covid, les gens sont sortis par centaines, pour klaxonner et lancer des vivats. Vive Kaïs Saïed, vive notre sauveur, vive celui qui va rétablir le prestige de l’Etat et remettre les islamistes à leur place qu’ils n’auraient jamais dû quitter, la prison. Peu importe son interprétation fallacieuse de l’article 80, puisqu’elle nous sert et dessert les assassins de notre Tunisie.

La nuit du 25 juillet 2021 était assurément la meilleure nuit de l’année des Tunisiens (à l’exception des islamistes). On a rêvé de lendemains qui chantent, on a rêvé d’une Tunisie assainie des corrompus, on a rêvé d’une économie retrouvant ses années d’essor et d’un Etat retrouvant sa gloire. Kaïs Saïed, en ce 25 juillet 2021 était le Zine El Abidine Ben Ali du 7 novembre 1987, le Nelson Mandela du 10 mai 1994, le Vladimir Lénine du 8 novembre 1917, le Vladimir Poutine du 7 mai 2000.

Le 26 juillet, au matin, on attendait impatiemment la composition du gouvernement et la convocation d’élections anticipées, comme un bébé attend son lait. Puis, le 27, puis le 28, puis le 29. Puis vint le mois d’août, puis vint le mois de septembre et toujours rien à l’horizon. Finalement, enfin, la fumée blanche s’est dégagée dans le ciel très gris en ce 11 octobre. La cheffe du gouvernement (une première dans le monde arabe nananère) Najla Bouden dévoile son équipe.

 

Pire qu’avant finalement

Ça y est, c’est la fin de nos problèmes ?  Non, car la dame n’a fait aucune promesse. On ne connait quasiment pas sa voix et elle ne s’est quasiment jamais adressée au peuple. Elle n’a de compte à rendre qu’à son président, pas au peuple. Elle refuse de rencontrer des journalistes, elle refuse de dévoiler son programme, elle refuse de donner vie à nos rêves de la nuit du 25 juillet.

Pendant ce temps-là, le président n’en fait qu’à sa tête et poursuit la politique désastreuse suivie par ses prédécesseurs.

Dans les palais de justice, c’est toujours le souk. Pire, il a atteint les tribunaux militaires. Ainsi, on emprisonne les gens juste par suspicion ou pour des faits fallacieux. On les assigne à résidence quand on veut et on leur interdit de voyager quand on veut.

Comme avant le 25-Juillet, la police n’arrive pas à trouver Rached Khiari et un tas d’autres islamistes faisant l’objet de mandats d’amener émis par des juges.

Comme avant le 25-Juillet, Taïeb Rached et Béchir Akremi ne sont pas inquiétés et continuent de jouir de leur liberté.

Comme avant le 25-Juillet, la radio du Coran continue à émettre sans autorisation et son directeur Saïd Jaziri continue à jouir de sa liberté, malgré les nombreux recours judiciaires contre lui. Idem pour la chaîne tv islamiste Zitouna TV.

Comme avant le 25-Juillet, la police sabote les manifestations de l’opposition.

Comme avant le 25-Juillet, les caisses de l’État sont vides.

Comme avant le 25-Juillet, l’administration est infiltrée par les nuls, dès lors qu’ils sont parachutés par Kaïs Saïed au pouvoir. Vous connaissez, je suppose, les gouverneurs de Bizerte ou de Ben Arous. Hein qu’ils vous rappellent les clowns du cirque ?

Pire qu’avant le 25-Juillet, il n’y a plus de cirque à l’assemblée, puisqu’il n’y a plus d’assemblée du tout. La Tunisie, de l’après 25-Juillet, est l’unique pays au monde à ne pas avoir d’assemblée.

Pire qu’avant le 25-Juillet, il a fallu attendre fin décembre pour qu’on lise la Loi de Finances (toujours pas publiée dans le Jort à ce jour) passée sans aucun débat public. Une première dans l’Histoire de la Tunisie.

Pire qu’avant le 25-Juillet, l’Etat ne trouve plus de prêteurs.

Pire qu’avant le 25-Juillet, notre constitution va être rédigée par trois lèches-bottes et non par 217 représentants de la Nation.

Pire qu’avant le 25-Juillet, nous avons des gouvernants qui ne rendent pas de comptes, qui ne parlent pas avec la presse et qui ne parlent pas avec le peuple.

Avant le 14 janvier 2011, nous avions une mafia. Avant le 25 juillet 2021, nous avions des mafias. Après le 25 juillet, nous avons des idiots qui agissent comme des mafias.

