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Où ont disparu les militants de 2011 ?
13/01/2023 | 18:59
10 min
Où ont disparu les militants de 2011 ?

 

La Tunisie vit, depuis le 25 juillet 2021, sous un régime qui s’est accaparé les pleins pouvoirs, mis au pas la justice et étouffé les libertés. Pour affronter le régime despotique, la majorité des partis, des ONG et des médias privés sont présents à l’appel. Mais pas ceux qui s'étaient autoproclamés révolutionnaires et militants en 2011.

 

Juste après le 14 janvier 2011, des dizaines de Tunisiens ont occupé le devant de la scène politique se présentant comme de vrais militants ayant combattu le régime Ben Ali, depuis la Tunisie et l’étranger.

Totalement inconnus par le peuple et par les médias, jusque-là, ils ont réussi à occuper des postes ministériels et autres hauts rangs dans les institutions de l’État.  

Supercherie ? Les quelques médias et hommes politiques qui ont dévoilé la véritable nature de ces vrais-faux militants avaient été accusés d’être des contre-révolutionnaires, ennemis de la démocratie. Soit.

Depuis le putsch du 25 juillet, la Tunisie vit, de nouveau, sous le cauchemar du régime despotique. Théoriquement, ceux qui se sont présentés comme étant des militants en 2011 devraient figurer parmi ceux qui luttent contre ce régime. Que nenni, ces célèbres personnalités de l’époque sont parties majoritairement à l’étranger laissant le pays dans le marasme et les vrais militants seuls face à la gueule du loup.

 

Salim Ben Hamidane

Étudiant ayant des casseroles judiciaires, il a préféré fuir la Tunisie vers le Soudan avant de s’installer plus tard à Paris où il est devenu avocat. Grâce à l’amnistie générale prononcée après le 14 janvier 2011, il a pu rentrer en Tunisie sans être inquiété.

Il a rapidement occupé le devant de la scène politico-médiatique se présentant comme militant du parti CPR de Moncef Marzouki qui a participé à lutter contre le régime Ben Ali. La supercherie a trompé, au minimum, les 353.041 électeurs du CPR en 2011. Élu à l’assemblée constituante, il a rapidement quitté le parlement pour devenir ministre des Domaines de l’État, poste au sein duquel il a réussi à collectionner de nouvelles casseroles. Il a été cité dans plus d’une affaire judiciaire et il a été mis en examen dans la célèbre affaire de la Banque franco-tunisienne. Celle-ci traine encore dans les couloirs judiciaires depuis des années.

Il a tenté de rejoindre le barreau tunisien, mais l’Ordre des avocats s’y est opposé catégoriquement sachant qui il est vraiment.

À la date du putsch du 25 juillet 2021, il était en vacances en Tunisie, mais il a pu quand-même franchir les frontières malgré ses affaires judiciaires pendantes et bien que les interdictions de voyage frappant les personnalités politiques des régimes post 14-Janvier se comptaient par dizaines.

Depuis, il évite soigneusement de rentrer au pays et toute déclaration médiatique hostile au régime qui pourrait rappeler son existence.

Il devrait attendre que le pays se débarrasse de Kaïs Saïed pour rentrer et se présenter, à nouveau, comme militant ayant lutté contré la dictature.

 

 Sihem Badi

Tout comme M. Ben Hamidane, Mme Badi est membre du CPR et, comme lui, sans expérience aucune en matière de gestion des affaires de l’État. Médecin de profession, installée à Paris, elle était le chouchou de Moncef Marzouki à une certaine époque.

Grâce à cette proximité, elle a été catapultée à la tête du ministère de la Femme après les élections de 2011 où elle a réussi à collectionner des casseroles. Le poste lui a en revanche ouvert les grandes portes des médias qui la sollicitaient sans cesse pour ses interventions polémiques et clivantes.

Hargneuse, revancharde, Sihem Badi assumait totalement cette image et cherchait, par tous les moyens, à éjecter du paysage tout opposant à la troïka. De patriote, il n’y avait qu’elle.

