Le nombre de femmes dans la liste officielle du gouvernement de Habib Jamli a suscité énormément de critiques.

Alors que le chef du gouvernement désigné avait annoncé, hier, lors d’une conférence de presse que son équipe comptera 40 % de femmes, ceci s’avère totalement faux. Le gouvernement en compte seulement 24%.

En effet, sur les 42 ministres et secrétaires d’Etat du gouvernement de Habib Jamli il existe seulement 10 femmes sur 32 hommes. Ainsi, le nouveau cabinet comptera, dans sa version actuelle, 4 ministres et 6 secrétaires d’Etat femmes.

Il s’agit de :

 -         Raoudha Jabbari Arbi, ministre de l’Equipement ;

-          Nebha Bessrour, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance;

-          Chiraz Tlili, ministre de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption;

-          Lobna Jribi, ministre chargée des relations avec le Parlement

-          Sana Skhiri, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères chargée de la diplomatie économique et des Tunisiens à l’étranger ;

-          Faten Belhedi, secrétaire d’Etat auprès du ministre du Commerce chargée du Commerce intérieur ;-

-          Maha Aissaoui, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé ;

-          Sihem Ayadi, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Sports ;

-          Najet Nefzi, secrétaire d’Etat auprès du ministre du Tourisme chargée de l’Artisanat

-          Kaouther Saïed, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Enseignement supérieur.

Plusieurs commentaires ont été publiés sur la toile pour critiquer le manque de noms féminins.

L’ancien conseiller à Carthage, Firas Guefrech s’est indigné de voir seulement « 4 ministres femmes pour 24 ministres hommes ».

L’universitaire Olfa Youssef a, quant à elle, déploré le fait que « Habib Jamli ait prétexté le manque de compétences féminines » expliquant : « oui, car très peu de femmes s’inclinent aux islamistes et ceci honore la Tunisie ».

S.T