Pire qu’avant le 25-Juillet, nous avons un président qui jure sur le sacro-saint Coran de respecter la constitution et ne tient pas parole. Chez les fidèles musulmans, qu’ils soient pratiquants ou pas, ce parjure s’apparente au pire des sacrilèges. On peut jouer avec tout, mais pas avec le coran !

 

Rêvons encore !

Bref, cette année 2021 porte à sa fin et on ne peut que nous réjouir de la voir partir. Elle a renfermé tellement de chocs, tellement d’outrages et tellement de déceptions.

L’année 2022 sera-t-elle meilleure ? Avec tout ce qu’on a subi en 2021, on ne devrait pas avoir déjà atteint le pire ?

En l’absence de toute visibilité, en l’absence de tout programme de la caste dirigeante et au vu de l’état actuel des caisses de l’Etat et de l’économie, il nous faut un second 25-juillet. Un second miracle. Quelqu'un pour nous sauver de la bêtise de nos dirigeants et rendre sa superbe à notre État.

Le rêve est permis, la Tunisie a toujours rebondi quand ça allait mal. Surtout quand ça allait mal.

L’année 2022 pourrait ressembler à 1956, à 1987, à 2011 et même à 2021 (25 juillet). Un Tunisien ou Tunisienne viendra pour rétablir le prestige de l’État et ôter du paysage ces islamistes et ces imbéciles qui n’auraient jamais dû occuper un jour le pouvoir. Rêvons, puisqu’il n’y a que ça qui est encore permis.

Par Nizar Bahloul
27/12/2021 | 15:59
10 min
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Commentaires
Si M'hamed Bougara
les gens conduisent comme ils se conduisent
a posté le 29-12-2021 à 09:30
Le Cardinal EL ANKA

Une belle voix, une belle diction, une excellente maîtrise du rythme, des traits charmants, une élégante allure, de la classe, du raffinement. Un pinson ! Aucune comparaison avec les corbeaux et les corneilles qui sévissent dans les médias algériens et qui ont conquis l'ENTV par la grâce du copinisme, le douarisme et la bénédiction des médiocres, ds bricoleurs, des commerçants et des charlatans qui ont avili la culture algérienne. Qu'il repose en paix, auguste et respectable Cheikh !

https://youtu.be/75nRlKRB2Ms
Poutine
Résumé lucide, Objectif
a posté le 28-12-2021 à 17:21
Decrit avec réalisme du ressentiment de tout citoyen moralement responsable et normalement constitué en emettant Des voeux que l ' on interpreterait de translucides en ce qui à trait au futur du pays entre les mains d ' un tunisien ou plus probable d ' une Tunisienne d ' une trempe qui saura nous defaire de la gan'?réne islamistes
Une fois pour toutes..

Si tel est Le cas, merci Mr Nizar pour votre analyse clairvoyante qui déja commence à chatouiller les Tenants de la gouvernance islamique, Des pseudos religieux Imposteurs sans foi, c est Le cas de Le dire, car ils.se sont empiffré sur Le Dos du peuple ET sans Loi car ils ont provoqué la division, la violence , Le BANDITISME et l' anarchie dans Le but d ' affaiblir l' état Au bénefice d ' une fumeuse idéologie satanique arrierée et rétrograde dont l' epicentre se trouve Au qatar un état nain. Qui se veut plus gros que ce qu il est..

Donc encore une.fois votre analyse correspond à 90% du ressentiment general Des Tunisiens qui en ont assez Des apprentis sorciers en politique, De la fumisterie religieuse, Des collabos et Des traitres qui doivent rendre Des comptes..

Sur cette bonne tangente analytique, vos voeux d' espoir
Et de rêve, oui car les rèves peuvent devenir réalité , que nous vous souhaitons Mr Nizar et toute l' équipe les meilleurs voeux journalistiques pour la nouvelle année

