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Perspectives sombres du FMI : la Tunisie doit-elle s’attendre au pire ?
01/08/2022 | 14:51
6 min
Perspectives sombres du FMI : la Tunisie doit-elle s’attendre au pire ?


Comme les autres pays du monde, la Tunisie sera impactée par la conjoncture internationale morose, ce qui se traduira sur le pouvoir d’achat du Tunisien et son niveau de vie. Ces répercussions seront d’autant plus importantes si le pays n’arrive pas à mettre en place les réformes structurelles nécessaires et donc ne parvient pas à obtenir le financement du FMI. D’ailleurs, Fitch Ratings estime qu’une forte opposition sociale pourrait retarder un éventuel accord entre la Tunisie et le FMI poussant la Tunisie à s’adresser au Club de Paris.

 

Le Fonds monétaire international (FMI) vient de mettre à jour son rapport sur les perspectives de l’économie mondiale, qui fait ressortir un nouveau ralentissement de l’économie mondiale.

Selon ce document, « plusieurs chocs ont frappé une économie mondiale déjà fragilisée par la pandémie, ayant entraîné un ralentissement de la croissance, une baisse du pouvoir d’achat des ménages et un resserrement des politiques monétaires. L’inflation mondiale a été revue à la hausse du fait de l’augmentation des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, ainsi que des déséquilibres persistants de l’offre et de la demande. Elle devrait atteindre 6,6 % dans les pays avancés et 9,5 % dans les pays émergents et les pays en développement cette année. En 2023, la politique monétaire désinflationniste devrait faire sentir ses effets, et la production mondiale augmenter de seulement 2,9% ».

Pire, le FMI n’écarte pas « le scénario où les risques de baisse se concrétisent, l’inflation s’accroît encore et la croissance mondiale est ramenée à 2,6 % et 2,0% environ en 2022 et 2023, respectivement, soit un résultat qui se situe dans la tranche de 10 % inférieure de la distribution des résultats depuis 1970 ».

 

Entre temps en Tunisie, les autorités sont ailleurs : elles festoient, heureuses de la soi-disant victoire écrasante du projet de Constitution de Kaïs Saïed soumis au référendum. Mais se sont-elles préparées aux scénarios qui s’annoncent et qui font trembler de peur les plus grandes puissances mondiales, qui sont nos partenaires commerciaux mais surtout nos partenaires financiers ? Motus et bouche cousue ! Aucune idée et silence radio.

Cela dit, les différentes instances se complaisent à publier des indicateurs au vert, qui révèlent le prodige tunisien : hausse des investissements réels ou déclarés, inflation maîtrisée à 8,1% en juin 2022 par rapport à ce qui se passe dans le monde et un petit rapport sur le commerce extérieur, qui montre toutefois une aggravation du déficit, mais qui ne donne pas un aperçu détaillé sur la situation.

 

Rappelons que la Tunisie a misé sur un accord avec le FMI pour clôturer son budget 2022 et drainer un financement global de 12.652 MD, notamment de la part des partenaires de la Tunisie et d’autres bailleurs de fonds.

Or, le dernier communiqué de fin de mission de la délégation du FMI, le 18 juillet 2022, évoque des discussions « fructueuses » sur un nouvel accord au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) destiné à soutenir les politiques et les réformes économiques des autorités.

Mais, le soutien du FMI est-il garanti pour autant ? Ce n’est pas l’avis de plusieurs observations extérieurs.

En effet, dans un communiqué publié fin juillet 2022, l’agence de notation Fitch Ratings estime qu’une forte opposition sociale pourrait retarder un éventuel accord entre la Tunisie et le FMI poussant la Tunisie à s’adresser au Club de Paris. Certes, l’approbation de la nouvelle constitution sera perçue par les créanciers comme un appui à la stabilité dans la région et ils seraient disposés à apporter leur soutien. Toutefois, l’agence considère que les divergences entre le gouvernement et la Centrale syndicale constituent toujours un obstacle, en rappelant que l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) avait certes exprimé sa prédisposition à collaborer avec le gouvernement mais s’était opposée aux points clés des réformes exigées par le FMI pour la conclusion d’un accord avec la Tunisie, ce qui « limiterait la capacité du gouvernement à maintenir sur la bonne voie le programme de réformes ».   