Après un échec cuisant aux législatives de 2014, elle a été éjectée du parti de Moncef Marzouki (qui a changé de nom dans la foulée de la défaite). L’ancien président CPR a trouvé en elle un bon bouc émissaire pour justifier la mauvaise image du parti et, donc, de l’échec.

N’ayant plus rien à faire en Tunisie, elle est revenue à Paris pour s’occuper de son cabinet médical. À l’exception de France 24, elle est totalement ignorée par les médias.

Après le putsch du 25 juillet, Sihem Badi brille par son désintérêt total de la chose publique. Elle n’est plus militante, elle n’est plus résistante, elle n’est plus rien. Exactement comme elle l’était avant 2011. Son sport favori du moment, c’est de se prendre tout le temps en photo comme les petites adolescentes ou les Instagrameuses écervelées.

 

Abdelwaheb Maâtar

Avocat et membre dirigeant du CPR, voici un autre inconnu de la scène politique militante qui a été catapulté sur le devant de la scène au lendemain de la révolution de 2011.

Grâce à sa grande proximité et amitié avec Moncef Marzouki, il a été nommé ministre de l’Emploi.

Tout comme ses camarades Badi et Ben Hamidane, M. Maâtar n’a réalisé rien de particulier dans son département. Il a été cité une fois dans une affaire de népotisme (sa fille aurait intégré indûment le ministère de la Femme), rapidement étouffée.

Au lendemain de l’échec de 2014, et la scission du CPR, Abdelwaheb Maâtar a quitté le camp Marzouki pour rejoindre celui de Samir Ben Amor. Il est, depuis, absent de la scène politico-médiatique et on ne lui connait aucune réaction face au despotisme de Kaïs Saïed.

 

Sihem Ben Sedrine

Journaliste, Sihem Ben Sedrine était connue avant la révolution pour son militantisme. Sauf qu’il y a un détail important qu’elle a tout fait pour étouffer, c’est que son militantisme était soigneusement financé par des instances européennes. Mercenaire ? Le qualificatif l’a dérangée au point de traduire Business News devant les tribunaux depuis 2013 (certaines des affaires intentées contre notre journal se poursuivent encore en 2023).

Sihem Ben Sedrine a rejeté les postes ministériels proposés par ses amis préférant lancer, avec son époux, sa propre radio à coups d’intimidations pour obtenir la licence de diffusion. La radio n’a pas réussi à décoller et a cumulé de gros déficits en un temps record. Peu importe, elle a un plan B, celui d’occuper le prestigieux rôle de présidente de l’Instance Vérité et Dignité, chargée de la justice transitionnelle, poste qu’elle a obtenu grâce à ses amis islamistes ainsi que Moncef Marzouki et Mustapha Ben Jaâfar.

De justice, on n’a vu que de la revanche, de la haine et des mensonges. Les contrevérités durant sa présidence se comptent par dizaines. Plusieurs médias et personnalités politiques ont crié à la supercherie et au danger de la démarche, Sihem Ben Sedrine a toujours joué la politique de l’autruche et de la fuite en avant, écrasant au passage toute voix contradictoire.

Les médias ? Elle leur colle des procès. Les adversaires politiques ? Elle les salit. Les membres de l’IVD, elle les pousse à la porte (à commencer par la défunte Noura Borsali) ou les renvoie purement et simplement (Mustapha Baâzaoui, Zouhaier Makhlouf, Lilia Bougura…). Les décisions du Tribunal administratif qui n’arrangent pas ses affaires ? Elle les jette à la poubelle.

Dire que le processus de la justice transitionnelle a été un échec total est une vérité de La Palice.

N’ayant plus rien à offrir et n’étant plus financée par des organismes étrangers, elle fait profil bas depuis des années et on n’a pas vraiment entendu sa voix après le putsch du 25 juillet 2021.

Quant aux multiples affaires intentées contre elle depuis des années, elles trainent encore dans les couloirs judiciaires. Son silence s’explique. Pour le commun des mortels, la militante a vécu. Pour nous, elle n’a jamais existé.

