La cheffe du gouvernement, Najla Bouden a considéré que la lutte contre les changements climatiques nécessitait une réaction rapide de la part des Etats. « En plus du l’aspect environnemental, les changements climatiques comportent des aspects économique, social et humanitaire dont l’impact a été fortement amplifié en raison de la crise Covid-19 causant une hausse des foyers de faiblesse et de fragilité au sein des classes sociales dans le monde entier, notamment ceux vivant dans des pays en développement et les moins développés », a-t-elle dit.

« Afin de réaliser le rétablissement durable et vert souhaité durant les huit prochaines années nous séparant de 2030, nous devons assumer nos responsabilités. Ceci permettra une transition rapide et complète vers l’économie verte et de limiter le réchauffement climatique », a déclaré Najla Bouden , à l’occasion de son allocution du 25 octobre 2021 durant le sommet de l’initiative verte du Moyen-Orient.

Najla Bouden a précisé que la Tunisie appelait à concerter et concentrer les efforts dans l’adoption d’une approche globale et multidimensionnelle, basée sur la collaboration, et élaborée par les gouvernements, le secteur privé et la société civile. Cette approche doit, également, prendre en considération le rôle vital de la jeunesse et de la femme.

La Tunisie, selon la même déclaration, appelle à l’appui de la recherche scientifique et de l’innovation et la migration vers les énergies propres, la diversification de leurs sources et la révision des législations en vigueur.

La cheffe du gouvernement a, également, insisté sur l’importance des technologies numériques dans la transition énergétique et la réalisation du treizième objectif du développement durable.

Najla Bouden a ajouté que l’échange des connaissances, des informations et des technologies entre pays développés et en développement et la collaboration entre les hémisphères nord et sud de façon à faciliter la mise en place des stratégies vertes à l’échelle nationale, régionale et internationale.

La Tunisie souligne, aussi, l’importance de la migration vers le financement vert. La transition verte ne peut pas avoir lieu sans renforcer l’investissement dans les projets relatifs aux énergies renouvelables, à l’agriculture durable et à la construction écologique. « Nous appelons, dans ce cadre, les pays donateurs et les institutions financières internationales à augmenter le financement consacré aux pays en développement et moins développer afin de faciliter la transition vers l’économie verte », a-t-elle ajouté.  

La cheffe du gouvernement a rappelé que l’humanité faisait face à un choix décisif impactant le futur de l’économie verte durant la prochaine décennie et les besoins des marchés émergents. « Ceci permettra d'accroître les revenus de l’économie verte », a-t-elle affirmé.

« Nous pouvons transformer les défis auxquels nous faisons face en occasion de collaboration et d’entraide entre nos pays dans la prise de décision, la mise en place d’une stratégie environnementale et l’encouragement du financement des programmes de développement durable », a-t-elle dit.

Par ailleurs, Najla Bouden a transmis les salutations et la reconnaissance du président de la République, Kaïs Saïed, au roi d'Arabie Saoudite, Salmane Bin Abdulaziz Al Saoud. Elle a, également, salué l’initiative du prince héritier Mohamed Ben Salman Ben Abdelaziz dans le lancement du sommet de l’initiative verte du Moyen-Orient.

pour rappel, la cheffe du gouvernement Najla Bouden s'est rendue, le 24 octobre 2021, en Arabie Saoudite pour participer au sommet de l’initiative verte du Moyen-Orient, qui aura lieu les 25 et 26 octobre.

S.G