D’ailleurs dans son communiqué du 18 juillet, le FMI affirmait : « Nous espérons que les partenaires sociaux et les autres parties prenantes importantes pourront s’unir dans cette entreprise. Face à l’urgence de la situation, une vaste adhésion sera essentielle pour réduire les déséquilibres macroéconomiques, asseoir la stabilité et soutenir la croissance créatrice d’emplois, qui est nécessaire pour réaliser le potentiel économique considérable du pays au profit de tous les Tunisiens ».

 

Mêmes inquiétudes évoquées par de la banque américain d'investissement Morgan Stanley qui estime qu’alors que plusieurs pays africains sont en négociations avec le Fonds monétaire international pour l’obtention de financements, la Tunisie semble être le plus à risque.

Et d’expliquer qu’avec un déficit budgétaire de près de 10%, l'une des masses salariales du secteur public les plus élevées au monde, il sera difficile pour la Tunisie d’obtenir le financement escompté auprès du FMI. Pour elle, même si les tractations vont bon train depuis janvier 2022, aucun accord n’a vu le jour jusqu’à présent, en notant qu’une délégation du FMI est en visite en Tunisie depuis début juillet dans le but de lancer officiellement les négociations. Or, rien n’a encore été annoncé. 

En mars dernier, ce même établissement bancaire américain n’écartait pas un défaut de paiement de la Tunisie.

 

Dans sa mise à jour, le Fonds monétaires international a émis certaines recommandations.

« Alors que la hausse des prix continue d’amputer considérablement les niveaux de vie dans le monde entier, il faudrait en priorité que les décideurs modèrent l’inflation. Un durcissement de la politique monétaire aura inévitablement des coûts économiques réels, mais tout retard ne fera que les exacerber. Un soutien budgétaire ciblé peut contribuer à amortir leurs effets sur les couches les plus vulnérables de la population, mais devant des budgets publics déjà obérés par la pandémie et la nécessité d’adopter une politique macroéconomique globalement désinflationniste, il faudra compenser ces mesures par une hausse des impôts ou une baisse des dépenses publiques. En outre, le durcissement des conditions monétaires aura aussi une incidence sur la stabilité financière et obligera à recourir de façon judicieuse aux instruments macroprudentiels, et il sera donc d’autant plus nécessaire de réformer les dispositifs de résolution des dettes. Les mesures visant à remédier à des conséquences particulières sur les prix de l’énergie et des produits alimentaires doivent être axées sur les catégories les plus éprouvées sans fausser les prix », a-t-il conseillé.

 

En Tunisie, nous sommes toujours dans l’euphorie, aucune inquiétude par rapport à ce qui ce passe dans le monde. Aucune communication par le gouvernement ou par les ministères sur ce qui se passe au niveau mondial et sur comment la Tunisie compte contrer ou plutôt réduire les effets négatifs de cette conjoncture qui ne peut que nous impacter.

 

Imen NOUIRA

01/08/2022 | 14:51
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Commentaires
Hamza Nouira
Et bien ....
a posté le 04-08-2022 à 00:48
3 Tunisiens sur 4 n'ont pas votés. Le rejet est clair.

C'est suffisant pour le FMI et toutes les institutions internationales financières pour ne pas donner d'argent.
Ils donnent à qui ils veulent d'ailleurs et ils ont raison..

Si la Tunisie actuelle dit qu'elle peut s'en sortir seule et bien qu'elle essaie! L'espoir fait vivre. Quand la grenouille veut se faire plus gros que le b'?uf.

Après avoir viré un groupe d'étude européen, convoqué la secrétaire de l'ambassade américaine. C'est quoi la prochaine étape monsieur le Président de la République ? Ils sont tous méchants ! les vilains!

Ah oui il y a le président algérien qui affirme qu'il sera toujours là pour la Tunisie pour l'aider économiquement ... Surtout en déversant sur nous des hordes d'Algériens et d'Algériennes qui recherche chez nous la liberté perdue dans leur pays. Bon on va pas cracher dans la soupe non plus....

Le gouvernement compte faire quoi?
faut aller voir les Chinois et les Russes et les saoudiens maintenant!

C'est vrai que l'on insulte les salafistes saoudiens mais qu'est ce qu'on aime leur argent!