 

Hamadi Jebali

Emprisonné pour des actes terroristes avant la révolution, Hamadi Jebali s’est accolé le titre de prisonnier politique après le 14 janvier 2011. Titre qui lui a permis de devenir chef du gouvernement après les élections de la constituante. Son égo a tellement gonflé, durant la décennie 2010, qu’il s’est vu devenir président de la République en 2019. Aux élections, il n’a réussi à obtenir que 7364 voix (0,22%) se classant au vingtième rang. Il appelle à voter Kaïs Saïed au second tour et disparait, ensuite, de la scène politique.

Son nom n’est plus cité que dans le cadre d’affaires judiciaires. Il dit qu’elles sont montées de toutes pièces par le régime. Il se réserve, néanmoins, de toute déclaration politique hostile au régime despotique. Comme les autres, son militantisme a vécu.

 

Et les autres ?

La liste des vrais faux militants ne s’arrête pas là, loin s’en faut. Nous n’avons cité que les plus célèbres. On peut rajouter des dizaines d’autres comme Mohamed Ben Salem, Ameur Laârayedh, Abdelfattah Mourou, Sadok Chourou, Habib Ellouze... Tous se sont présentés comme des militants contre la dictature en 2011, mais ils ont étrangement disparu devant la dictature de 2021.

D’autres noms de « disparus » peuvent être évoqués comme Youssef Chahed (aux États-Unis) ou Mehdi Jomâa (en France), mais ceux-là n’ont jamais prétendu à un quelconque militantisme en 2011.

Cela reste moins pire que ceux qui sont devenus proches du régime despotique alors qu’ils se sont toujours présenté comme étant des militants de la démocratie. À la tête de cette catégorie infâmante, Mongi Rahoui et les membres du parti Echâab.

 

Les vrais militants d’avant et d’après

Il n’y a pas que les usurpateurs et les retourneurs de veste, heureusement, il y a aussi de célèbres militants d’avant 2011 et qu’on retrouve en 2021, 2022 et 2023. Parmi ces militants, il y a des personnalités qui n'ont jamais cessé de dénoncer les injustices mais aussi des organisations dont l'UGTT, l'Onat, la LTDH...

À la tête de ces militants d’avant 2011 et d’après 2021, on cite en premier lieu Ahmed Néjib Chebbi devenu bête noire du régime de Kaïs Saïed et Hamma Hammami. Aussi les quelques membres du parti Massar, Samir Taïeb (qui a fait quelques semaines de prison injustement), Issam Chebbi, Ahmed Seddik, Khalil Zaouia.

Autre bête noire du régime, Moncef Marzouki. Bien qu’il soit à l’étranger (entre la France et les États-Unis), l’ancien président multiplie les enregistrements vidéo appelant à l’éjection de son successeur. Cela lui a valu d’être condamné à quatre ans de prison ferme, par contumace. Il doit supporter l’accusation fallacieuse d’atteinte à la sécurité extérieure de l’État.

Mehdi Ben Gharbia était prisonnier politique avant 2011 et prisonnier politique après 2021. L’ancien ministre des Droits de l’Homme est trainé en justice pour une affaire de blanchiment d’argent. Durant la détention préventive, le juge d’instruction a fini par conclure qu’il était innocent et a décidé sa libération. Le parquet a fait appel (avec succès) pour le maintenir en prison et le juge a été révoqué. À ce jour, Mehdi Ben Gharbia tient le triste record de longévité parmi les prisonniers du régime actuel.

On peut aussi évoquer Ayachi Hammami, avocat et porte-parole du comité de défense des juges révoqués. Ce dernier fait l’objet d’une enquête suite à une procédure engagée par la ministre de la Justice, Leila Jaffel, en vertu du décret n°54 relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d'information et de communication. M. Hammami est accusé d'avoir « usé des réseaux sociaux pour répandre des rumeurs dans le but de porter atteinte à la sécurité publique ».

On n'oubliera pas également l’avocate, militante et ancienne présidente de la Commission des libertés individuelles et de l’égalité (Colibe), Bochra Belhaj Hmida. Elle continue de militer en faveur des libertés individuelles et en dénonçant les travers du régime tyrannique de Kaïs Saïed.

Il y a également les islamistes qui ont milité avant la révolution de 2011 et qui continuent à jouer le rôle militant après le putsch de 2021. On cite notamment Samir Dilou, Rached Ghannouchi (qui traine plein d’affaires en justice), Ali Laârayedh (actuellement en prison), Noureddine Bhiri ou Abdellatif Mekki et Abderrazek Kilani.

