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Nabil Rabhi écope de 6 mois de prison pour avoir insulté plusieurs personnalités publiques
05/08/2017 | 18:07
1 min
Nabil Rabhi écope de 6 mois de prison pour avoir insulté plusieurs personnalités publiques

 

Le bloggeur Nabil Rabhi, arrêté depuis 21 juillet 2017, suite à une série de publications postées sur Facebook  insultant plusieurs personnalités publiques, dont le président de la République a été condamné par le Tribunal de Sousse.

 

Business News a appris ce samedi 5 août 2017, que le concerné a écopé de 6 mois de prison et de 1200 dt d’amende pour ses propos diffamatoires. Dans ces publications, datant du 21 juillet Nabil Rabhi critique ouvertement, le chargé de communication de Nidaa Tounes, Borhène Bsaies, le directeur exécutif du parti Hafedh Caïd Essebsi ou encore le député Sofiène Toubel.

 

Pour consulter ces publications, cliquer ici (attention certains propos peuvent être choquants).

 

M.G

05/08/2017 | 18:07
1 min
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Commentaires (12)

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Le Renard
| 07-08-2017 09:52
Le fait de condamner un homme à la prison ferme pour de simples paroles sarcastiques proférées sur une plateforme virtuelle est ici une preuve que la liberté d'expression, tout comme la démocratie, n'existe pas dans ce petit zoo appelé Tunisie. C'est grave, très grave

P.S: Jalel Brick est un homme intelligent à des années lumières de ces politiciens de pacotille, lui c'est un vrai patriote qui dit la vérité

Zico
| 06-08-2017 20:20
Tu dois etre un autre fidèle auditeur de Jalel Brick. Comme plusieurs autres sado tu dois le détester mais tu ne peux t'empecher d'écouter tous ses discours parceque tu sais qu'au fond ce qu'il dit est la pure vérité.
En Passant, Cette histoire de diffamation contre Nabil Rabhi est de la pure fabrication, moi j'ai juste lu du sarcasme dans ses écris. De toute évidence on ne peut plus etre sarcastique en Tunisie.

TAW TCHOUFOU
| 06-08-2017 18:14
Et pour Mme Abbou , rien à l'Horizon ?
Elle qui a traité BCE de tous les noms et qui l'accuse de tout depuis le début , ainsi que tous les ministres réunis , peut par contre se la couler douce derrière son paravent " d'immunité parlementaire " !
Elle est pas belle la vie ?

Abel Chater
| 06-08-2017 15:43
Nous attendons depuis les élections de 2014, date de la restitution de l'ancienne mentalité despotique au Palais de Carthage, à de telles habitudes de pensée liées et nouées aux anciennes mentalités de coqs de bruyère, dont se basait la première République tunisienne séquestrée par les deux dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali. Leurs adeptes n'avaient rien connu d'autre dans leur vie et c'est leur propre doctrine de leur propre "Heïbèt Eddawla". Leur grand problème avec leur mentalité de leur "Heïbèt Eddawla", c'est qu'ils veulent qu'ils soient eux-mêmes les seuls lions parmi un peuple de brebis. Ni moins, ni plus. A peine qu'un petit lionceau fasse sortir son petit nez de la cage de leur propre "Heïbèt Eddawla", qu'ils lui bétonnent toutes les fissures par lesquelles il se manifeste. Par la suite, ils l'envoient au cachot, suivant les manières bestiales de leurs «ancêtres romains», dont ils se sont rappelées maintenant rétrospectivement jusqu'à 3000 ans.
Ave César et Hail Sebsi !!!
La preuve à ce que je dis, c'est qu'ils rampent à quatre derrière les Occidentaux, tout en ne piétinant que leurs propres concitoyens tunisiens au nom de leur "Heïbèt Eddawla" ou disons mieux : "Heïbèt Caïd Essebsi". S'ils avaient un seul iota de crédibilité judiciaire, ils devraient ouvrir des centaines d'inculpations contre les blogueurs et les péteurs, qui ne font jours et nuits de dimanche à samedi et d'une heure à minuit, qu'insulter le premier président de notre deuxième République tunisienne, le démocrate Moncef Marzouki, par toute la bassesse linguistique, de loin plus pourrie que ce qu'écrit ce blogueur Nabil Rabhi, dont le langage ordurier ne pourra qu'appartenir à de proxénètes des bidonvilles. D'aucuns des Justiciers de la République ne leur adressent même un questionnaire ou un avertissement, bien que le Président Moncef Marzouki était dans le même poste de l'actuel Béji Caïd Essebsi et qu'il demeure le symbole de l'Etat tunisien, ayant supervisé toutes les Forces armées du pays et tous les secrets de l'Etat tunisien.
Toutefois, ce même langage ordurier n'est que le fruit de toute l'éducation athée, réservée à cette génération manipulée depuis l'école primaire par le régime du dictateur déchu Ben Ali. Allez entendre le vocabulaire décadent dans toutes les disputes entre les Tunisiens, même au sein des administrations ou même par les agents de police eux-mêmes, dans leurs propres postes de police. Ni Dieu, ni religion, ni respect, ni culture. La "Heïbèt Eddawla" vous salue.
Malgré tout, il faut que les honnêtes parmi nos juges sachent sans le moindre doute, ni la moindre hésitation, que toute prononciation d'une peine de prison ferme, n'est en vérité qu'un échec et qu'un cumul de faillite pour le juge lui-même, avant que ça ne soit un châtiment pour l'inculpé. Car les bons juges dans les pays avancés, excellent par leur faculté de pensée, comment transformer la peine de prison en une peine bénéfique pour l'ensemble de la société. Soit par un service social même dans les hôpitaux et dans les maisons de retraite, soit par une lourde somme d'argent qu'ils versent dans les caisses des associations caritatives. L'imagination des juges tunisiens pourrait aller jusqu'à leur imposer des heures de ramassage de ces ordures qui étouffent le paysage de la Tunisie. Mais comme ça, avec cette fainéantise de verdicts judiciaire, d'envoyer les gens dans la prison par le revers de main, pour un oui et pour un non, puis se considérer comme étant un «bon juge», là c'est vraiment le vautour qui veut prendre le rôle du corbeau.
Les prisons sont faites pour les vrais criminels voleurs d'envergure, violeurs, pédophiles, assassins et meurtriers et aux récidives de la violence, qui représentent un danger pour la société. Mais remplir les prisons tunisiennes à la manière des prisons égyptiennes et sionistes, par n'importe quel fait divers, n'est en vérité qu'une gigantesque trahison contre notre Révolution du 14 janvier 2011. Surtout en constatant d'eux-mêmes, que ceux qui furent emprisonnés par les juges qui les avaient précédés chez les dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali, sont eux-mêmes qui gouvernent à présent le pays. La raison réside ici dans l'injustice de l'ancienne Justice tunisienne elle-même. Chose que nous n'espérons plus la revoir pour nos futures générations.
Honni soit qui mal y pense.