On a heurter l'iceberg...... Et le bateau prends l'eau.... bloob.bloob...

Lol
On se pose encore la question ?
a posté le 03-08-2022 à 10:14
La Tunisie est déjà dans le pire scénario depuis des années. Le pays a épuisé ses ressources et sa capacité d'endettement et maintenant il va faire face aux conséquences de ses politiques (ou de l'absence de politique) économiques.
TAHAR
Mémoire: Comme le Ceausescus en 1989.
a posté le 02-08-2022 à 13:23
Cette crise / faillite de l'Etat, si elle arrive cette année, est auto-infligée, les politiciens et les syndicalistes devraient en être tenus responsables !
Contre le mur avec eux. Comme le Ceausescus en 1989.

Ils le savent et c'est pourquoi ils laissent déjà la police et l'armée s'entraîner à réprimer correctement leurs propres hommes s'ils essaient de s'énerver de quelque manière que ce soit.

Que font nos électeurs/citoyens ?
Ils grognent et rééliront ces politiciens lors des élections parlementaires de novembre.

Quand un peuple est maltraité, c'est sa propre responsabilité.
Pas les politiciens, les médias ou des personnalités bien connues qui l'encouragent.
En fin de compte vous ne pouvez pas forcer un peuple s'il ne le veut pas.
Oscar
Même scénario
a posté le 02-08-2022 à 09:33
La situation au liban et celle de la tunisie est identique.
Ces deux pays ont été spolier par les groupes islamistes ignorants.
Du côté du liban : hizballah.
Et du côté de la tunisie : Ennahda.
KS fera son possible pour sortir la tunisie de cette situation ,je crains qu'il soit trop tard
Tunisino
Aucune!
a posté le 02-08-2022 à 05:24
1. Aucune amélioration n'est possible avec le littéraire populiste Saied.
2. Aucun progrès durable n'est possible avec des littéraires ou des illettrés aux articulations de l'Etat.
L'idéologie est destructrice alors que le populisme est mortel. La Tunisie est capable sauf qu'il faut des Snaguers de haute qualité pour la mettre sur les rails du progrès durable et installer une culture d'excellence. Tout est scientifique, tout est connus, sauf que les politiciens tunisiens sont des imbéciles.
Malekou
Le petit dragon du maghreb
a posté le 02-08-2022 à 00:05
La Tunisie à le droit d'être unique, au même titre que n'importe qu'elles autres pays.

Nous ne sommes pas dans la même cours économique que certaines grandes puissances, cela représente une faiblesse, mais aussi une force.

Il n'en faut pas beaucoup pour avoir une balance positive avec une croissance correcte nécessaire est suffisante à la Tunisie.
Un petit pays, est bien plus agile au même titre qu'une petite PME versus une grosse structure.

Les atouts sont nombreux, s'extraire du marasme ne sera pas un problème si la politique Tunisienne répond présent sur l'axe exportations "Entrée de devise"

Aucune raison d'être pessimiste.
Le petit dragon du maghreb sera présent autour de la table pour remplir sont ventre, avec une place de choix suffisante à la famille tunisie.
Pour les autres, vous avez le droit d'y croire ailleurs...
Carthage Libre
T'inquiète, Kaies Saied va nous sauver : il va ouvrir un café "économique" à Mnihla il paraît
a posté le 01-08-2022 à 22:31
Comme ça, l'économie redemarre ; il a passé des "contrats" avec Bondin il paraît : le Brésil n'a qu'à bien se tenir!

Vive Kaies Saied, le "sauveur" du pays, qui va carburer au café Mnihla, en l'absence de "relations internationales" ; l'Europe? Des salopards. Les USA ? "ihoud" il te dira (et les bgars pro-saied te diront) ; vive l'Arabie Saoudite, les wahhabites et surtout...le café de Mnihla!
Tunisie libre
@carthage le bouffon
a posté le à 10:21
Toujours aussi con, aussi débile comme tes commentaires et comme ton idole la fourbe moussi...
K.S t'empêche de dormir tellement il vous a traumatisé les bons à rien.
Loozap
'?volution
a posté le 01-08-2022 à 22:05
La Tunisie doit rester au top
Cato Censorius
Découdre pas déchirer.
a posté le 01-08-2022 à 19:52
Les Tunisiens devraient se rendre à l'évidence:
La France et les USA sont endettés jusqu'à la moelle.
La Russie et la Chine regorgent de CASH.
La chose intelligente à faire c'est de couper le cordon ombilical avec les occidentaux qui veulent traiter la Tunisie comme un caniche et le peuple Tunisien comme des rats de gouttière.
Carthage Libre
Toi tu ne vois pas plus loin que le bout de ta (petite) queue.
a posté le à 22:44
La Russie est bannie ; si tu te rapproche d'elle, t'es foutux. Chine même chose avec Taiwan.

