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PLF complémentaire 2020 : Passera, mais sous quelles conditions ?
27/11/2020 | 12:30
3 min
PLF complémentaire 2020 : Passera, mais sous quelles conditions ?

 

La polémique enfle autour du projet de loi de finances complémentaire de 2020. Actuellement en examen à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), en ce vendredi 27 novembre 2020, le PLF complémentaire 2020 sera sans doute voté dans la journée. « Mais non sans modifications », a estimé le rapporteur de la commission des finances Fayçal Derbel, sur Express Fm, rejetant le projet dans sa forme actuelle.

 

De son côté, le président de la commission des Finances, Haykel Mekki a estimé, sur Shems Fm, que les péripéties du projet de loi étaient « un précédent dans l’histoire de la Tunisie moderne » pointant du doigt des « cafouillages » dans la commission entre la Banque centrale de Tunisie (BCT) et le gouvernement.

 

En effet, le point de discorde, atour du financement ou non par la BCT du budget, comme demandé par le gouvernement Mechichi, a créé une véritable confusion. Alors que le gouverneur de la banque centrale Marouen Abassi avait clairement exprimé son refus de financer le déficit budgétaire de l’Etat, le ministre des Finances, Ali Kooli, a laissé entendre que la BCT avait donné un accord préliminaire à ce sujet.  

En réalité, la BCT avait formulé des conditions afin de répondre à cette requête, demandant de bénéficier d’une autorisation exceptionnelle de l’ARP, et qui sera en totale harmonie avec les lois régissant l’institution monétaire.

 

Un point de discorde qui est visiblement sur le point d’être désamorcé puisque l’ARP a consenti à permettre à la Banque centrale de bénéficier d’une autorisation législative exceptionnelle lui permettant de financer le budget à hauteur de 2,8 milliards de dinars.

Un accord qui sera validé dans la journée, et avant même le passage au vote, par la commission des consensus, a annoncé plus tôt dans la journée Fayçal Derbel.

 

En octobre dernier, la Banque centrale de Tunisie avait signifié, par voie de communiqué, qu’elle était dans l’incapacité de combler la totalité du déficit budgétaire de l’Etat lequel s’élève à plus de dix milliards de dinars, selon les chiffres avancés par le ministère des Finances. Le gouvernement a ainsi retiré le projet de loi de Finances complémentaire pour 2020 après l’avoir déposé à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Le projet de LF complémentaire a été, de nouveau, soumis à l’ARP le 13 novembre courant.

 
 

L’Assemblée des représentants du peuple a adopté tard dans la soirée de vendredi 27 novembre 2020, la loi de finances complémentaire pour l’exercice 2020.

Après une longue polémique et une loi retirée, révisée et renvoyée au Parlement, les députés ont voté avec 96 voix pour, 16 abstentions et 39 contre.

 

 

S.T

27/11/2020 | 12:30
3 min
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Commentaires
Habib
Tunisie libre
a posté le 28-11-2020 à 10:29
Il est grand temps de mettre hors d'état de nuire tous ceux et en particulier la Nakba qui ont ruiné pour des générations ce pays l'heure n'est plus aux tergiversations le pays est en grave danger .....
takilas
C'est impossible de trouver une solution !
a posté le 27-11-2020 à 20:25
Les importantes sommes d'argent volées par nahdha en 2012 , pour qu'elles soient partagées entre tous les menbres de nahdha et estimées à vingt mille milliards, ont engendré une perturbation financière pour la Tunisie révélée catastrophique et certainement irrémédiable.
Et cette nahdha continue à imposer son banditisme et sa propre loi de la jungle et ne se rendent même pas compte es ripostes et des contestations du peuple tunisien qui vit mainten1nt dans le besoin et dans la précarité, tandis que ces nahdhas vivent dans le luxe et le confort dans leurs nouvelles luxueuses demeures acquises récemment (entre 2012 et 2015 essentiellement) et mener la belle vie grâce à leurs comptes bancaires devenus bien étoffés.
Tunisino
La solution
a posté le 27-11-2020 à 19:01
Tel que soit l'aide apportée, ce gouvernement va la rater par incompétence. On est dans une situation inédite, des bêtes à la tête des trois pouvoirs dans un pays en faillite. La solution restante est la dictature, avec tous les risques possibles, pour sauver les tunisiens et mettre en prison tous les traîtres de l'après 2011, en commençant par ceux qui ont torturés les tunisiens par leur incompétence.