Le député Qalb Tounes, Oussama Khelifi a alerté sur les répercussions du non-respect des résultats des urnes en rapport avec la désignation du futur chef du gouvernement.
C’est dans un post Facebook datant du 19 janvier 2020 que l’élu a relevé que ne pas se conformer à la légitimité électorale était « un crime » et une « grave erreur ».
Pour M. Khelifi, cela consiste même à une « infraction » de la Constitution exhortant, implicitement, le chef de l’Etat, Kaïs Saïed à nommer un chef du gouvernement parmi les candidats proposés par les partis majoritaires au sein du Parlement à savoir Ennahdha et Qalb Tounes.
Rappelons que le parti islamiste avait proposé Boutheïna Ben Yaghlane, Taoufik Rajhi, Anouar Maârouf et Fadhel Abdelkefi alors que Qalb Tounes avait soutenu la candidature de Lamia Fourati, Ridha Ben Mosbah, Hakim Ben Hammouda et Fadhel Abdelkefi.
M. Ben Hammouda et M. Abdelkefi, deux anciens ministres, sont les plus pressentis à la tête du gouvernement. Le président de la République devra annoncer le nom du futur chef du gouvernement ce lundi 20 janvier 2020.
B.L
Et qui est prêt a piétiner cette expression démocratique par les elections !!
Mais alors pourquoi avoir demandé aux partis politiques de lui fournir la liste de leur candidats ,s'il sait qu'il ne va pas choisir parmi les proposés?
Il se fout de la gueule du monde !!!
La preuve: le parti ettayar n'a proposé personne!!
Mais ils sont sûrement dans la confidence !!
Dans la phase en cours, faisant intervenir le Président de la République, celui-ci n'est tenu, constitutionnellement parlant, ni de la majorité obtenue par le premier parti ni d'aucun ordre de préséance fondé sur les résultats électoraux des partis parlementaires aux législatives de 2019.
Seule compte la désignation d'un Chef de Gouvernement à même d'être assuré d'une majorité de vote pour obtenir la confiance de l'ARP(*).
Or, d'une part, et les deux premiers partis parlementaires ne disposant, faut-il le rappeler, que de 92 sièges, il est, techniquement (*), parfaitement concevable de désigner une personnalité assurée d'une majorité prospectée et trouvée EN DEHORS DE CES DEUX PARTIS.
D'autre part, rien ne l'interdit dans l'article 89 paragraphe 3 de la Constitution, consacré à la phase présidentielle de la désignation du Chef du Gouvernement et dont le texte est très clair (**).
P.S.:
Ceux qui commencent à s'énerver de la mise oeuvre de ces règles du jeu devraient ménager leur santé pour l'hypothèse d'une dissolution toujours possible __mais peut-être pas souhaitable__ de l'ARP !
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(*) Encore faut-il, bien sûr, que la mosaïque des représentations permette de s'entendre à la fois sur les équations candidat-programme et programme-équipe.
(**) Texte:
Art.89 (paragraphe 3):
"Si le Gouvernement n'est pas formé au terme du délai fixé ou si la confiance de l'Assemblée des représentants du peuple n'est pas obtenue, le Président de la République engage, dans un délai de dix jours, des consultations avec les partis, les coalitions et les groupes parlementaires, en vue de charger la personnalité la mieux à même d'y parvenir de former un Gouvernement, dans un délai maximum d'un mois."
C'est effrayant de lire autant d'adeptes complètement conditionné !!!
Le sujet de l'article parle et a juste raison, du détournement par le président du choix des électeurs !!!
Et vous avez des cinglés qui justifient ce détournement par leur président !!!
Ce président piétine le droit !!
Et ces abrutis nous le vendent comme un type a cheval sur la constitution !!
Si on va suivre le raisonnement de Mr khelifi , le chef de gouvernement doit être d'Ennahdha .
Mais ,dans ce cas on reviens a la case départ et M r Khelifi a vraiment raté l'occasion de se taire .
Es que Khelifi veut vraiment un président du gouvernement d'Ennahda ?
Le candidat au poste de président du gouvernement ne peut pas être en principe en dehors des 3 reçus par le président.
Alors , le grand problème va venir juste après qu'il soit désigné .
C'est là où les enchères vont commencer si ce n'est déjà en cours avec les 2 premiers
Alors , le balais va bientôt commencer .
Si le Président se hasardait à une nomination fantaisiste " de son cru ( ce qui n'est pas l'esprit de la constitution), les prochaines élections donneront une plus grande majorité à Ennahdha, qui apparaitra comme le seul vote utile (utile= apte à atteindre la majorité).
Je n'ai aucune confiance dans les ralliés de dernière minute qui félicitent Abir Moussi, ils ne se déplaceront pas pour voter.
Osez la dissolution et vous regretterez le parlement actuel, où il y a un contre-poids réel aux islamistes.
M. Khlifi ,vous et votre ami Karoui êtes dépassés par les évènements.Vous nous faites vraiment rire...
Selon la logique du monsieur, le chef de gouvernement devrait être nahdhaoui. Bizarre.
Qalb tounis ou nahdhaoui? Il faut choisir son camp!