 

Nizar Bahloul

 

13/01/2023 | 18:59
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Commentaires
Ancien '?lu de la république française
Mr bahloul depuis longtemps j'ai dénoncé ce que vous écrivez aujourd'hui
a posté le 14-01-2023 à 18:09
Mr Nizar depuis longtemps je disais les traîtres, les corrompus, les islamistes ont abandonné leurs électeurs et électrices, aujourd'hui vous dites la même chose sur votre article, Mr bahloul je suis un vieux renard de la politique, Mr bahloul, on apprend jamais à un vieux singe à faire des grimaces, Mr bahloul edahrou taouil et entre nous, je reste toujours poli et humble, Mr bahloul il faut être impartial , Mr bahloul j'ai rien dans la poche, j'ai énormément dans la tête cordialement assil iRRiF celui à qui vous censurez ses commentaires sans arrêt, parce que j'ai dit haut et fort ce que les autres pensent trop bas, Mr bahloul celui qui vous dit les choses en face, vous pouvez compter sur lui mais celui qui vous caresse toujours dans le sens du poil, quand le moment se présentera, il sera le premier à te mettre un coup de couteau dans le dos
Le vaillant
Lui il n'est plus de ce monde
a posté le 14-01-2023 à 14:55
@ businessnews: Mohamed Ben Salem n'est plus de ce monde. Il est décédé il y'a quelque année déjà
Abel Chater
@Le vaillant
a posté le à 19:59
Mohamed Ben Salem vit encore.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mohamed_Ben_Salem_(1953)
Leila
Les arrivistes
a posté le 14-01-2023 à 11:43
Sahha alihom tharbou tharbithom we fassouou zid ils pleurnichent en France comme quoi la démocratie en Tunisie est menacée
Zahi
détournement
a posté le 14-01-2023 à 11:33
Les "révolutionnaires " sincères et honnêtes veulent en finir d'avec toutes ces années de marche arrière qu'a connu le pays . Tous les hypocrites , ceux qui voyaient en la lutte véritable contre la corruption et le passe-droit se voient menacés et veulent à tout prix préserver le status quo
Observateur réaliste
Zoomer la photo, et les détails apparaissent....
a posté le 14-01-2023 à 09:33
Mais non, détrompez vous, ils sont tous "botoxés", "bronzés", "gominés", "sapés" à la dernière mode, avec des grosses bagnoles made in China ou India, quelques titres de propriété en poche, quelques litres bien éclusés dans l'estomac, les cerveaux bien "imbibés" et, bien entendu, des comptes en banque bien garnis ici où ailleurs...
Vous avez raison, des démocrates patriotes jusqu'au bout des ongles (manicurés) comme ça, on en fait plus...
@Observateur réaliste
ABSOLUMENT
a posté le à 18:36
Leur opportunisme crève les yeux.
Tous des profiteurs, tous des affamés, tous des escrocs, tous des fanfarons.
Aucun d'entre eux, n'a, ne serait-ce un milligramme de patriotisme.
Que des parvenus, des imbéciles, des bons à rien et des gens aigris par une haine sans fondement.
La preuve, quasiment plus personne ne se souvient d'eux.

Quant au nabbar juan, qui ne cesse de changer de pseudo, je suis ravi de te voir dans tous tes états.
A ta santé



