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Oussama Khelifi appelle à respecter la légitimité électorale dans la désignation du futur chef du gouvernement
20/01/2020 | 09:15
1 min
Oussama Khelifi appelle à respecter la légitimité électorale dans la désignation du futur chef du gouvernement

Le député Qalb Tounes, Oussama Khelifi a alerté sur les répercussions du non-respect des résultats des urnes en rapport avec la désignation du futur chef du gouvernement.

C’est dans un post Facebook datant du 19 janvier 2020 que l’élu a relevé que ne pas se conformer à la légitimité électorale était « un crime » et une « grave erreur ».

Pour M. Khelifi, cela consiste même à une « infraction » de la Constitution exhortant, implicitement, le chef de l’Etat, Kaïs Saïed à nommer un chef du gouvernement parmi les candidats proposés par les partis majoritaires au sein du Parlement à savoir Ennahdha et Qalb Tounes.

Rappelons que le parti islamiste avait proposé Boutheïna Ben Yaghlane, Taoufik Rajhi, Anouar Maârouf et Fadhel Abdelkefi alors que Qalb Tounes avait soutenu la candidature de Lamia Fourati, Ridha Ben Mosbah, Hakim Ben Hammouda et Fadhel Abdelkefi.

M. Ben Hammouda et M. Abdelkefi, deux anciens ministres, sont les plus pressentis à la tête du gouvernement. Le président de la République devra annoncer le nom du futur chef du gouvernement ce lundi 20 janvier 2020.

 

B.L

20/01/2020 | 09:15
1 min
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Commentaires
Nazou de la chameliere
Au juriste
a posté le 20-01-2020 à 14:39
Donc voilà un président qui prône la démocratie directe pour le peuple et par le peuple!!
Et qui est prêt a piétiner cette expression démocratique par les elections !!
Mais alors pourquoi avoir demandé aux partis politiques de lui fournir la liste de leur candidats ,s'il sait qu'il ne va pas choisir parmi les proposés?
Il se fout de la gueule du monde !!!
La preuve: le parti ettayar n'a proposé personne!!
Mais ils sont sûrement dans la confidence !!
A__Zut !
Ni primauté ni préséance
a posté le 20-01-2020 à 13:50
La phase du parti (relativement)majoritaire aux élections législatives dans le processus de désignation d'un Chef du Gouvernement est terminée avec l'échec du Gouvernement Jamli à obtenir la confiance de l'ARP.

Dans la phase en cours, faisant intervenir le Président de la République, celui-ci n'est tenu, constitutionnellement parlant, ni de la majorité obtenue par le premier parti ni d'aucun ordre de préséance fondé sur les résultats électoraux des partis parlementaires aux législatives de 2019.

Seule compte la désignation d'un Chef de Gouvernement à même d'être assuré d'une majorité de vote pour obtenir la confiance de l'ARP(*).

Or, d'une part, et les deux premiers partis parlementaires ne disposant, faut-il le rappeler, que de 92 sièges, il est, techniquement (*), parfaitement concevable de désigner une personnalité assurée d'une majorité prospectée et trouvée EN DEHORS DE CES DEUX PARTIS.

D'autre part, rien ne l'interdit dans l'article 89 paragraphe 3 de la Constitution, consacré à la phase présidentielle de la désignation du Chef du Gouvernement et dont le texte est très clair (**).

P.S.:
Ceux qui commencent à s'énerver de la mise oeuvre de ces règles du jeu devraient ménager leur santé pour l'hypothèse d'une dissolution toujours possible __mais peut-être pas souhaitable__ de l'ARP !
___________________
(*) Encore faut-il, bien sûr, que la mosaïque des représentations permette de s'entendre à la fois sur les équations candidat-programme et programme-équipe.