BN : Cher lecteur toute l'équipe de Business news vous souhaite une très bonne année
Rebel
BRAVO!
a posté le 28-12-2021 à 15:25
Bravo Cher monsieur Bahloul! Excellente analyse, le diagnostic est bien posé. Et maintenant? Je vais vous dire tout simplement et d 'une manière lapidaire : on "récolte ce qu 'on sème " . C' est bien le peuple qui est responsable de cette situation inextricable... Et surtout, il fautpas en vouloir aux autres.
why
Déprimant
a posté le 28-12-2021 à 13:29
Tout ceci est déprimant... Encore une année de perdue. La dixième. Un jour dans l'avenir proche tous ceux qui nous ont trahi devront être jugé pour haute trahison: De Tartour à Jbali, de Laarayedh à Cheikh Le5riji, des clowns de Karama à ceux de Nida. En attendant, l'avenir sera sombre. It's the economy, stupid. And Kais et ses "amis" sont encore plus à la rue... Un scénario à la libanaise est plus proche que jamais.
Abel Chater
Ce n'est pas du beurre pur qu'on s'est habitué de Nizar Bahloul. C'est du beurre artificiel "barra hakkèka", fait à la hâte "embalfit" sans âme, sans goût et sans préparation !!!
a posté le 28-12-2021 à 12:26
Bien que BN se spécialise dernièrement par ses censures exagérées, à l'image de ces administrations tunisiennes de "arjaâ ghodwa" ou "revenez demain", surtout lorsqu'il y a beaucoup à lire, jusqu'à nous mettre en doute, au sujet d'un quelconque piratage de nos écrits par une partie tierce, puisque rien n'indique l'arrivée du commentaire chez les modérateurs de BN, je note cet article de Nizar Bahloul, au niveau universitaire, par 04/20.
J'attendais un régal de fin d'année de la part de Nizar Bahloul. Je trouve une Ojja aux '?ufs des machines.
Bien qu'il y ait eu un changement de vie ou de mort sur la scène politique tunisienne, où beaucoup de vérités flottent au-dessus des mensonges et des intrigues utilisés durant la dernière décennies contre la Révolution tunisienne du 14 janvier 2011 et contre sa transition démocratique, Si Nizar persiste et signe par un rabâchage primitif des faits, au point que j'en doute beaucoup que ça vienne de lui.
Allah ghalèb. Censurez ou faites-en une bonne soupe pour les hypocrites parmi vos applaudisseurs de "bonne année".
Si M'hamed Bougara
wine kountou ya kherfene n'har hna kouna jezarines !
a posté le 28-12-2021 à 11:50
"Chez les fidèles musulmans, qu'ils soient pratiquants ou pas, ce parjure s'apparente au pire des sacrilèges. On peut jouer avec tout, mais pas avec le coran !"

Dis : "Rien ne nous atteindra, en dehors de ce qu'Allah a déjà prescrit pour nous. Il est notre Protecteur. C'est en Allah que les croyants doivent mettre leur confiance".

Désolé pour ma soeur de pureté. Ce n'était pas mon vrai sentiment, kount zaafane alik. Une plume des plus élégantes ... and a sharp mind to boot.
Samsar retrouve sa propre place qu'il avait lui-même... creusé ! Une narrative à la Fellag ! Ces gens là creusent le fond au lieu de penser à remonter. Ma soeur de purity retrouve la place qu'elle n'aurait jamais dû perdre si son alter ego l'aimait moins. Fouk el ain wel rass.
retraité
l'impossible n'est pas tunisien
a posté le 28-12-2021 à 09:00
tout au long de son histoire il y a toujours des tunisiens des vrais patriotes de Hannibal en passant par Khéréddine qui a construit le prestigieux collège Sadiki Bourguiba et ses copains qui obtenu l'indépendance du pays en 1956 et qui ont construit un '?tat indépendant moderne enviable par tous pays sous développés axé sur l'éducation , la santé ,le developpement économique et social malgré le très peu de richesses de son sous sol et une neutralité dans sa politique étrangère qui a eu l'estime des pays de tous les blocs malheureusement l'age avancé et la maladie de son leader feu Bourguiba le pays a reculé avec une instabilité criante il a fallu le cour
EL OUAFI
Mr N.bahloul
a posté le 27-12-2021 à 23:16
Vous avez bien résumé l'année 2021,qui lui reste quelques jours à vivre elle sera jetée aux oubliettes exception faite, ce Fameux 25/07/21.
Je vous félicite pour la fin de cet article, article dont vous écrivez,ceci :
C'est en votre honneur que enfin vous êtes logique avec vous-même !
(Mr N.bahlou écrivait ceci : Tunisien ou Tunisienne viendra pour rétablir le prestige de l'?tat et ôter du paysage ces islamistes et ces imbéciles qui n'auraient jamais dû occuper un jour le pouvoir. Rêvons, puisqu'il n'y a que ça qui est encore permis.
merci encore.
(Manai)
P S : bonne Année à l'ensemble du staff. Bonne année BN.

