C’est très bien de vouloir s’attaquer à la corruption. On n’attend que ça depuis des années tant le phénomène est devenu systémique gangrénant le pays à tous les niveaux. Le président de la République semble déterminé à en finir. Il ne manque pas une entrevue pour monologuer sur le sujet de long en large en lançant de graves accusations. Des accusations qui alimentent la foule férue de vengeance expéditive. Des foules qui se déchainent sur les réseaux sociaux et réclament les potences les yeux fermés sans démêler le vrai du faux. Elles n’en ont pas besoin, la parole présidentielle est chose sacrée. Gare à celui qui relèvera des incohérences qui peuvent, malheureusement, discréditer une action légitime contre la corruption.
Un chef d’Etat ne peut se permettre d’avancer des accusations sans preuves solides, il ne peut annoncer des chiffres erronés. Un chef d’Etat est censé maîtriser ses dossiers dans les moindres détails. Il n’a pas à être influencé par les rumeurs facebookiennes. Il se doit d’agir dans le cadre de la loi. Il ne suffit pas de lancer ces accusations, l’action est nécessaire. Si toutes les preuves irréfutables sont réunies et si les dossiers sont bien ficelés comme le dit et répète notre Président, que les coupables soient traduits devant la justice et que celle-ci soit faite. Autrement, ce ne seraient que paroles en l’air à seul but de faire monter la sauce, à échauffer les esprits, c’est jeter un os à ronger à la foule pour gagner du temps.
Au coup du 25-Juillet qui n’a pas été soulagé (sauf une minorité) de voir cette classe politique, et en premier lieu les islamistes, humiliée. Qui n’a pas espéré un changement, un déblocage de la situation ? Depuis, la période de grâce traine en longueur, l’inquiétude s’installe, le flou persiste et les gaffes présidentielles sont ce qu’elles sont et n’arrangent pas les choses.
Vers où se dirige le pays et que compte faire Kaïs Saïed après accaparé le pouvoir exécutif ? Pourquoi n’a-t-il pas encore nommé un chef du gouvernement (plutôt un Premier ministre) comme promis et ne devait-il pas émettre un décret organisant temporairement les pouvoirs publics ? Pour quelles raisons refuserait-il de dévoiler son plan d’action, une feuille de route qui tracerait clairement les étapes à venir ? Aurait-il annoncé les décisions du 25-Juillet sans en mesurer les conséquences, auquel cas nous sommes véritablement dans la mouise. Cela les anciens et nouveaux fans du Président ne peuvent le saisir.
Depuis la date fatidique, nous avons en gros trois profils de Tunisiens : ceux qui refusent catégoriquement l’action du 25, qui accusent Saïed de tous les maux, qui le dénigrent et son entourage, qui s’agrippent surtout au système découlant de la constitution de 2014 à en devenir ridicules. Ceux là sont en confrontation directe avec le fan club fou furieux du Président prêt à tout accepter, à tout gober, à toutes les incohérences, à le transformer en Guide suprême. Aucune critique n’est acceptée. Si quelqu’un venait à émettre un avis qui ne plait pas au troupeau, c’est le lynchage assuré, c’est que c’est un vendu, traitre à la solde des corrompus. C’est désormais le règne du non-sens, du naïf et niais aveuglement. Et puis il y a cette minorité qui essaie de rester lucide, qui est profondément convaincue que la situation d’avant le 25-Juillet ne pouvait plus durer et qu’il était nécessaire de siffler la fin de la récréation, mais qui ne donne pas de chèque en blanc au « sauveur » populaire, à celui qui se voit en petit père du peuple. Cette minorité qui s’attend à la plus grande transparence du président de la République et à ce qu’il ne les prenne pas pour des idiots, qui s’attend à de la visibilité et à ce qu’un plan d’action viable soit présenté aux citoyens, que les gros dossiers soient ouverts au plus tôt et qui refuse de remplacer un système défaillant par un autre utopique et inapplicable.
Le Président saura-t-il écouter les critiques constructives et les conseils ou se contentera-il des laudateurs qui applaudissent sans discernement ? Jusqu’à quand continuera-t-il de jouer la carte du mystère et de monologuer à n’en plus finir ? Le temps à l’échelle d’un Etat est précieux, on ne peut indéfiniment atermoyer.
Il s'agit d'âmes humaines bon sang de bonsoir.
pas de corruption avant 56.
avant 56: colonisation sans corruption ( loi française punit ).
après 56: colonisation + corruption + vol ( douane, police , poste ... ).
Thank you for helping us with your insights and eloquence.
Bislama
Il ne s'agit pas d'un match de foot, c'est l'avenir du pays qui est en jeu et la marge d'erreur est vraiment très réduite pour ceux qui ont le pouvoir décisionnel.
La situation économique est identique à celle du 24 juillet et on se demande pour combien de temps l'Etat sera en mesure de payer ses fonctionnaires. Il faut que tout le monde arrête cette takhmira maléfique et au boulot.
On peut vous poser la question:
Il y a dix ans, vous avez mené une révolution (plus ou moins téléguidée, c'est pas le problème) pour la liberté et la dignité, et d'élection en élection, vous avez mis les islamistes au pouvoir. Faut le faire, quand même!
Et maintenant, vous avez élu un président honnête, droit, et vous vous acharnez à le casser.
Faut le faire, quand même!
Alors on peut vous demander, à vous les chroniqueurs et autres intellectuels de clavier : que voulez vraiment?
Avez vous des idées, des compétences, un projet?
Si oui, dites le.
Sinon...
C'est les gens normaux qui se posent une telle question
non. le peuple a voté pour Nahdha, en présence d'observateurs . tu ne peux le contester.
le peuple est musulman. le parlement, le président seront toujours musulmans.
toi tu préfères suivre ta France zammourisée:
on met un ministre du tourisme judaiste, puis 2, puis 3 ... et on finira comme ta France, dirigés par des judaistes, télécommandés depuis Tall Abib ( tel aviv des sionistes ).
le peuple ne te suivra pas dans cette voie.
the best place for you and Qays: the trash bins of history.
Ils sont tellement minables ces journaleux qu'ils sont prêts à se vendre juste pour un dîner à gammarth .....
Staline et Mao.
Ca me fait penser à cette histoire d'un professeur interner en psychiatrie pendant trois ans à Perpignan à cause de son honnêteté.
https://youtu.be/JoZFECE6DBA
Ya aib choum alikom
Tenez bon Monsieur le Président, ils sont capables de vous accuser de tous les maux du monde
Fama kan elfiren, kathirin partout à cause de la saleté
Ma réponse à Borni n'était pas une attaque contre vous, son commentaire est intelligent. Je suis surpris par votre commentaire.
On marche sur la poubelle, sur la saleté. J'avais été à carthage j'ai été contente de voir un peu de civisme. Une promenade au bord de la plage la saleté. Partout pareil Carthage ou pas.
J'ai passé mon temps à nettoyer la saleté ramenée par le vent devant chez moi. Des sacs et sacs les gens se foutent ma gueule agent municipal. Eux ça les dérangent pas moi ça me dérange, voyez vous.
Je vois tellement d'injustices qui font mal au c'?ur. Les poubelles débordant et qui pues, le soir les handicapés et des vieux surtout qui ramasse le plastique. Il faudrait voir les gens la fin du marché
hebdomadaire, ils ramassent la poubelle, les fruits et légumes pourris. Ya allah, il y a de quoi devenir fou
Sans rancune, je vous ai confondu avec genre Chater
Je n'ai pas lu l'article
il n'a plus de crédibilité.
send him to the trash bins of history.