(**) Texte:
Art.89 (paragraphe 3):
"Si le Gouvernement n'est pas formé au terme du délai fixé ou si la confiance de l'Assemblée des représentants du peuple n'est pas obtenue, le Président de la République engage, dans un délai de dix jours, des consultations avec les partis, les coalitions et les groupes parlementaires, en vue de charger la personnalité la mieux à même d'y parvenir de former un Gouvernement, dans un délai maximum d'un mois."
zilos
messiou li dépité !!
a posté le 20-01-2020 à 13:23
" messiou li dépité " ,silence on tourne ,tu n'es pas sérieux ,tu gênes ROBOCOP .
Juriste
Pleurer ou rire?
a posté le 20-01-2020 à 13:16
Le president a constitutionnellement le plein droit de choisir l homme qu il estime etre le plus apte a former le gouvernement, et absolument pas le candidat des partis majoritaires s il estime que leur candidats ne sont pas les plus aptes. Lorsqu un elu parvenu d un parti suspect comme Qalb Tounes, parle d infraction constitutionelle de la part d un president qui est erudit en droit constituionel et qui a ete elu par 73% des electeurs pour entre autre, leur confiance totale en son respect pour la constitution, on ne sait si on doit pleurer ou rire..
Nazou de la chameliere
A BN
a posté le 20-01-2020 à 11:40
Votre site subit depuis quelques semaines une invasion de sauterelles Kaiissistes !!!
C'est effrayant de lire autant d'adeptes complètement conditionné !!!
Le sujet de l'article parle et a juste raison, du détournement par le président du choix des électeurs !!!
Et vous avez des cinglés qui justifient ce détournement par leur président !!!
Ce président piétine le droit !!
Et ces abrutis nous le vendent comme un type a cheval sur la constitution !!
Maryd
Parfois parler pour ne rien dire , vaut mieux se taire
a posté le 20-01-2020 à 11:14
Le choix du président n'a rien a voir avec la légitimité électorale .
Si on va suivre le raisonnement de Mr khelifi , le chef de gouvernement doit être d'Ennahdha .
Mais ,dans ce cas on reviens a la case départ et M r Khelifi a vraiment raté l'occasion de se taire .
Es que Khelifi veut vraiment un président du gouvernement d'Ennahda ?
Le candidat au poste de président du gouvernement ne peut pas être en principe en dehors des 3 reçus par le président.
Alors , le grand problème va venir juste après qu'il soit désigné .
C'est là où les enchères vont commencer si ce n'est déjà en cours avec les 2 premiers
Alors , le balais va bientôt commencer .
Abir
Jamais un choix Nahdaoui ! Même si c'était mon père ou mon frère, ma mère ou ma soeur,c'est clair !?
a posté le 20-01-2020 à 11:04
Une personne choisie par Ennahda s'approuve quelle a une arrière pensée derrière ! Et j'espère que le président prendra compte aussi des gens qui n'aiment pas les kwanjias
Professeur de droit
@Karim
a posté le 20-01-2020 à 10:59
Je doute fort que les sondages des intellectuels atteignent les électeurs de Qalb Tounes ( l'injustice dont il a été victime, par contre, elle les a surement atteint). Mais il est certain que ce parti perdra des voix.
Si le Président se hasardait à une nomination fantaisiste " de son cru ( ce qui n'est pas l'esprit de la constitution), les prochaines élections donneront une plus grande majorité à Ennahdha, qui apparaitra comme le seul vote utile (utile= apte à atteindre la majorité).
Je n'ai aucune confiance dans les ralliés de dernière minute qui félicitent Abir Moussi, ils ne se déplaceront pas pour voter.
Osez la dissolution et vous regretterez le parlement actuel, où il y a un contre-poids réel aux islamistes.
Cuisinier
Donc
a posté le 20-01-2020 à 09:57
Vous menacez le président de destitution ? Abdelkafi ne passera pas
Justinia
Réveillez vous.
a posté le 20-01-2020 à 09:55
Qui s'exprime ainsi Khlifi ou Karoui? Si on a bien compris vous vouez un gouvernement islamiste bis!Mais mon bon Khlifi réveillez vous,Vous voulez peut être votre Karoui chef de gouvernement et vous son adjoint (Ministre d'Etat )
M. Khlifi ,vous et votre ami Karoui êtes dépassés par les évènements.Vous nous faites vraiment rire...
max
Il est louche
a posté le 20-01-2020 à 09:47
"Char3ia", "légitimité" ca me rappelle qq chose. C'était le pretexte des islamistes pour garder le pouvoir.
Selon la logique du monsieur, le chef de gouvernement devrait être nahdhaoui. Bizarre.
Qalb tounis ou nahdhaoui? Il faut choisir son camp!
Karim
Il suffira
a posté le 20-01-2020 à 09:24
Il suffira que Kais Saïed dissoud l'assemblée nationale pour que Qalb Tounes saute, selon les derniers sondages... Donc vaux mieux que vous fermez votre bouche et que vous vous adonnez à respecter le choix du président.