allalla
| 06-08-2017 10:21
Ce qu'il a proféré contre les Caid Sebsi est exécrable et d'un très mauvais gout; néanmoins,la sentence est très lourde. Et s'il blasphème devrons nous le lapider sur la place publique. la parole outrancière de qui que se soit tant qu'elle n'a pas été transformée en faits répréhensibles devrait être jugée, mais avec clémence; si non en retombera dans la dictature la plus noire.

Rached Mahbouli
| 06-08-2017 00:55
Comment se fait-il que Jalel Brick n'ait pas été condamné depuis plusieurs années?

A4
| 06-08-2017 00:29
FAUX HEROS
Ecrit par A4 - Tunis, le 13 Mai 2017

Maintenant que la pente est douce
Et que les vents ne soufflent plus
Regardez comme partout nous poussent
Des héros faux et farfelus
Comme mauvaises herbes dans la brousse
Avec des racines vermoulues

Regardez-les qui se pavanent
Qui traînent partout et qui louvoient
Qui menacent, fulminent et ricanent
Barrant des routes, bloquant des voies
Plantant chicane après chicane
Gueulant mensonges à haute voix

Ces amputés de la cervelle
Plus fainéants de jour en jour
Dont la bêtise se renouvelle
A chaque recoin, à chaque détour
Espèrent qu'on leur serve d'échelle
Menant au sommet de la tour

Ces faux héros de toutes sortes
Profiteurs de la pire espèce
Accourent pour défoncer des portes
Ouvertes et sans robustesse
Confondent courage et idée forte
Avec vulgaire impolitesse

Regardez-les comme ils gigotent
Et comme ils ont l'air bien pressés
Mais à ces idiots et idiotes
Je dois dire qu'on en a assez
Et que l'unique train pilote
De l'audace est déjà passé

Je dois leur dire mon désespoir
De les trouver un jour guéris
De leurs sottises et idées noires
De leurs catastrophes en série
Un vrai con n'a pas le pouvoir
De voir l'ampleur de sa connerie

Najib
| 05-08-2017 23:02
L'insulte , y est-elle comprise ? Il faut le préciser . C'est important , car c'est la forme d'expression que maîtrisent à merveille les incultes , les voyous et les éhontés . Si cette forme est incomprise , on prive cette catégorie de la population du droit de s'exprimer , droit constitutionnel fondamental . Et ainsi , on les classe citoyens de 2e classe .

Fehri
| 05-08-2017 22:43
I'll ne faut pas confondre la liberte d'expresdion avec violence

Abou Walid
| 05-08-2017 20:33
A mon avis, et au vu de la gravité des faits, il s'en sort à bon compte car on ne doit pas s'attaquer, de la sorte, à des vies privées sinon la loi de la jungle régnera ?!