La Tunisie n'est ni la voisine de la russie, ni de la Chine, mais elle est à 70 kms de l'Italie et de l'Occident.

La Tunisie n'est pas l'Algérie et ses milliards de m3 de gaz (surtout en cette période où le gaz est l'or blanc).

Alors, petit, va coucher et arrête avec tes conneries de "gaga" de primaire ; si tu connais rien à l'économie internationale, alors boucle là, et lèche le cul de ton nouveau Maître, j'ai nommé l'Autiste Kaies Saied, qui va mener tes enfants en ENFER (pire que les salopards d'Ennahdha).
A4
Perspectives sombres ?
a posté le 01-08-2022 à 19:00
Avec une co-ran-stitution aussi lumineuse ?
VIO
Tunisie, vos experts à Carthage :
a posté le 01-08-2022 à 18:09
L'inflation est un problème d'étiquettes de prix erronées !?

Il ne faut pas s'étonner de l'horizon économique limité et l'expertise pitoyable dans la politique tunisienne si l'on regarde de plus près quels "conifères" apparaissent dans ce pays en tant que conseillers du gouvernement et du président. L'un de ces conseillers, chargé de fournir des conseils économiques aux politiciens de haut rang, a offert son impressionnante sagesse en expliquant ce que «l'inflation» signifie réellement en Tunisie.
Nous voyons cela comment notre président a agi après l'endoctrinisation lors de ses vistes inopinées de nombreuses entreprises : Pour lui l'inflation signifie que les entreprises augmentent les prix. Certains doivent remplacer les étiquettes de prix. Donc une décision active. Rien qui se passe passivement.

Wa Tbarkallah 3lignè Wa 5amsa Wil5mis 3lignè !
veritas
C'est une certitude
a posté le 01-08-2022 à 16:34
Pire que le scénario libanais '?'on vous a détruit avec le printemps des criminels islamistes pour vous mettre à genoux à fin de vous dicter leur lois ,normalisation en hors d'?uvre'?'mais pendant le plat de résistance le dessert le café et le digestif vous pouvez vous attendre à de belle surprise bien pire .
BORHAN
NIET...!
a posté le 01-08-2022 à 16:12
En politique, c'est facile de
"VERBER", de faire des discours bourrés de promesses, d'accusations,..mais la réalité en est autre quand il s'agit d'affronter les problèmes sur le terrain.
C'est ce que n'a pas compris Saied et son clan.
Faire de la politique ne s'improvise pas surtout quand l'acteur principal est totalement désarmé et dépourvu d'une ce culture politique avisée.
Appartement, Saied, notre nouveau dictateur, fait abstraction de tout celà croyant qu'il suffit de cliquer les doigts et tout se réalise.
Nous sommes au vingt-deuxième siècles, un " T " caractérisé par la réduction de l'espace et des richesses naturelles, par la domination des lois du marché et surtout celles des nouvelles technologies de communication.
La situation générale en Tunisie est ubuesque dont la vie politique est complètement polluée par un projet diabolique d'un président qui agit naïvement hors du temps.
Les germes de nôtres très jeune démocratie sont déjà enterrés grâce à la bienveillance de nos frères "arabes" ultraconservateurs réactionnaires qui ont promis à leur
"larbin de services" monts et merveilles.
Depuis un an, le piège s'est refermé sur celui qui devait libérer la société de ses ennemis "endogènes" malheureusement, cette sale besogne s'avère infructueuse pour sauver le pays d'un naufrage inéluctable.
Rien ne va plus dans un pays, précurseur d'un nouvel ordre de libertés, d'un nouveau modèle démocratique longtemps salué par le monde entier.
'?touffée par une contre-revolution soutenue, l'expérience démocratique tunisienne a fini par abdiquer par l'improbable trahison de ses propres fils.
Décidément, le signe indien n'arrête pas à faire subir ce pays merveilleux tous les malheurs du monde et ce, depuis des décennies.
La situation se corse davantage dans un pays où l'état est en faillite totale accentuée par une crise mondiale imprévue.
Le comble c'est que notre nouveau dictateur s'obstine à croire qu'il est capable de défier entre autre GOLIATH en se prenant t pour DAVID.
Malheureusement, nous vivons dans un monde où la loi du plus fort prevaut.
S'attaquer à l'ogre américain s'est signer son propre suicide car les américains sont, qu'on le veuille ou non, les maîtres du monde.
Et vu la tournure que prend la situation en Tunisie, nous n'avons qu'à s'en prendre à nous même.
Maintenant, nous n'avons qu'à implorer le bon dieu en lui demandant son aide.
Et, encore...
Car, il n'y aura plus d'aides américaines, ni les prêts et emprunts des institutions financières internationales, ni le club de Paris,...
Il ne reste plus à Saied, notre nouveau Messie, que de retourner supplier ses frères arabes de lui sauver sa peau.
Mais, celà, c'est une autre histoire....
C'est ce que je crois.