B.N : Bonne année à vous aussi :)
Alya
Pourquoi cette fixation
a posté le 27-12-2021 à 21:39
Oui Nizar Bahloul pourquoi avez une fixation sur Belaid, Mahfoudh et Benaissa.?
okba
j'aimerais ne plus penser
a posté le 27-12-2021 à 21:15
vous avez bien raison Monsieur Nizar Bahloul. j'ajoute que les peuples ont les gouvernants qu'ils méritent
BEN HASSINE MHAMMED
BONNE ANNEE B.N
a posté le 27-12-2021 à 20:29
MR NIZAR, MARWEN. ET CHRONIQUEURS
BONNE ANNEE AVEC TOUS MES RESPECTS TOUT EN VOUS FELICITANT
DU BON TRAVAIL DE HAUT NIVEAU SINCEREMENT
Amaricano
Très bel article
a posté le 27-12-2021 à 20:24
Merci pour votre analyse pour démontrer et expliquer la situation catastrophique du pays.
Attendons le véritable rebondissement des tunisiens pour chasser tous les imbéciles qui ont gouverné le pays depuis 2011.
Depuis 2011 , nous n'avons eu que des présidents tartour y compris feu caïd Essebssi et l'actuel qui se ridiculise.
DHEJ
J'ai arrêté de lire...
a posté le 27-12-2021 à 19:51
Quand la CONSTITUTION dit que le Président de la République est le commandant en chef des forces armées


Et quand la loi N°82-70 portant organisation des forces armées

Et quand cette loi est CLAIRE stipulant aussi que le Président de la République est le commandant en chef des forces de l'ordre...


Merci cher N.B de lire la loi N°82-70 pour rappel....
Amazigh Tunisien
Deux occasions ratés Essid et Fakhfak
a posté le 27-12-2021 à 18:26
Nous les Tunisiens nous avons raté deux occasions.
*1er le gouvernement juste après les 1élelction et après la nouvelle constitution ,je parle du gouvernement de Mr HABIB ESSID ( le Mr il a voulu faire le ménage et faire des reformes économiques mais les voyous de Nida+ Nahda ils veulent pas des reformes économiques par contre BCEssibsi allah yar7mah sa priorité était la loi d'héritage ...
*2ém Chance c'est le gouvernement de FAKFAKH gouvernement jeune équilibré.... et possède un projet économique et sociale par contre les anciens du systèmes ont mis la main avec Nahda toujours pour les éjecter.
2 ans raté de la vie des Tunisiens
Pensé une minute si le gouvernement de FAKHFAH a continué son travail jusqu'aujourd'hui
Notre situations sera pire que nos jours?!!!!
Hatem
Quelle naïveté
a posté le 27-12-2021 à 17:51
Une charge contre les islamistes comme si c'était eux la cause de tout ce qui vous arrive. Regardez-vous dans le miroir!
Un lecteur
On a les dirigeants et les idiots qu'on mérite
a posté le 27-12-2021 à 17:13
Vous aurez beau mettre une nouvelle assemblée, une nouvelle constitution et tout ce qui va avec, si les bases de l'éducation et du respect de l'état et des institutions ne sont pas inculquées et préservées, si une justice au delà des corporatismes n'existe pas, on aura encore et encore ce karakouz médiocre qui fera de ce pays un bateau ivre sans horizon pour sa jeunesse condamnée à s'exiler '?'
Pauvre pays !
Warrior
la démocratie se mérite .........................................
a posté le à 17:54
suis de ton avis. le peuple n'est pas encore civilisé pour la démocratie.
on le voit sur ce forum: des insultes, dès que ton opinion ne plait pas.
au lieu de discuter le post, on insulte l'auteur du post !!
Ami de BN
Wakeup
a posté le 27-12-2021 à 16:49
Je dirai, malheureusement, "en l'absence de Journalistes dignes de ce nom." Quelle deception Mr Bahloul. Ce relativisme que vous employez ne vous fait pas honneur ni à votre journal de grande audience. Dans ces moments critiques, le faux équilibrisme de votre journal est synonyme de lacheté. Un coup d'Etat est un coup d'Etat. Vous le savez parfaitement ! alors dites le haut et fort et jouez votre role dans la construction de ce pays plutôt que de rester des simples observateurs passifs à la marge de l'Histoire...

Réponse BN : il suffit de lire nos articles pour constater qu'on a toujours dit que c'était un coup d'Etat !
Ami de BN
No pasaran
a posté le à 16:35
Merci pour la réponse de la tournée - C'est important parce que vous êtes l'élite et la crème de la crème de notre journalisme.

Un nombre considérable de personnes instruites vous lisent. Nous avons besoin de vous pour lutter pour installer une vraie démocratie. Nous (vous) ne pouvons pas être complaisants. Nous (vous) avons une énorme responsabilité.

L'idée n'est pas de devenir un journal militant mais juste d'être à votre place, un pilier de la nouvelle démocratie en construction et qui succédera à cette période sombre.
momo
Rêvant ,rêvant .
a posté le 27-12-2021 à 16:38
Rêvant d'un miracle même inatteignable, avec un soutien populaire total c'est la population du pays qu'il faut changer.