Juan
zoomez encore, un réactionnaire nostalgique de la dictature
a posté le à 11:47
sans eux, tu seras encore sous la dictature d'un salopard qui a mis le pays en coupe règlée. il s'appelle Ben Ali Baba et ses 40 voleurs et une voleuse.
on comprend, tu as tout perdu avec sa chute.
retraité
votre analyse est toujours inféodé aux islamistes
a posté le 14-01-2023 à 09:07
les jeunes sans emploi et les régions marginalisés ont déclenché la révolution en décembre 2010 pour réclamer de l'emploi et le développement des régions de l'intérieur les islamistes et les arrivistes financés par le Qatar avec les encouragements de l'Amérique de Obama qui veut appliquer la démocratie promu par son prédécesseur Bush jr dans les pays arabes alors les islamistes et leurs alliés ont amplifié le mouvement de protestation pendant que leurs chefs jouissent de la belle vie à l'étranger une fois le régime Ben Ali est tombé ils sont rentrés au pays pour profiter d'un pays en ébullition et lorsqu'ils ont échoué en laissant un pays et sa population appauvris ils sont retournés dans leurs pays de résidence ou au Qatar ceux qui restent dans le pays croient toujours qu'ils vont récupérer le pouvoir avec leurs nouveaux alliés mais le peuple n'est pas dupe celui qui a appauvri le pays et sa population ne sera jamais élu par les électeurs .
ED L RF
les islamistes n'ont jamais eu d'honneur
a posté le 14-01-2023 à 01:15
un ***il lèche toujours les pieds de son maître, depuis longtemps je disais un islamiste, il donne son honneur pour rien, j'en suis sûr les vrais wattanias et Wattanis, ils vont comprendre le sens de mon commentaire
BOUSS KHOUK
CHERIE ! TA PHOTO EST TROP BELLE !!
a posté le 14-01-2023 à 01:13
Belle voiture etc etc , mais au fait t'es ou trésor , après ZANZIBAR on te revoie plus , es tu coincées quelques parts , nous avons des DECOINCEURS ici au pays , ils t'arrangeront l'handicap , tu pourras etre certaine que tu pourras remarcher ensuite sur une chaise roulante , on t'aime reviens nous vite BB , même sans argent , on fera le nécessaire pour tu seras toujours heureuse --S-
takilas
Nahdha des traîtres et des criminels
a posté le 14-01-2023 à 00:39
Nahdha à pris depuis 2011 et pendant dix ans.tout l'argent et les biens de la Tunisie.
Ghanouchi restera à jamais le plus grand gangster et escroc de tous les temps.
Vous perdez votre temps à vouloir les réhabiliter, ils ne méritent pas d'être ici.
Voldemort
Poussières d hommes
a posté le 14-01-2023 à 00:28
Certaines personnes sont comme des centimes : double-face et sans intérêts
Be zen
Nizar Bahloul
a posté le 13-01-2023 à 22:17
Bonsoir Nizar Bahloul,