Warrior
qui domine le monde ? ........................
a posté le à 17:33
ce sont les juifs qui dominent le monde: aucun président US ne sera élu ou réélu sans le soutien des juifs.
Carthage Libre
Les soutiens de Kaies Saied comme toi sont des racistes, des malades mentaux, comme ton Maître islamiste
a posté le à 22:48
Mais, t'inquiète, comme on était sur le POINT de vaincre Ennahdha (kaies saied les a rendu victimes tawa) on te détruira toi aussi.

tu sais que tu pues grave? ça chlingue jusqu'ici.
Gisela
Perspectives FMI
a posté le à 19:21
Pour une fois je vous donne parfaitement raison !!
AMMAR BEZZOUIR
Comme les tunisiens sont naïfs et émotifs..
a posté le 01-08-2022 à 16:11
ils vont essayer de faire des tactiques à deux sous qu´aucune banque du monde peut suivre et honorer: ils ne connaissent absolument pas que les banques n´ont qu´une et unique RELIGION et MORALE c´est celle de l´argent ( make Money!).

FMI n´a pas de coeur pour les ammar Bezzouir Tunisiens ou leurs Marabouts !
VIO
OUI, les banquiers n'ont pas de coeurs mais des cerveaux!
a posté le à 18:16
Lè Chaf9a wa lè Ra77ma, les événements de la date de 1881 reviendront plus vite qu´on le pense !
Agatacriztiz
Toute réflexion faite...
a posté le 01-08-2022 à 15:41
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a évoqué dimanche 31 juillet au soir la possibilité que l'Algérie adhère aux Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). « Les Brics nous intéressent car ils permettent de s'éloigner de l'attraction des deux pôles » a déclaré le chef d'Etat dans un entretien télévisé. « Ils constituent une force économique et politique », a-t-il ajouté. (extrait du "Nouvel Observateur").
Il serait peut-être intéressant pour notre pays de s'atteler à cette perspective algerienne et de faire partie, de part notre position geo-strategique au Nord du continent africain, à ce "groupe de puissances mondiales".
Plusieurs pays sont en train d'y songer, las et déçus de décennies d'exploitation par les puissances occidentales en contrepartie d'une misère croissante et d'une dépendance insoutenable.
Nous n'avons, pour avoir suivi, quasi "aveuglement" américains et occidentaux depuis des décennies pratiquement rien gagné depuis notre indépendance, bien au contraire.
Alors, pourquoi ne pas tenter le tout pour le tout et en finir une bonne fois pour toute de ce statut "d'assisté permanent".
Warrior
les devises de l'immigration c'est fini ...................................
a posté le 01-08-2022 à 15:38
depuis 56, vous exportez des hommes, au lieu des produits, beaucoup plus difficile à produire moins cher que les turcs, chinois ....
d'une pierre 2 coup: on se débarrasse d'un chomeur, et l'imbécile vous envoie des devises. devises qui servent à importer whisky et vodka:
https://www.leconomistemaghrebin.com/2020/02/19/consommation-alcool-tunisie-1ere-arabe-9eme-mondiale/

et qui permettent aux riches qui ne paient pas d'impots, ni zaqat, de passer des vacances de rève à l'étranger.

plus de visas, la fète est finie.
il faut que vos polytechnichiens se mettent au travail au lieu de meubler les bureaux, à ne rien faire. ils doivent fabriquer et exporter, ou dégager. ils peuvent retourner à leur "omm hanoun" la France. cette peste est responsable du sous développement.
aucun pays colonisé par la France, n'est sorti du sous développement. Aucun.

