Néji Bghouri, président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a réagi, dans un post Facebook datant du 10 juillet 2019, aux propos de Patrice Bergamini, ambassadeur de l’Union européenne à Tunis dans une interview accordée au journal « Le Monde », publiée sur ses colonnes le 9 juillet courant.
L’interview a porté essentiellement sur les projets de l’UE en Tunisie, les entraves économiques qu’affronte le pays, les controverses accompagnant l’Accord de libre échange complet et approfondi (Aleca) ainsi que la situation géopolitique dans la région.
M. Bghouri a, en effet, relevé la le changement des positions de Patrice Bergamini à l’égard de la Tunisie suite au gel des négociations avec l’UE concernant l’Aleca.
Cette conversion se manifeste à travers les propos contradictoires de M. Bergamini où le diplomate avait déclaré, quelques semaines auparavant, que l’économie tunisienne allait se rétablir et que la Tunisie était une expérience démocratique unique dans la région.
Des déclarations qui, selon M. Bghouri, avaient pour but l’adhésion de la Tunisie à cette convention à l’horizon 2019.
Toutefois, la suspension des négociations ont suffi pour que M. Bergamini change de positions et accuse l’économie nationale d’être contrôlée par des lobbies
Dans l’interview en question, Patrice Bergamini avait précisé que l’Aleca est attaquée « sur des arguments infondés, mal renseignés ou de mauvaise foi ». Selon ses dires, la résistance à l’Aleca revient aux positions monopolistiques ainsi qu’à la pression de « certains groupes familiaux qui n’ont pas intérêt à ce que de jeunes opérateurs tunisiens s’expriment et percent ».
B.L
Commentaires (4)
CommenterToujours même attitude
Mr Bergamini n'a pas tort
L'aleca sera signé malgré les bouchammaouis, les benayeds, les benyedders ou le diable.
L'amalgame de l'indépendance de la décision n'est que sur le papier et ne profite qu'aux fortunés.
Laissez les jeunes respirer bon-sang de bon-sang.