Vous distribuez en toute tranquillité les bons et les mauvais points pour des personnalités politiques (ou bien qui se sont essayé à la politique pour certains).
Votre point de vue est respectable mais il en vaut bien d'autres.
Comme quand il s'agit de disserter sur l'équipe nationale de foot, 12 millions de citoyens (ou presque) deviennent des sélectionneurs en puissance. En découle 12 millions de schémas tactiques et techniques et autant de configurations pour former une équipe.
Je suis d'accord avec vous pour désigner une grande partie des opportunistes qui ont bien profité du moment de flottement et de la fragilité de la situation.
Je conteste vigoureusement le classement dans la catégorie "Les vrais militants d'avant et d'après", les noms de Ghannouchi, Laârayedh, Bhiri ou Mekki . . .
Ces derniers ont mené un combat singulier pour l'instauration d'un islam politique en Tunisie en usant quelques fois de méthodes sanglantes et je m'étonne qu'un journal qui se targue de défendre la démocratie et la laïcité délivre à ces individus le titre de militant et blanchisse en quelque sorte leur passé, pas très glorieux !
Quant à Ahmed Néjib ChebbI que vous semblez vénérer, je vous ai donné mon sentiment dans un récent commentaire.
Je ne commenterai pas la trajectoire de Marzouki et les virages tortueux qu'il a empruntés, des virages qui passent par Al Jazira et le Qatar.
Abel Chater
C'est normal, puisqu'à la Révolution du 14 janvier 2011, les Tunisiens étaient tous des amateurs en démocratie et en liberté. Bien sûr que seuls les vrais Militants qui ont lutté et qui ont souffert pour cette merveilleuse journée du 14 janvier 2011, restent fidèles à leur principe.
a posté le 13-01-2023 à 21:48
Une telle Révolution du 14 janvier 2011, qui a changé le monde entier, ne pouvait être prévue par avance. Bien sûr que sa surprise faisait sortir les morts de leurs tombes. Lorsqu'on voit à titre d'exemple, la gigantesque différence entre le retour au Bled de l'exilé politique, le grand Militant tunisien Moncef Marzouki, avec le retour de l'arriviste du néant Mohsen Marzouk, il est bien évident que le Militant Moncef Marzouki demeure sur la scène politique militante, à tous les temps et à toutes les circonstances. Mais Mohsen Marzouk, n'est arrivé que pour s'enrichir et que pour jouer au Don Juan, n'ayant fait qu'abrutir les frivoles parmi les femmes. Comment pourrait-il donc continuer à exister sur la scène politique tunisienne, en état de tempête et de conflits!!!
Qu'on se rappelle de Mahdi Ben Gharbia, qui prétendait être Nahdhaoui. Comment il a sauté au cou d'Ahmed Néjib Chebbi, pour lui voler son parti symbole du militantisme contre la dictature de Ben Ali. Où est maintenant Ahmed Néjib Chebbi malgré son âge avancé et où est maintenant, Mahdi Ben Gharbia, malgré ses micmacs et son enrichissement douteux!!!
Et les exemples sont innombrables, depuis l'arriviste Hafedh Caïd Essebsi, en passant par Toubèl le Tabbèl, jusqu'à Slim Riahi et Nabil Karoui, entre plusieurs autres dizaines de leur espèce.
Merci pour ce bel article avec idées et recherches.
Allah yostir Tounes.
veritas
Le pactole est déjà la poche ..
a posté le 13-01-2023 à 20:56
500 milles dinars deja dans la poche ainsi que son frère de chez la banque ben cedrine '?' but et mission accomplie.
DHEJ
Des militants hors-la-loi!
a posté le 13-01-2023 à 20:12
Je comprend pourquoi la France s'était retirée de la Tunisie...
URMAX
"... s'était retirée de la Tunisie" ... () ... L'insurrection et la battaille de Bizerte, vous connaissez ?
a posté le à 21:36
Vous déshonorez et insultez ainsi nos martyrs (parents, grands-parents, ...) morts au combat.
...
Votre attitude et jugements sont indignes et dépourvus d'objectivité.
Vous ne vous contentez que de porter des critiques ... sans apporter de solutions.
Or, quelqu'un souhaitant que la situation s'améliore, PROPOSE des solutions avec ses critiques - alors objectives.
...
... essayez d'etre un peu rationnel ...
Bbaya
Merci pour votre article!
a posté le 13-01-2023 à 20:11
C'est un excellent article qui sert à
baisser encore les masques!
Ces gens doivent être pointer du doigt à jamais comme ça nos futures générations connaissent ces karakouz! et les traites de la nation!
URMAX
"... La Tunisie vit, depuis le 25 juillet 2021, sous un régime qui s'est accaparé les pleins pouvoirs ... " Temporairement - Etat d'urgence - capito ?
a posté le 13-01-2023 à 20:10
... "accaparé les pleins pouvoirs" ... etc ... TEMPORAIREMENT et cela a déja été précisé.
...
* Préfereriez-vous des contrebandiers et personnes véreuses à la chambre des députés (dissoute) ?
* Préfereriez-vous des membres travaillant pour le pigeon bleu au conseil supérieur de la magistrature qui protégeaient les juges inculpés de masquer des dossiers impliquant les leurs ?
...
Faites le feed-back et analysez objectivement sans vous bloquer dans vos idées.
Punaises ... combien de tetes brulées ...
Hermès
Une photo sans signature de l'auteur
a posté le 13-01-2023 à 19:35
Photo n'exprime que la chanson française que je connaissais à ma jeunesse,. Où sont les femmes, qui ont des rires pleins de larmes!!!!!
Pseudo
Qui est-ce ?
a posté le à 08:35
D'ailleurs qui est-ce sur la photo ? La personne est-elle d'accord pour prêter son visage à l'article
Hermès
Que se sont devenus !?
a posté le 13-01-2023 à 19:31
Ils ont sucés le nectar tout juste après la révolution !
Puis après ils ont préféré de rejoindre l'étranger où ils étaient, pour continuer à sucer le sang des français dans leur pays !!!