WAKE UP !!!
1/3i
Quelle ingérence
a posté le 01-08-2022 à 15:33
Comment le FMI peut s'ingérer dans les affaires intérieures de la Tunisie ?
Qu'ils donnent le fric, KS saura bien l'utiliser,cet ne demandez rien en contrepartie...
Ce sont les affaires internes au palais de Carthage.

C'est vrai quoi. C'est comme si j'allais demander un prêt à la banque,b mais sur je dise au banquier que les revenus, et que la destination du prêt ne le regardait pas....

Allez, les nationalistes défoulez vous.... J'aime ça
Zarbout
Pas seulement la Tunisie!
a posté le 01-08-2022 à 15:17
Apparemment la France aussi!
Donc nous ne sommes pas tous les seuls!

Lire l´article de: Agnès Verdier-Molinié: «Explosion de la dette, la France bientôt sous tutelle de l'Union européenne?» Le Figaro

Naim
Soyons pragmatiques et osons...
a posté le 01-08-2022 à 15:16
Pourquoi attendre sur le FMI sinon pour asservir la Tunisie et la socialisé selon ses exigence. Pourquoi ne pas se diriger vers la Chine et demander des prêts ? Savez-vous que la France doit 130 milliards de dollars et que les états Unis eu même so.t endetté au près de la Chine. Prenons notre courage à deux mains et engageons nous si on tient réellement à la construction d'une tunisie nouvelle. Bien sûr, il ne revient pas au peuple de décider mais plutôt à qui on a remis les clefs de la maison Tunisie.
Nephentes
Des debiles arrogants en guise de gouvernants
a posté le 01-08-2022 à 15:12
L'autosatisfaction et la sérénité souriante affichées par les autorités suite au référendum est obscène et criminelle

il n'y a pas d'autres mots : obscène et criminelle

Face a la liquéfaction de notre économie ces bienheureux zozos se gargarisent de futilités infantiles alors que près de la moitié de la population de ce pays ne mange plus a sa faim

Oui vous avez bien lu : plus de 5 millions de Tunisiens n'ont pas accès aux 2000-2400 calories nécessaires pour être en bonne santé - il s'agit d'une moyenne car les besoins caloriques ne sont pas les mêmes selon que l'on soit un homme une femme un enfant etc..

150 0000 entreprises sont actuellement en faillite .....150 000

L'évasion fiscale a absolument pompé toute les revenus prélevables des activités économiques légales

Toute la fonction publique est en état de mort célébrable si tant est qu'elle ait eu jamais quelque chose qui ressemble a une cervelle

Et nos minions zozos lunetteux de gambader en couinant les vertus de l'Ere du Changement El Moubaraq
Agatacriztiz
Qui veut encore croire au FMI ?
a posté le 01-08-2022 à 15:10
Le FMI est le porte parole du Trésor américain et agit selon les directives de ce dernier.
Il suffit d'écouter ce que deblatère cette vipère de Blinken à longueur de journée sur la Tunisie pour comprendre que l'institution financière à la botte des '?tats-Unis ne lèvera pas un petit doigt pour nous.
Donc, il va falloir chercher des financements ailleurs, du côté de la Chine, qui a les moyens de nous aider, mais encore faut-il voir à quelles conditions ou même de la Russie qui, au détriment des sanctions qu'on lui impose, renfloue ses caisses tous les jours. On devrait le faire, rien que pour emmerder ceux qui s'acharnent à le faire quotidiennement depuis qu'ont veut foutre leurs agents islamistes locaux en l'air...
Vous verrez comme le ton changerait si demain, nous autorisions la Chine ou la Russie à ouvrir une base militaire navale en Tunisie...
Ils viendraient tous nous faire les yeux doux et ouvrir tout grand le tiroir caisse...