La directrice de l'Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes Nissaf Ben Alaya est revenue, ce lundi 3 août 2020 sur Mosaïque Fm, sur la situation sanitaire en Tunisie. Et bien qu’elle considère que la situation est maitrisée, elle a fortement appelé au port du masque en rappelant que les risques liés à la pandémie demeurent d’actualité, qu’à travers le monde on est en train d’enregistrer le début de la deuxième vague et que la deuxième vague de la grippe espagnole a été plus virulente que la première.
Mme Ben Alaya a évoqué, dans ce cadre, des mesures dissuasives et un projet de loi obligeant le port du masque avec des sanctions pour les contrevenants. Pour elle, la vigilance reste de mise.
S’agissant des contaminations locales à Sousse, à l’aéroport Tunis-Carthage et à Kairouan, directrice de l'Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes a indiqué que si pour Sousse le chaine a été déterminée et maitrisée, pour l’aéroport Tunis-Carthage et Kairouan, les tests et les investigations se poursuivent pour déterminer la source de contamination et rompre la chaine.
S’agissant du dernier décès enregistré, elle a précisé qu’il s’agit d’un cas importé, un étranger venu dans le cadre du tourisme médical, qui a été directement détecté et a emprunté le circuit Covid-19. Malheureusement, son cas a empiré et il est décédé des suites de la maladie.
Rappelons que le nombre de personnes testées positives au Covid-19 s'est élevé à 1.561 cas sur un total de 96.288 dépistages réalisés depuis le début de la pandémie, jusqu’au bilan communiqué la veille par le ministère de la Santé. On recense 1.221 personnes rétablies, 289 contaminations effectives prises en charge dans des centres aménagés à cet effet, neuf cas hospitalisés et 51 décès.
Ces deux derniers jours, le pays a enregistré une recrudescence des cas locaux : seize avant-hier (neuf à Tunis, quatre à l’Ariana, et huit à La Manouba) et sept hier (un à Sousse et six à Kairouan) lié aux trois foyers précités (Sousse, l’aéroport Tunis-Carthage et Kairouan).
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I.N
Il est vraiment Dommage que la liberté des citoyens soient tellement fragile qu'elle repose sur l'avis ou la recommandation d'une seule personne. Il ya beaucoup de scientifique et de médecin qualifié en Tunisie et uen telle décision leur revient.
Aujourd'hui que ce projet de loi est devenu une loi, nous sommes obligés par la loi d'acheter des masques. il faut comprendre ça, on nous met une loi pour acheter quelque chose mais ne le porter que dans des lieux spécifiques : les administrations, les écoles, les mosquées, les salles de cinéma. Par contre la loi ne nous oblige pas à le porter dans les cafés, restaurants par exemple.
Je ne comprends pas vraiment cet acharnement sur les masques et les libertés des Tunisiens.
L'urgence de faire un retour sur investissement sur les commandes de masques passées par un conseil ministériel déchu est plus importante.
Rappelez vous, en mars et mai 2020, le port du masque n'était recommandé que pour le corps médical, une recommandation par les meme gens qui l'ont obligé aujourd'hui, et les meme gens qui ont utilisé nos emplacement gps pour nous tracker sans nous en informer ou prendre notre accord.
Gravissime.
Le port du masque peut être nécessaire pour des professionnels, mais pour le reste ça dépend des cas. On porte un masque pour ne pas être infecté, et non pas pour éviter d'infecter les autres. Je ne parle pas des cas avec les symptômes visibles...
Il faut commencer avec l'hygiène avant le port du masque, on procède graduellement... à quoi ça sert un masque avec des mains sales et la nourriture contaminé ?
la communication et les arguments sont nulles, c'est pourquoi il ne réussissent pas à convaincre les gens, et le recours à des lois le justifie.
Les allemands et les anglais sont quotidiennement en révolte contre toutes ces mesures.
En tout cas, que vous portiez des masques ou des sachets en plastique, ça ne me concerne plus.
faites leur un test!
C'est pourquoi les services répressifs devraient insister davantage pour que des concepts d'hygiène cohérents et détaillés figurent dans les permis des démonstrations.
La mise en '?uvre doit être accompagnée d'amendes sévères pour les organisateurs. Et bien sûr, en cas de doute, la police doit alors appliquer systématiquement cette règle.
Un signal clair doit être donné que l'Etat de droit ne peut être trompé.
Une demande d'amendes à trois chiffres pour les violations de l'obligation de porter un masque, de l'exigence de distance et le port de la carte d´identité nationale.
Mais si on decide pour mettre à l'amende, mettez tous à l'amende.
Ainsi que pour nos Dames et Messieurs les représentants du peuple qui, en ces temps, cajolent négligemment dans le foyer de l'ARP, sans respecter la distance minimale.